Les sacs mystères sont de retour !

Le principe ? Chaque sac contient une sélection surprise de 6 documents autour d’un thème…

N’hésitez pas et laissez-vous surprendre !

N.B. : tout comme pour les autres documents, la période de prêt est de 3 semaines, mais non prolongeable, de façon à ce que tout le monde puisse profiter des thématiques. Tous les documents de chaque sac doivent être rendus en même temps.

Thématique BD : le style atome

A l’occasion de l’anniversaire de l’Atomium de Bruxelles (1958-2018), nous vous proposons de (re)découvrir la BD de style Atome.

A la fin des années 70, toute une nouvelle génération de dessinateurs français, belges et, plus largement, européens, prend ses distances avec les expérimentations underground nées à la fin des années 60. Emergeant au même moment qu’une nouvelle scène musicale post-punk - les néoromantiques et leur new wave - les Ever Meulen, Yves Chaland ou Joost Swarte vont revisiter l’école graphique de leurs aînés, notamment celle de Marcinelle incarnée par Franquin, Tillieux ou Jijé.

Le Hollandais Joost Swarte fut la figure de proue de ce mouvement. Lui qui inventa le terme "ligne claire" pour qualifier la rigueur du dessin d’Hergé et de "l’école de Bruxelles" œuvra à nouveau pour la postérité en qualifiant le "Style Atome" qu’il définissait alors comme "L’Art déco contemporain d’il y a trente ans". Ou le plaisir débridé des lignes, des courbes, des couleurs sur fond d’optimisme et de société de consommation qui avait vu naître sur la planche à dessin d’un Franquin, entre autres, quelques-unes des plus belles cases de l’histoire de la bande dessinée. Mais comme en 1977, les déceptions du Flower Power, la guerre du Vietnam, la crise pétrolière et le nihilisme punk étaient passés par là. Swarte et ses petits camarades allaient mêler nostalgie et ironie aux délires d’un déjà passéiste "space age". L’Atomium est l’ambivalent totem de ce style : à la fois culte du progrès bienheureux et signe des angoissants excès de la science... 

Pour en savoir plus : cliquez ici et ici)

On s’est beaucoup amusé avec ZORRO de Isabel Allende

FICHE TECHNIQUE :
Titre : Zorro
Auteur : Isabel Allende
Pays : Chili/Amérique
1ère année de publication : 2004

Cote : R. ALL

 

« Comme le renard, tu devras découvrir ce qui se cache dans l’obscurité, dissimuler, te cacher le jour et agir la nuit. »

 

Que connait-on de Zorro ? La série des studios Disney qui tourne en boucle depuis des décennies sur nos chaînes télévisées ? Les quelques adaptations cinématographiques avec Alain Delon ou Antonio Banderas dans le rôle titre ?

Ce que l’on sait moins, c’est que le justicier masqué a quasiment le même parcours que d’autres héros populaires, tels Conan le Barbare ou Tarzan. Personnage de roman feuilleton, il naquit au début du XXe siècle sous la plume de l’américain Johnston McCulley et connut un succès immédiat. Aujourd’hui, Zorro est une marque déposée.

Zorro signifie « renard » en espagnol

En 2004, la marque en question s’est associée à la romancière Isabel Allende pour raconter la genèse du héros. Mêlant aventures, Histoire et exotisme, le Zorro de Allende est un roman de cape et d’épée jubilatoire se déroulant fin XVIIIe-début XIXe siècle. On y croise des indiens, des pirates, des gitans, des sociétés secrètes et des hidalgos sans scrupules. Tous vont contribuer à façonner l’image de Zorro dans l’esprit du jeune Diego de La Vega. Parti de sa Californie natale pour parfaire son éducation en Espagne, il ne tardera pas à revêtir le costume du justicier.
Pas de doute, ce Diego-là a beaucoup plus de consistance que dans la série signée Disney. Isabel Allende a fait de lui un métisse, tout comme Bernardo, son frère de lait. Leur destin est lié à celui des Amérindiens, à leur culture imprégnée de chamanisme, ainsi qu’aux persécutions subies sous le joug des colons espagnols.

Comme quoi, même les héros de notre enfance ont une personnalité plus complexe qu’il n’y paraît !

Acquisitions documentaires adultes – juin 2018

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Famille, recherche d’emploi, nature, société, psychologie appliquée : voici quelques-uns des sujets abordés dans les nouveaux documentaires de la Médiathèque.

On y trouve aussi des ouvrages-vedettes comme le témoignage de François Hollande sur son rôle de président, ou celui des Pivot père et fille sur leur rapport à la lecture.

On y croise quelques célèbres romanciers, reconvertis pour un temps en essayistes : Toni Morrison, Tahar Ben Jelloun, Yasmina Khadra ou Sophie Divry.

Sans oublier un modeste hommage au regretté Stephen Hawking.

Au total presque 50 ouvrages pour s’instruire selon ses besoins et ses envies !

 

Acquisitions littérature adulte – juin 2018

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Ça y est. Nous y sommes. Aux portes de l’été. Bientôt les grands départs en vacances. On va perdre de vue un grand nombre de nos habitués. Pour quelques semaines. Un mois ou deux, tout au plus.

Mais pour ceux qui restent, fidèles entre les fidèles, voici un nouvel arrivage de romans. Une bonne soixantaine, rien que ça. Une sélection riche et variée pour passer tout l’été la tête dans les livres. De quoi rêver et voyager sans se fatiguer !

À noter : l’acquisition de deux romans de François Beaune, auteur en résidence à Lattara jusqu’à mai dernier.

Prochaine livraison de nouveautés : septembre 2018 !

 

Retour sur les écoutes musicales du 19 mai 2018 (Audiofil 067)

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Chers adhérents, réjouissez vous : à partir de l’audiofil 067 (hé oui, déjà), vous pourrez retrouver les écoutes musicales sous forme de playlist sur notre site.

Ne pleurez plus, vous qui, faute à un rendez-vous galant, une heure de piscine ou autre, avez raté notre rendez-vous mensuel : la technique moderne nous permet enfin cette séance de rattrapage !

La session de mai, proposée par Pascal, l’un de nos plus fidèles participants, tournait autour du train en musique. La voici restituée. Profitez des sons et des images de cette thématique en attendant la suivante…

Au plaisir de vous voir le samedi 16 juin, 10h15, à l’audiofil 068  et exceptionnellement aussi le samedi 30 juin pour l’audiofil 069, un blind test !

Coup de ♥ DVD : BROOKLYN VILLAGE, d’Ira Sachs

Little Men in Brooklyn Village : la combinaison du titre original et de sa « traduction » française reflète parfaitement le synopsis. Ces bonhommes dont il est question, ce sont Tony Calvelli et Jake Jardine, deux garçons à l’orée de l’adolescence. Quand ces deux là se rencontrent, la complicité est immédiate. Et, comble de chance, ils deviennent même voisins ! Car, à la faveur d’un héritage, les Jardine deviennent propriétaires de l’immeuble et y emménagent.

Mais cette amitié fulgurante va rapidement venir se heurter aux problèmes des adultes. Car si entre les garçons l’entente est parfaite, il n’en va pas de même entre Mme Calvelli et le couple Jardine, qui souhaite lui augmenter son loyer, provoquant par là un départ inexorable…

Ira Sachs signe ici un film tout en nuances, chaque personnage réservant sa part d’ombre et ses contradictions… En plus d’être fin portraitiste, Sachs manie avec délicatesse l’art de la chronique, nous livrant en filigrane une radiographie du monde contemporain. Sous couvert d’aborder les thèmes de la gentrification et du passage de l’enfance à l’adolescence, il nous donne à voir un cinéma de l’entre-deux, où la douceur le dispute à l’amer.

Et comment terminer sans décerner une mention particulière pour les deux jeunes acteurs qui incarnent Tony et Jake (respectivement Michael Barbieri et Theo Taplitz), remarquables de justesse. Brooklyn Village : Little BIG Men !

Référence
Brooklyn Village, d'Ira Sachs (2016)
Cote : F SAC

Double coup de ♥ littéraire autour d’ALEXANDRE LE GRAND

FICHE TECHNIQUE :
Titre : Pour seul cortège
Auteur : Laurent Gaudé
Pays : France
1ère année de publication : 2012

Cote : R. GAU

« Je n’aurais jamais pensé que ce serait toi ma dernière pleureuse… Écoute-moi, Dryptéis »

Aucun personnage historique n’aura autant inspiré la légende qu’Alexandre le Grand. Son incroyable épopée, sa personnalité ambiguë, ont marqué plus de deux mille ans de littérature tant orientale qu’occidentale.
Dans Pour seul cortège, le romancier Laurent Gaudé imagine la mort du conquérant. Une autre mort, après celle du Roi Tsongor, racontée avec le même souffle épique. Une autre antiquité, fantasmée et crépusculaire plutôt qu’historique.
Pour seul cortège, c’est aussi le drame de Dryptéis, princesse de Babylone, contrainte de sortir de son exil volontaire, à la mort d’Alexandre. Gaudé aime les héroïnes tragiques. Dryptéis en est un bel exemple : digne et superbe dans sa déchéance, dans sa résignation, dans son courage.
Gaudé ne décrit pas des vérités factuelles. Il poursuit la légende d’Alexandre. Une légende vieille comme la civilisation. Avec son récit aux phrases courtes et répétitives, alternant les points de vue à la première et à la troisième personne, il sublime l’âme humaine.


FICHE TECHNIQUE :
Titre : Le mythe d’Er ou le dernier voyage d’Alexandre le Grand
Auteur : Javier Negrete
Pays : Espagne
1ère année de publication : 2002

Cote : SF. NEG

« Athènes avait atteint la gloire, Rome l’avait seulement convoitée. Chacune avait croisé la route d’Alexandre. »

Dans un autre registre, Javier Negrete appréhende le personnage d’Alexandre par le biais de l’uchronie. Ou comment changer le cours de l’Histoire en modifiant l’un de ses évènements. En l’occurrence, la mort d’Alexandre. Negrete imagine qu’elle n’a pas eu lieu. Un médecin athénien, Euctémon, l’a sauvé de l’empoisonnement. Ensuite, Alexandre a continué de conquérir le monde : Carthage, puis Rome. Maintenant il veut aller au Nord, vers la légendaire Hyperborée…
Mélange de genre, à la fois moderne et respectueux du monde ancien, le travail de Negrete étonne. Son dénouement inattendu bascule dans le récit d’anticipation. Il lorgne du côté de « Matrix ». On pourrait aussi y voir une allégorie de l’écrivain.
Negrete maîtrise son sujet. Cela se voit. Sa connaissance de l’Antiquité est l’une des forces du texte. Autre atout : la brièveté. Le livre est d’autant plus prenant qu’il est court. Une leçon qu’a malheureusement oubliée l’auteur quand, quelques années plus tard, il écrit Alexandre le Grand et les aigles de Rome. Encore une uchronie sur Alexandre avec les mêmes arguments de base. À quelques variantes près…

Autres romans sur Alexandre le Grand disponibles dans votre Médiathèque :
- Roxane l'éblouissante de Joséphine Dedet
- Le Lion de Macédoine volumes 1, 2, 3, et 4 de David Gemmell
- Alexandre et Alestria de Shan Sa

Thématique bandes dessinées et cinéma « Steampunk » – été 2018

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Le Steampunk est un courant essentiellement littéraire dont les intrigues se déroulent dans un XIXe siècle dominé par la première révolution industrielle du charbon et de la vapeur…

La Médiathèque de Lattes vous propose de découvrir une sélection de bandes-dessinées, mangas et films dans ce style qui rencontre de plus en plus de succès, notamment chez les geeks et les fans de pop-culture de tous âges.

 

Acquisitions littérature adulte – mai 2018

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Après le froid, après la neige, après la pluie, ils sont enfin de retour, les beaux jours tant attendus ! Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, voici, en même temps que le redoux, un arrivage de nouveaux romans !

Trouvera-t-on encore le temps de lire avec le joli mois de mai qui s’annonce et son cortège de festivals, de salons, de sorties ensoleillées qui vont occuper nos week-ends et nos soirées ?

À n’en pas douter ! Sur la plage, dans le jardin, à la terrasse d’un café, il y a toujours moyen de profiter du soleil et d’un bon livre !
Surtout quand on voit toutes ces attrayantes nouveautés qui nous attendent ! Alors pourquoi se priver ?

 

Coup de ♥ DVD : FREE TO RUN, de Pierre Morath

Footing, jogging, running… Mais qu’est-ce qui les fait tous courir ? A voir l’engouement que suscite aujourd’hui la course à pied, on peine à imaginer qu’il s’agissait, il y a tout juste 50 ans, d’un sport « d’original ». A travers le destin surprenant de cette pratique sportive, Pierre Morath – lui-même athlète de haut-niveau – nous propose de retracer 50 ans d’histoire de la société…

Classique sur la forme – les témoignages succèdent aux images d’archives (certaines séquences, notamment sur les (in)capacités des femmes à courir, sont absolument stupéfiantes ; il faut le voir pour le croire !) – le film s’avère bien plus ambitieux sur le fond.

En effet, loin de l’image hygiéniste qui lui colle aujourd’hui aux baskets, la course à pied se révèle traversée par des débats aussi fondamentaux que l’émancipation des femmes, ou encore des questionnements philosophiques et éthiques. Le film se clôt sur cette phrase laissée en suspens : « Le sport, ça reste ce qu’on en fait »… A méditer…

En attendant, que vous soyez allergique à la course à pied ou au contraire joggeur invétéré, courez voir ce documentaire !

Référence
Free to run, de Pierre Morath (2016)
Cote : 796.42 MOR
Cinéma & course à pied
quelques films à retrouver dans nos bacs


- Forrest gump, de Robert ZEMECKIS (1994)
- Les chariots de feu, de Hugh HUDSON (1981)
- Marathon man, de John SCHLESINGER (1976)
- La solitude du coureur de fond, de Tony RICHARDSON (1962)