MA VIE PARMI LES OMBRES, Richard Millet

Le narrateur est originaire de Siom, dans le haut Limousin. Des années soixante au début du nouveau millénaire, il assiste à la fin du monde rural dans lequel il est né, à la disparition des tournures et expressions qui sont le vêtement d’apparat des langues, à la mort des grandes familles, à commencer par le clan Bugeaud. Lui-même finit par perdre l’accent limousin, ne parlant plus patois que dans ses songes ou pour jurer. Un monde ancien s’est éteint, monde de rites et de traditions, monde vernaculaire aux maisons sombres et aux greniers labyrinthiques, monde de terre, de paysans et de saisons, monde témoin de deux conflits mondiaux et de l’entre-deux-guerres, monde de maquisards et de superstitions.

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