Une nouveau tour d’horizon de nos lectures de confinement :
1. LA GOÛTEUSE D'HITLER de Rosella Postorino : déjà disponible dans votre Médiathèque !
La véritable histoire de Margot Wölk, devenue Rosa Sauer sous la plume de Rosella Postorino :
1943. Reclus dans son quartier général en Prusse orientale, terrorisé à l’idée que l’on attente à sa vie, Hitler a fait recruter des goûteuses. Parmi elles, Rosa. Quand les S.S. lui ordonnent de porter une cuillerée à sa bouche, Rosa s’exécute, la peur au ventre : chaque bouchée est peut-être la dernière…
Ce roman dépeint la société allemande au temps de la deuxième guerre mondiale. Il montre que tous les Allemands n’adhéraient pas forcément à la pensée nazie mais vivaient sous la contrainte et la peur inhérentes à toute dictature organisée et contrôlée.
Le livre évoque aussi la vie des femmes en temps de guerre : les difficultés au quotidien pendant que les maris sont au front ou prisonnier, les amitiés ou rivalités entre femmes, le manque de tendresse et de contact physique qui peuvent pousser à faire des choses dangereuses…
2. SE LE DIRE ENFIN d'Agnès Ledig : nouveauté à découvrir dans votre Médiathèque !
Edouard rentre de vacances avec sa femme. Le couple n’entretient pas vraiment une belle relation amoureuse, surtout depuis qu’Edouard a reçu une lettre qui le perturbe et qu’il ne cesse de relire…
Sur le quai de la gare, il aide une vieille dame, anglaise et malicieuse, qui part se reposer dans une maison d’hôtes près de la mythique forêt de Brocéliande. Irrésistiblement attiré par cette dame, Edouard décide de planter sa femme sur le quai et de partir se ressourcer dans la nature. Là-bas, il va faire de nombreuses et belles rencontres. Il va aussi déterrer des secrets jusque-là bien enfouis et peut-être retrouver l’amour… tout en se retrouvant lui-même !
Ce livre nous emporte au cœur de la mystérieuse forêt de Brocéliande, lieu magique.
C’est un roman qui parle d’amitié, d’amour mais aussi de handicap, de violence, de traumatisme et de secret.
3. 10 MINUTES ET TRENTE HUIT SECONDES DANS CE MONDE ÉTRANGE d'Elif Shafak : nouveauté à découvrir dans votre Médiathèque !
Et si notre esprit fonctionnait encore quelques instants après notre mort biologique ? 10 minutes et 38 secondes exactement. C’est ce qui arrive à Leila, jeune prostituée brutalement assassinée dans une rue d’Istanbul et jetée par ses meurtriers dans une poubelle. Ces quelques précieuses minutes sont pour elle l’occasion de se remémorer tous les événements qui l’ont conduite d’Anatolie jusqu’aux quartiers les plus mal famés de la ville…
C’est ainsi que la romancière Elif Shafak retrace le parcours de cette jeune fille de bonne famille, dont le destin a basculé, et qu’elle nous raconte, à travers son héroïne, l’histoire de tant d’autres femmes dans la Turquie d’aujourd’hui.
Ce roman nous donne une vision de la Turquie du vingt-et-unième siècle où s’opposent tradition et modernité, orient et occident, religion et athéisme.
4. SIBÉRIE MA CHÉRIE de Sylvain Tesson, avec Thomas Goisque et Bertrand de Piollis : déjà disponible dans votre Médiathèque !
« Assez tôt, j’ai compris que je n’allais pas pouvoir faire grand- chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m’installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie. Loin de tout, sur les bords du lac Baïkal. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j’ai tâché d’être heureux. Je crois y être parvenu. »
Sylvain Tesson, écrivain globe-trotteur, amoureux des grands espaces, de la nature sauvage et des steppes sibériennes, nous fait part de son expérience à travers ce récit.
Présentés sous forme de carnet de voyage, les textes sont tirés de ses précédents ouvrages.
Illustré d’aquarelles et dessins poétiques (Bertrand de Miollis), de photos aux couleurs extraordinaires (Thomas Goisque), ce recueil littéraire dépeint la nature, une vie solitaire, un idéal de simplicité sur les rives du Lac Baïkal…





































































































































Dans cette série uchronique en quatre saisons, les alliés ont perdu la seconde guerre mondiale et les USA sont occupés. D’une part par le Japon Impérial dans les états du Pacifique. D’autre part, par le Reich allemand à l’est. Reste une bande, zone neutre autour des Rocheuses, dont le statut demeure flou. Une femme retrouve un film où l’on voit une autre réalité, celle où les Alliés l’ont emportée : une vraie bombe…
2003 en Turquie. C’est le jour de la fête de la République. Memo, handicapé mental, accusé du meurtre d’une petite fille et condamné à mort, se retrouve dans la cellule numéro sept d’une prison.
Adapté des mémoires de la première épouse de Stephen Hawking, ce film retrace sous un angle sentimental une partie de l’histoire du célèbre scientifique. En 1963, en Angleterre, Stephen, brillant étudiant en Cosmologie à l’Université de Cambridge, entend bien donner une réponse simple et efficace au mystère de la création de l’univers. De nouveaux horizons s’ouvrent quand il tombe amoureux d’une étudiante en art, Jane Wilde. Cependant, le jeune homme, alors dans la fleur de l’âge, se heurte à un diagnostic implacable : une dystrophie neuromusculaire plus connue sous le nom de maladie de Charcot.
L’Angleterre, au 15e siècle. Deux familles se font la guerre pour accéder au trône : les Lancastre et les York. C’est la Guerre des Deux-Roses, période sombre de l’histoire britannique qui ensanglanta le pays pendant trente ans, et déboucha sur le règne d’Henri VIII Tudor, puis de sa bâtarde, Elisabeth Ier. The White Queen en raconte l’un des épisodes : l’improbable amour entre Elisabeth Woodville et le jeune roi Edouard IV, ennemi de sa maison. Il fera d’elle son épouse, contre l’avis de tous, attisant un peu plus les flammes de la guerre…
On savait que le jeune prodige du folk US (folk au sens TRÈS large) aimait Steve Reich et la musique répétitive. Il en avait semé des indices dans Illinoise et surtout dans The BQE, une bande originale instrumentale de 2009. Il récidive avec une commande pour ballet au piano solo.
Lucas Santtana (avec deux « t », et sans rapport avec Carlos) est l’héritier turbulent des Tropicalistes (Tropicália), qui étaient apparus dans les années 60 au Brésil en réaction à la dictature militaire, Caetono Veloso et Gilberto Gil en tête. Jusqu’ici, il nous avait habitués à des mélanges de samba aux accents symphoniques. Il avait souvent recours aux machines. Il laissait entendre des samples, tels ces petits emprunts à Debussy. Il enregistrait même des bruits d’aéroport, ou encore la voix de Fanny Ardant. Toutes ces fanfreluches sonores, si l’on ose dire, il les a désormais laissées de côté. Dans les dix morceaux qui composent ce nouvel opus, il se concentre sur la voix, l’accompagnement minimaliste à la guitare et pratiquement pas de percussions.
Sextet trouvant ses racines dans les sonorités Motown des 70’s, le groupe
E
C
Comme tous les après-midis ou presque, le beau temps le permet, alors je m’installe sur mon transat dans le jardin pour un moment de détente. Cette « retraite » forcée nous y oblige et finalement ce n’est pas si terrible que ça après tout, je dirais même que nous avons plutôt de la chance car beaucoup de gens sont en souffrance et nous n’avons pas à nous plaindre.
Autre chose me vient à l’esprit, ce film américain fantastique qui s’intitule en français Le jour sans fin. Il met en scène un journaliste -Bill Murray- pris dans une aberration temporelle qui lui fait revivre chaque matin le même jour, scandé par une rengaine toujours identique sur son radio-réveil. Ce malheureux personnage met son exil temporel à profit pour tenter de conquérir le cœur de la belle Andie MacDowell, qui finira lors de la énième version de cette journée, par répondre à son amour, mettant fin par la même occasion au piège temporel infernal.
Vous en voulez encore ?

















Si vous êtes parent d’un enfant de moins de 10 ans, le visuel de ce podcast ne doit pas vous être étranger… Et pour cause ! 
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Quant au Musée Fabre de Montpellier, s’il est possible d’explorer sa collection permanente 

















Ce roman décrit l’histoire d’amour tumultueuse et destructrice du commandant de police Richard Ménainville et de la lieutenant Laetitia Graminsky.
Le roman qui avait prédit l’épidémie !
Cet essai est un point de vue radical et extrême sur la société occidentale actuelle. L’auteur critique l’héritage du puritanisme qui a selon lui conduit à la disparition d’un système médiéval beaucoup plus enviable que la société contemporaine. Le système de guildes basé sur l’entraide, la coopération et la qualité , l’équilibre entre travail pour la communauté et travail pour soi, les savoir-faire artisanaux et les festivités caractérisaient pour lui cette période. L’auteur s’appuie donc sur le mode de vie de l’époque médiévale pour nous faire prendre conscience de la complexité de notre société. Un document choc à lire.
« Imaginez un monde où le temps ne serait que synonyme de météo, pas de montre, pas d’horaires, pas de stress. Seulement le soleil qui rythme vos journées. Croyez moi, ce monde existe, j’y ai vécu pendant presque 6 ans ».