Thématique “Auteurs suisses – 34ème Comédie du Livre” – mai 2019

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La littérature suisse est à l’honneur !

À l’occasion de la 34ème COMÉDIE DU LIVRE, la Médiathèque de Lattes vous propose une sélection de  romans d’auteurs suisses que vous pourrez rencontrer à Montpellier.

 

Acquisitions littérature en gros caractères – avril 2019

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Mise en rayon d’une première vague de nouveautés en gros caractères, soit une quinzaine d’ouvrages au total.

MAIS ATTENTION : on a bien dit première vague ! Car il y en a facilement trois fois plus en préparation dans les bureaux  de la Médiathèque !

Le reste des livres sera dévoilé au fil de l’année, si vous êtes sages…

 

Acquisitions littérature bilingue – printemps 2019

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D’une pierre, deux coups : avec cette dizaine de nouveaux ouvrages en édition bilingue, la Médiathèque enrichit à la fois son rayon “Langues étrangères”, et sa collection d’auteurs classiques.

Et à ceux qui trouveraient qu’une dizaine c’est peu, qu’avec ça, pas de quoi améliorer son anglais, l’équipe de la Médiathèque propose un petit détour par son rayon “Magazines” avec Vocable anglais et Vocable espagnol en parution bimensuelle. Elle est pas belle la vie ?

 

Acquisitions DVD – avril 2019

Retrouvez la liste complète des derniers achats en cliquant ici.

Une furieuse envie de partir vous Chatouille ? Vous vous verriez bien piquer une tête dans Le grand bain ? Renouer avec votre moi Sauvage,  goûter aux vertiges de l’Amour (plus ou moins) flou, traîner en terrasse jusqu’aux Heures sombres… En un mot PRO-FI-TER, enfin En liberté (ce petit coin de paradis que vous avez réussi à dégoter est une Zone blanche )… Pas de panique, no Problemos ! Tout cela n’est rien que de très normal : c’est le joli mois de mai qui fredonne doucement à votre oreille sa Chanson d’amour : “Let the sun Shine, let the sun shining…”

(Vous l’aurez deviné, des titres de films tirés de notre liste de nouveautés se cachent dans ce texte 😉 )

Acquisitions documentaires adultes – printemps 2019

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Côté documentaires, c’est beaucoup moins riche que les romans, mais non moins variés. Et une fois de plus, c’est à vous qu’on a pensé pour notre sélection : à votre santé d’abord (Le guide des antidouleurs, Vital !, Tout sur l’endométriose) ; à votre épanouissement ensuite (À nous la liberté, TIPI, Celle qui a dit Fuck) ; à votre estomac toujours (Mes recettes Healthy, Je cuisine pour bébé et pour toute ma famille) ; à votre protection cybernétique enfin (Manuel de survie sur Internet, Fake news).

Nous vous laissons découvrir le reste par vous-mêmes…

Et puis il y a ce qui n’apparaît pas dans cet article : les guides touristiques que nous avons commencé de renouveler en prévision de vos futures vacances ! Ceux-là nous les mettons directement en rayon pour remplacer petit à petit les versions obsolètes !

Acquisitions littérature adulte – printemps 2019

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Avez-vous remarqué comment les prix en euros tombent rarement sur des chiffres ronds ? Il n’est pas rare de se retrouver avec des quatre-vingt-dix-neuf centimes après la virgule. C’est un peu ce qui se passe avec ce nouvel arrivage de nouveautés : 79 romans, pour ne pas dire 80 !

Alors c’est vrai, sur le lot, il y a beaucoup de romans policiers ! Qu’avancer pour notre défense sinon que c’est ce qui plaît à la grande majorité de nos adhérents ? Et comme nous, nous aimons faire plaisir à nos adhérents, ben y a pas photo !

Ceci dit, il n’y a pas que du roman policier dans les nouveautés. Pour preuve : de la “grande” littérature plébiscitée par les magazines (À la ligne, Le sport des rois, Le paradoxe du bonheur, L’empreinte…) ; des auteurs “stars” (Houellebecq, Schmitt, Foenkinos, de Vigan…) ; d’autres plus “légers” (Giordano, Bivald, Tal Men, Borelli…) ; de l’Histoire (Le pirate de l’indien, La goûteuse d’Hitler, Femme qui court…) ; des valeurs sûres (Tracy Chevalier, Arlette Cousture) ; “un peu” de science-fiction pour les amateurs du genre (Le Fou et l’assassin, Olangar, Téméraire)… bref de la diversité quoi qu’on en pense !

 

Tout chaud !

 

Le dernier numéro de la revue gratuite Zin’o’script, consacré au péché d’orgueil, est disponible !

Retrouvez-le en version papier dans votre Médiathèque, ou en version numérique en cliquant sur l’image ci-contre.

 

Vous pouvez également accéder à l’ensemble des numéros de la revue via la rubrique CONSERVATION & ARCHIVES du menu.

 

Retour sur les écoutes musicales du 23 mars 2019 (Audiofil 076)

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De haut en bas : Greenwood, Coates, Khalifé, Kidjo, Bibb

Eh bien, que s’est-il passé durant l’Audiofil 076 ?
Du bizarre (John & Yoko en 1969, ça dépote toujours !), de l’inclassable (Oliver Coates, violoncelliste ami et collaborateur de Jonny Greenwood… mais si ! un cinquième de Radiohead, habitué des bandes-originales de film et de musique contemporaine), de l’inracontable (Rami Khalifé, je tente, entre Gonzales et Orient, Sakamoto et Liban).

Du doux dingue aussi (Annegarn, toujours), de l’hommage inversé (Kidjo reprenant un Talking Heads afrocentré…) du bluesman anti Trump (Eric Bibb).
Et bien sûr une bonne dose de jazz et de classique, le tout à retrouver dans la désormais habituelle playlist…

… Mais pas de raton laveur… !?

 

Chroniques BD : on a lu pour vous…

1. Une terrifiante aventure de Mickey Mouse : Horrifikland (cote : BD MIC / rayon jeunesse)

Glénat publie un nouvel album dans sa collection “Disney by Glénat” en collaboration avec le géant américain. Le neuvième depuis la parution en 2016 de Une mystérieuse mélodie. On y retrouve Lewis Trondheim au scénario, un habitué de la collection (trois albums sur neuf à son actif). Rien à redire au niveau de l’histoire. Trondheim respecte le cahier des charges d’une version luxueuse de Mickey Parade. Il s’amuse à accentuer les traits de caractère des trois héros : Mickey est un peu trop sûr de lui, Dingo stupidement drôle et Donald froussard à l’excès au lieu d’être colérique. C’est qu’il fallait bien un poltron dans la bande pour rendre comique l’exploration du parc d’attractions Horrifikland, dans laquelle les trois amis se sont embarqués. La mise en image est assurée par Alexis Nesme qui livre des cases magnifiques : couleurs chatoyantes, patine délicieusement vintage, et  décors biscornus dignes d’un Tim Burton. Pour petits et grands !

Extrait à découvrir sur le site de l’éditeur


2. LE PRINCE ET LA COUTURIÈRE (COTE : BD WAN / RAYON ADOS)

Féminin, masculin, non-binaire… ces derniers temps, il est de bon ton de remettre le genre en question. Le prince et la couturière de la dessinatrice américaine Jen Wang surfe gentiment sur cette vague transgressive. Gentiment parce que l’approche n’est pas scandaleuse, qu’elle reste très grand public, et qu’elle n’est pas sexuellement orientée. On s’explique : dans une fin dix-neuvième idéalisée, le prince Sébastien de Belgique séjourne à Paris. Un grand bal est organisé pour que le jeune monarque choisisse sa future épouse. La nouvelle met en émoi toutes les demoiselles à marier. Ça c’est la version officielle. Parce qu’en coulisse, le prince reluque les robes des donzelles. Oui, vous avez bien lu : le prince Sébastien aime les robes. Il se travestit et court les nuits parisiennes en compagnie de sa nouvelle couturière, la dévouée Francès. Une amitié solide unit ces deux-là. Voire plus si affinité. Jusqu’au jour où le talent de Francès ne peut plus se contenter du secret…
Des héros attachants, une histoire tendre malgré une fin invraisemblablement tolérante pour l’époque décrite, le tout servi par un graphisme agréable qui n’est pas sans rappeler la patte Disney des années 60-70. Primé au festival d’Angoulême 2019.


3. Le dieu vagabond (cote : BD DOR / rayon adultes)

Que d’influences dans cette bande-dessinée de l’italien Fabrizio Dori ! Un véritable voyage visuel à travers l’histoire de l’art. Les cases magnifiquement travaillées sont autant de tableaux où se mêlent céramiques grecques, estampes japonaises, préraphaélisme, paysages “van-goghiens”, fantastique “blakien”, silhouettes “klimtiennes” et tant d’autres choses. La formation aux Beaux-Arts de l’auteur est palpable. Côté scénario, on est encore dans l’évocation des grands anciens : on pense à Nijinski dans l’Après-midi d’un faune, aux épopées antiques, à Dante, à John Milton… mais pas de façon grandiloquente. Plutôt avec malice et loufoquerie. Et un peu de nostalgie aussi. La nostalgie d’un âge d’or oublié, d’un monde païen où l’on communiait avec l’univers et avec le sacré. Eustis, le héros, n’est pas qu’un dieu maudit. Il n’est pas qu’un clochard céleste faisant l’apologie de la marginalité. Il représente cette part à la fois sauvage et divine que nous portons tous en nous. Une part qui ne trouve plus sa place dans ce monde désormais aveugle à la magie de la vie…

 

Coup de ♥ littérature adulte : Fabcaro sort de sa bulle !

Et oui nous parlons bien du même auteur, Fabrice Caro alias Fabcaro, celui qui nous a fait rire dans la bande-dessinée Zai Zai Zai, unanimement plébiscitée. L’auteur de BD signe cette fois son deuxième roman Le discours, publié aux éditions Gallimard dans la collection Sygne.
Très agréable à lire, il nous plonge dans un interminable repas de famille. Le récit à la première personne d’un huis clos familial, mêlant mélancolie et comédie, au cœur des tribulations intérieures d’un “quadra” en quête d’espoir.

Cet antihéros, Adrien, fête ses quarante ans chez ses parents en présence de sa sœur Sophie et de son futur beau-frère Ludovic. Entre gratin dauphinois et échanges sans intérêts, Adrien se livre alors à un réel combat intérieur pour survivre à ce déjeuner familial anxiogène. Et le coup de grâce est donné dès le début du repas, lorsque justement Ludovic, le beau-frère,  exprime une requête auprès d’Adrien, qui va prendre des proportions démesurées : “Tu sais, ça ferait très plaisir à ta sœur si tu faisais un petit discours le jour de la cérémonie.” 
Plutôt introverti et mal dans sa peau, il n’en fallait pas moins pour anéantir ce quarantenaire. Parler en public devant un parterre d’invités aux têtes inconnues, pendant la cérémonie de mariage de sa sœur, c’est plus qu’il ne peut supporter ! Et puis comment lui demander ça à lui, aujourd’hui, alors qu’il vient de se séparer de Sonia ? Comment vanter l’amour et l’engagement alors qu’il navigue lui-même dans les flots d’une récente rupture ?

C’est avec un style simple, direct, sans fioritures, que Fabrice Caro fait passer de belles émotions où se mêle une bonne dose d’humour. Il manie à merveille le running gag et l’art de la chute. Il sait aussi soudainement partir en vrille dans l’absurde. Au passage, il raille la mièvrerie contemporaine, type “la vie est un vélo rouge sans petites roues”, les petites lâchetés amoureuses au temps du SMS, et les convives insupportables qui vous parlent du permafrost pendant des heures.

En un mot comme en mille, c’est bien la première fois qu’on aurait aimé qu’un discours de mariage soit plus long ! Le discours est en quelque sorte un panaché de tous nos petits travers relationnels, de notre incapacité à communiquer nos failles, un roman qui raconte l’Humain et où l’on rit du début à la fin en s’apercevant que, finalement, c’est peut-être bien de nous dont on rit le plus…

Référence :
Le discours, de Fabrice CARO, éditions Gallimard (2018)
Cote : R. CAR

On a dompté LE POUVOIR DU CHIEN de Thomas Savage

“On est ce qu’on est, on fait ce qu’on est obligé de faire, et on finit comme le sort le veut.”

Il y a des héros de romans qui sont de véritables ordures. Vous devriez les haïr. Et pourtant vous vous attachez à eux. Vous êtes à l’affût de leur prochain coup bas.
C’est le cas de Phil Burbank, cow-boy quadragénaire mis en scène par Thomas Savage dans son Pouvoir du chien. Disons-le sans ambages : Phil est un beau salopard. Personne ne trouve grâce à ses yeux. Ni les “chochottes”. Ni les Juifs. Ni les Indiens. Ni ces étrangers naïfs qui envahissent les terres du far-west sans se douter de ce qui les attend. Personne donc, sauf Bronco Henry, le cow-boy qui l’a formé dans sa jeunesse et que Phil a érigé en modèle de virilité. Et un peu aussi son frère George, surnommé affectueusement “Gras-double”, avec qui Phil gère le ranch familial.

Le pouvoir du chien décrit un univers triplement rude. Rude le paysage. Rude le climat. Rudes les hommes. Il s’ouvre sur une scène choc qui donne le ton : la castration des bœufs, orchestrée par un Phil expert en la matière. S’ensuit une autre castration : celle du brave docteur Johnny Gordon. Castration morale cette fois-ci. À laquelle Phil (encore lui) n’est pas totalement étranger. Mais qui poussera tout de même le brave toubib au suicide.

Alors quand “Gras-double” s’entiche de la veuve du défunt et qu’il la ramène au ranch, c’est comme une déclaration de guerre. Mais pas une guerre avec du bruit et de la fureur. Une guerre psychologique qui prend des allures de tragédie grecque, et dont la clé pourrait bien être Peter, le fils du toubib trépassé.

Si le livre fut salué par la critique à sa sortie, il ne rencontra pas le succès auprès du public. Peut-être parce qu’il dynamite le stéréotype du cow-boy au grand cœur et interroge les limites de l’Amérique profonde des années vingt  : quelle place pour les femmes dans ce monde où testostérone fait loi ? Quelle vie pour les Indiens spoliés ? Quid du rêve américain dans ces territoires arides qui prennent plus qu’ils ne donnent ?

FICHE TECHNIQUE :

Titre : Le pouvoir du chien
Auteur : Thomas Savage
Pays : États-Unis
1ère année de publication : 1967
Éditeur : Belfond

Cote : R. SAV

On en parle ? #2

On en parle ? Sélection de films autour de l’actu
Semaine du 4 mars 2019

Parce que nommer c’est faire exister, donner à voir, clamer à la face du monde, nous vous proposons à l’occasion de la Journée Internationale pour les Droit des Femmes une sélection de films qui portent (fièrement !) en titre le prénom de leur héroïne.

Aurore, de Blandine LENOIR (2017)
Jackie, de Pablo LARRAIN (2016)
Julieta, de Pedro ALMODOVAR (2016)
Tamara, d’Alexandre CASTAGNETTI (2016)
Carol, de Todd HAYNES (2015)
Fatima, de Philippe FAUCON (2015)
Marguerite, de Xavier GIANNOLI (2015)
Lucy, de Luc BESSON (2014)
Gloria, de Sebastian LELIO (2013)
Joséphine, d’Agnès OBADIA (2013)
Augustine, d’Alice WINOCOUR (2012)
Wadjda, d’Haifaa AL-MANSOUR (2012)
Martha Marcy May Marlene, de Dean DURKIN (2011)
Chloé, d’Atom EGOYAN (2009)
Juno, de Jason REITMAN (2007)
Marie-Antoinette, de Sofia COPPOLA (2006)
Elizabeth, de Shekhar KAPUR (1999)
Thelma et Louise, de Ridley SCOTT (1991)
Thérèse, d’Alain CAVALIER (1986)
Anna, de Pierre KORALNIK (1967)
Eva, de Joseph LOSEY (1962)
Lola, de Jacques DEMY (1960)
Ariane, de Billy WILDER (1957)
Sissi, d’Ernst MARISCHKA (1955)
Sabrina, de Billy WILDER (1954)
Monika, d’Ingmar BERGMAN (1953)
Eve, de Joseph L. MANKIEWICZ (1950)
Naïs, de Raymond LEBOURSIER (1945)
Laura, d’Otto PREMINGER (1944)
Rebecca, d’Alfred HITCHCOCK (1940)
Amanda, de Mark SANDRICH (1938)

Pour télécharger la filmographie, cliquez ici.

Retour sur les écoutes musicales du 23 février 2019 (Audiofil 075)

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The Beatles

L’Audiofil 075 fut particulièrement technique. Cette fois-ci c’était au tour de Paule de jouer les maîtres de cérémonie. Paule qui s’est attaquée à la rythmique et nous a proposé six morceaux plus ou moins connus (“Money” de Pink Floyd, “All you need is love” des Beatles…), basés sur une métrique atypique. Par exemple : 2 mesures de 7/4, 2 mesures de 4/4 et 1 mesure de 7/4 pour le couplet d’un simple morceau pop… croyez-nous sur parole, c’est osé !

Pochette du single

Le côté barbare, mathématique et ardu de la chose peut paraître décourageant. La musique repose pourtant sur ces briques. Si jouer au maçon pendant deux heures en a rebuté certains, d’autres se sont bien amusés. Passionnant en tout cas. Merci à Paule pour son énorme travail de recherche et sa pédagogie !

Elisapie Isaac

Pour nous remettre du comptage frénétique de la mesure, il y avait encore Elisapie, une chanteuse canadienne inuit, ainsi que Hermoto Pascoal, un grand jazzman brésilien hélas méconnu aujourd’hui.

Hermoto Pascoal

Si vous aussi vous souhaitez vous exercer à la rythmique, amusez-vous donc avec la playlist : comptez !
Ou bien, si vous préférez, ne comptez pas et laissez vous porter par les nuages…

“Ce nuage… Ce nuage… On dirait l’Irlande…”