Thématique « 14-18 » – novembre 2018

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Les quatre dernières années (2014-2018) ont été le théâtre de diverses commémorations, à l’occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale.

Ces commémorations se terminant avec le 11 novembre 2018, date de l’Armistice, la Médiathèque de Lattes propose à ses adhérents une large sélection d’ouvrages sur le thème de la Grande Guerre, dont les romans et documentaires adultes présentés dans cet article.

 

 

Retour sur les écoutes musicales du 27 octobre 2018 (Audiofil 071)

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Charlie Parker

Lors de l’Audiofil 071, un autre de nos fidèles participants a joué les animateurs d’un jour : Michel. Ce dernier nous a concocté une mini-thématique sur le thème « Génie ou folie ? »… chez les musiciens, of course !

Thelonious Monk

Les vies sur le fil de quatre artistes de jazz ont été abordées. Et non des moindres : Charlie Parker, Thelonious Monk, Chet Baker et Charlie Mingus.

Chet Baker

Côté chanson française, Brigitte Fontaine était l(‘in)digne représentante de la folie autoproclamée.
Le tout évidemment appuyé d’extraits musicaux qui n’ont pas manqué de faire réagir l’assistance.

Charlie Mingus

La prochaine fois, n’oubliez pas que les écoutes musicales auront lieu exceptionnellement l’après-midi (à partir de 13h30) pour cause de Métropole en Jeux le matin…

Brigitte Fontaine

Que d’activités pour un seul et même jour, nous direz-vous.
Mais quel jour au fait ?
Le samedi 24 novembre, bien entendu !

C’est qu’on vous gâte à Lattes !

 

Acquisitions littérature adulte – novembre 2018

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On ne sait pas vous, mais nous, à la Médiathèque, on n’a envie que d’une chose en ce moment : de cocooning. À cause de ce temps gris et maussade, bien sûr.

Et quoi de mieux, pour faire du cocooning, qu’un bon roman ?
Un plaid moelleux et un thé chaud accompagné de biscuits aux épices, peut-être ?

Alors, pour le thé et les biscuits, on ne peut pas grand-chose pour vous. En revanche, pour les bons romans, on a de quoi vous satisfaire ! En voici plus de soixante, tout beaux, tout neufs, à déguster pendant vos après-midi de détente !

Parmi eux, vous retrouverez une première vague d’ouvrages appartenant à la rentrée littéraire 2018.
Notamment le Frère d’âme de David Diop, en lice pour pas moins de quatre prix littéraires, dont le Goncours et le Renaudot.

 

 

Acquisitions documentaires adultes – novembre 2018

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La vingtaine de nouveaux documentaires présentés ici s’axe autour de quelques thèmes : la santé (maladies neurodégénératives, handicap, arthrose, sommeil…), le travail et les concours, l’Europe et les migrations.

Pourquoi ce choix ? Parce qu’avec l’arrivée de nouvelles étagères durant l’été, un tri a été fait dans les documentaires. Beaucoup ont été remisés, à cause de leur obsolescence. Il faut dire que ces dernières années, des progrès significatifs ont été réalisés dans le domaine médical. Pour le reste, le contexte économico-socio-politique mondial a favorisé l’apparition de nouveaux phénomènes ou de nouvelles lois. D’où nécessité d’actualiser l’offre documentaire de la Médiathèque.

Cette mise à jour du fond se poursuivra tout au long de l’année 2019, mais n’empêchera pas quelques originalités, en réponse, notamment, à vos suggestions d’achat.

 

 

On a eu le vertige avec VANGO de Timothée de Fombelle

Le Graf Zeppelin

 

« Il s’était fait à l’idée d’un Vango en creux, un peu terne, sans la moindre aspérité et, tout à coup, il avait l’impression de poursuivre un caméléon globe-trotter qui lui tirait une langue multicolore. »

Notre-Dame de Paris

Dans un article du mois de septembre, le magazine Lire met en lumière les nouvelles pratiques de lecture des familles françaises. Ces pratiques permettent un véritable décloisonnement des genres. Parents et enfants n’hésitent pas à échanger leurs livres cultes. Les auteurs fétiches des uns deviennent ceux des autres. Ou quand la littérature permet une réconciliation des générations…

L’écrivain Timothée de Fombelle illustre parfaitement ce phénomène. D’abord édité comme un ouvrage jeunesse, son diptyque Vango a ensuite paru au format poche sans discrimination d’âge.

Salina, îles éoliennes

Mais qui est Vango exactement ? C’est ce que le héros qui se cache sous ce sobriquet va tenter de découvrir. Mystérieux, farouche, insaisissable, Vango cherche à lever le voile sur ses origines. Pendant près de deux fois quatre-cent pages, cette énigme va tenir le lecteur en haleine. Mais pas que !
L’épopée de Vango, c’est aussi celle du monde d’entre-deux-guerres. C’est la montée du nazisme en Allemagne, la Russie de Staline, les Amériques avec leurs gangsters et le fantôme de la prohibition.

Empire State Building

C’est aussi des lieux qui font rêver : les îles éoliennes où Vango a échoué avec sa nourrice lorsqu’il était enfant, le monastère caché d’Arkudah, le zeppelin du commandant Eckener ou le domaine écossais d’Everland. On y croise une multitude de personnages secondaires, le plus souvent loufoques et attachants. Pour chacun, l’auteur a imaginé une ligne de vie complexe qui va croiser de près ou de loin celle de Vango et s’en voir perturbée.

Ecosse

Avec cette œuvre qui ne laisse pas une minute de répit, Timothée de Fombelle se révèle le digne héritier de Dumas, Verne ou Leroux. Il mêle astucieusement Histoire, aventure, voyage et humour dans une langue raffinée et néanmoins moderne.
À consommer sans modération, de zéro à quatre-vingt-dix-neuf ans !

 

Références : Vango, Timothée de Fombelle, éditions Folio

Tome 1 : Entre ciel et terre
1ère année de publication : 2010
Cote : R. FOM 1


Tome 2 : Un prince sans royaume
1ère année de publication : 2011
Cote : R. FOM 2

 

Coup de ♥ musical : EGYPT STATION de Paul McCartney

Or donc, voici le héros revenu, cinq ans après New et sa poignée de titres lâchée en obole. Et Sisyphe repart en promo gaiement pour cet opus qui divisera. D’un côté que dire d’un type qui a forgé les tables de la Loi ? Il se répète, tout ici pourrait se retrouver sur ses cinq premiers disques, hormis certains sons et quelques cordes à la Björk.

Alors Papi Paul bégaye ? Non car de l’autre côté on a affaire à un album divers mais dense où tout est bon (rare chez lui : Ram, Band & Chaos, pas plus).

Et sa voix morte ? En puissance il pousse toujours le bougre (« Caesar rock », magnifique lien entre « Smile Away » et Talking Heads) mais en douceur, on souffre ensemble. Sinon le long morceau anti Trump à tiroirs tient plus que la route, bien supérieur à ce qu’il a pu livrer ailleurs (« Morse Moose »…), idem pour le medley final.

Paul et sa défunte femme Linda dans l’épisode des Simpson de 1995 « Lisa la végétarienne »

Astuces, maîtrise, pêche, finesse, MÉLODIES. Le carton est plein et le choc tel qu’on peut presque parler d’aboutissement. N’importe qui (Lemon Twigs ?) aurait écrit le moindre de ces titres, on hurlerait au génie… En tout cas, une paye qu’on n’avait pas écouté un nouveau Macca dix fois d’affilée en deux jours. Impressionnant !

Titre « I don’t know » extrait de l’album

FICHE TECHNIQUE :
Titre : Egypt station
Artiste : Paul McCartney
Label : Capitol Records
Année de publication : 2018

Cote : 2 MCC

On a été happé par UN OCÉAN, DEUX MERS, TROIS CONTINENTS de Wilfried N’Sondé

« L’esclavage était une gangrène qui nous menaçait tous, sa logique consistant à redéfinir la nature humaine à sa guise. »

Il y a des livres dont vous appréciez la lecture.
Il y a en d’autres qui vous mettent de véritables claques.
Un océan, deux mers, trois continents fait partie de ceux-là. Son style tragique et puissant, la gravité de son sujet, en font un véritable chef-d’œuvre.

On pourrait réduire l’ouvrage de Wilfried N’Sondé à une énième dénonciation de l’esclavage. Ou comment un authentique prêtre congolais du XVIème siècle est envoyé en ambassade auprès du Pape, et découvre l’horreur du commerce humain sur le navire négrier censé le transporter. Son périple ne lui épargnera aucune vicissitude ni aucune désillusion. Réduit à l’impuissance, il fera néanmoins preuve d’une détermination sans faille en ne perdant pas de vue sa mission, dans laquelle il voit le salut du peuple africain.

Buste de Nsaku Ne Vunda au Vatican

Mais le thème prédominant de Un océan, deux mers, trois continents est peut-être moins l’esclavage que la violence. Violence d’une époque en particulier et de l’Homme en général. Parce qu’il n’y a pas que les Africains qui souffrent de la situation. Et qu’il n’y a pas que les Européens qui profitent du trafic. N’Sondé n’hésite pas à dénoncer l’implication des premiers comme le calvaire des seconds. Tous sont les maillons d’un système infernal qui broie l’humain et le transforme en instrument, en accessoire ou en objet. Un procédé qu’utilise une autre institution présente dans le livre : l’Inquisition.

Au milieu de tant d’atrocités, N’Sondé nous accorde quelques bouffées d’oxygène. D’abord par le souvenir d’une Afrique lumineuse et syncrétique, image du paradis perdu. Ensuite par l’aventure, car le périple du prêtre Dom Antonio Manuel, né Nsaku Ne Vunda, en reste une. Enfin, par ces fragiles lueurs d’humanité rencontrées au milieu de l’horreur, l’une d’elles portant le nom de Martin…

FICHE TECHNIQUE :
Titre : Un océan, deux mers, trois continents
Auteur : Wilfried N'Sondé
Pays : Congo
1ère année de publication : 2018
Éditeur : Actes Sud

Cote : RH. NSO

Coup de ♥ DVD : LES BÊTISES, de Rose & Alice Philippon

Des fameux bonbons cambrésiens, Les bêtises en ont la fraîcheur et la douceur. Juste ce qu’il faut de sensibilité pour aborder un sujet délicat : l’adoption. François (Jérémy Elkaïm, lunaire et désarmant de candeur) est prêt à tout pour rencontrer sa mère biologique. Même à se faire passer pour un serveur embauché à l’occasion d’une fête donnée chez elle. De maladresses en bévues, cet invité surprise va chambouler la réception, qui va prendre une tournure pour le moins inattendue…

Premier film des sœurs Philippon, cette comédie porte un regard tendre sur la famille, ses petits secrets et ses gros arrangements. Et quelle famille : Jacques Weber (le père, débonnaire), Anne Alvaro (la mère), Jonathan Lambert et Alexandre Steiger (les frères) y campent une galerie de personnages haut en couleurs. Sans oublier Sara Giraudeau, la (pauvre !) barmaid et binôme de François pour qui elle va vite prendre fait et cause malgré sa gaucherie…

Et l’oncle ? C’est Tati bien sûr, dont la fantaisie et le burlesque imprègnent le film. Sa folie douce infuse petit à petit, jusqu’à une scène finale désopilante… Un film léger et pétillant comme du champagne !

Référence
Les bêtises, de Rose et Alice PHILIPPON (2015)
Cote : F PHI

Alors ? Il était comment Lewis Trondheim ?!

Éh oui, c’était bien lui, vous l’avez raté ! Pourtant ce jour était à marquer d’une pierre blanche !
Discussion avec Trondheim et Findakly…

L’inénarrable Lewis Trondheim, l’auteur aux presque deux cents albums (plus de cent disponibles à la Médiathèque) était présent samedi 22 septembre en nos murs pour une rencontre-dédicace. Son épouse Brigitte Findakly, coloriste et auteur des Coquelicots d’Irak, était là elle aussi. Le public présent (une trentaine de personnes) a d’ailleurs été particulièrement sensible à cette dernière œuvre qui a été longuement évoquée. Lewis en a assuré la partie graphique, délaissant pour un temps le style animalier. L’attachement de Brigitte aux Coquelicots d’Irak, qui s’inspire de son enfance passée dans ce pays, était palpable.

Trondheim et Findakly en pleine dédicace…

Lewis Trondheim a ensuite évoqué son travail, mais également sa formation en autodidacte. À cette occasion, il a encouragé le public à ne pas censurer ses impulsions artistiques et à dessiner le plus possible d’après nature. Pour lui, c’est une des clés du progrès. Puis Lewis est revenu sur son rôle d’éditeur qu’il joue non seulement chez l’Association, maison qu’il a cofondée en 1990, mais également pour le compte d’autres célèbres enseignes lui ayant confié la direction de collections. L’auteur n’a pas caché la liberté dont il jouissait dans cet exercice. Il a confié qu’il choisissait les livres à éditer non pas en fonction de leur potentiel commercial mais à l’affect.

Trondheim et Findakly avec l’équipe de la médiathèque et la librairie Azimut…

Au fil de la conversation, d’autres grands noms de la bande-dessinée ont été mentionnés, notamment Marjane Satrapi (Persépolis) ou Joann Sfar (Le chat du rabbin), l’anecdote la plus croustillante restant le quiproquo provoqué par Riad Sattouf (L’arabe du futur, Les cahiers d’Esther) avant la décoration de Lewis comme Chevalier des Arts et des Lettres.

Pièces de la mini exposition visible en médiathèque…

En conclusion de la rencontre, Brigitte Findakly et Lewis Trondheim ont répondu aux questions de l’assistance, puis ont dédicacé leurs albums pour le bonheur de tous.
Un immense merci aux deux auteurs, pour leur disponibilité, leur gentillesse et l’humilité qu’ils ont su conserver malgré l’immensité de leur œuvre et les multiples distinctions qu’ils en ont tirées.
Merci également au public présent, à Frédéric pour avoir partagé ses photographies, et à notre partenaire la Librairie Azimuts !

Vivement la prochaine rencontre BD !
Autres pièces de la mini exposition…

 

PS : nous savons maintenant à quelles espèces appartiennent les oiseaux qu’utilise Lewis Trondheim pour représenter son épouse et lui-même. Une perruche pour Lewis, une cigogne pour Brigitte… avis aux amateurs !

 

Retour sur les écoutes musicales du 29 septembre 2018 (Audiofil 070)

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Bobby McFerrin

L’Audiofil 070 a eu lieu samedi dernier (le 29 septembre) avec 16 participants. Pour cette première de la saison, nous avons balayé les nouveautés de tous genres et inauguré les points techniques de cette année avec la gamme pentatonique (5 notes) aidés visuellement par Bobby McFerrin, son sens de l’improvisation et de la pédagogie.

Affiche de la série « Le maître du haut château »

Vous retrouverez tous les morceaux diffusés pendant la séance dans la playlist ci-dessus, notamment le générique de la série télévisée Le maître du haut château dont nous avons longuement parlé.
Comme un fait exprès, le livre éponyme de Philip K. Dick, qui a servi de base à la série télévisée, est la clé de voûte de notre thématique sur l’Uchronie.
Coup de pub opportuniste ? Non, seulement info…

Rendez-vous le 27 octobre, à la Sainte-Emeline (dont la gelée tue la vermine…), pour les prochaines écoutes !

 

Coup de ♥ BD : DANS LA COMBI DE THOMAS PESQUET de Marion Montaigne

Le 2 juin dernier, le Français Thomas Pesquet, 38 ans, astronaute, rentrait sur Terre après avoir passé 6 mois dans la station spatiale internationale. La réalisation d’un rêve d’enfant pour ce type hors-norme qui après avoir été sélectionné parmi 8413 candidats, suivit une formation intense pendant 7 ans, entre Cologne, Moscou, Houston et Baïkonour…


Marion Montaigne dresse, dans ce « presque » roman graphique, un portrait très imagé, un rien parodique, intéressant et drôle de l’astronaute Thomas Pesquet. Avec un style très loin du dessin académique, Marion Montaigne contribue pourtant à faire comprendre tous les aspects du quotidien d’un astronaute.

Elle nous invite à suivre les longs préparatifs de son vol, à l’ESA, au CNES,  à la Nasa (USA), à la cité de l’espace et au centre Youri Gagarine en Russie. Elle raconte sa vocation, son admission, ses attentes, sa formation, ses doutes, sa vie quotidienne, ses compagnons d’équipage pendant et après son séjour dans l’espace, achevé début juin 2017.

Cette histoire, pour laquelle Thomas Pesquet a laissé carte blanche à Marion Montaigne tout en portant un regard complice, n’est pas une BD documentaire « ordinaire », mais un ouvrage de vulgarisation – un peu déjantée – sur la mission Proxima et ses enjeux.

Extrait à découvrir sur le site de l’éditeur

Références :
Titre : Dans la combi de Thomas Pesquet
Auteur : Marion Montaigne
Éditeur : Dargaud
Année de publication : 2017
Cote : BD MON

On s’est ressourcé avec LA PÉNINSULE AUX 24 SAISONS de Mayumi Inaba

« Les choses changent, les choses passent, et c’est bien ainsi. Ce n’est pas l’homme qui ajoute ou qui retranche, c’est la nature. »

 

Qui n’a jamais eu envie de tout plaquer pour se mettre au vert ? Certains osent sauter le pas, écœurés par le rythme de dingue que nous impose la vie citadine. Au Japon aussi, on observe ce phénomène. Là-bas comme ailleurs, le retour à la campagne est motivé par un besoin d’authenticité. C’est devenu tellement tendance que même les mangas s’emparent du sujet.

Mais La péninsule aux 24 saisons n’est pas un manga. C’est un roman à caractère autobiographique. On pourrait même le qualifier de réflexions. Mieux encore de méditations, pour rester dans l’ambiance zen. Ces méditations sont inspirées par l’installation de l’auteure sur la presqu’île de Shima, loin de la folie de Tokyo. Pendant un an, l’auteure va vivre au rythme de la nature et de ses vingt-quatre saisons, dont elle découvre le principe grâce à un calendrier traditionnel. Les vingt-quatre saisons tiennent davantage compte des multiples changements de la nature. Elles guident pas à pas celui qui tire sa subsistance de la terre.

Dans la presqu’île de Shima, on réapprend la lenteur. Les petites choses qui s’y déroulent sont anodines : le rucher de la voisine, la vieille barque échouée dans le marais, les moustiques et la chaleur assommante, la décharge sauvage, le séjour de la mère vieillissante, les lucioles à la nuit tombée, la fête au milieu des bambous, le cimetière des camélias… autant de tableaux qui poussent l’auteure à s’interroger sur la vie -la sienne et celle des autres-, sur la mort, sur tout ce qui passe, s’enfuit, s’écoule, ainsi que sur le rapport de l’homme à son environnement.
Simple et poétique comme un haïku.

 

FICHE TECHNIQUE :
Titre : La péninsule aux 24 saisons
Auteur : Mayumi Inaba
Pays : Japon
Editeur : Philippe Picquier
1ère année de publication : 2014

Cote : R. INA

 

Thématique « Uchronie » – automne 2018

Carte des États-Unis inspirée du Maître du haut château de Philip K. Dick…

L’Uchronie est un genre artistique qui imagine ce que serait le monde si le cours de l’Histoire avait été différent.
On peut résumer l’Uchronie par la question « Et si… ? » : et si l’empire romain n’avait jamais été démantelé ? Et si les Nazis avaient gagné la deuxième guerre mondiale ? Et si JFK n’avait pas été assassiné ?

À l’origine, l’Uchronie proposait des alternatives plausibles à l’Histoire. Désormais, elle verse volontiers dans le merveilleux, en englobant d’autres sous-genres, tel que la Fantasy historique. Ici, on mélange des éléments historiques à des éléments fantastiques : et si les Anglais avaient recouru à la magie des fées pour combattre Napoléon ? Et si les extraterrestres avaient débarqué pendant l’exposition universelle de Paris ? Et si Richelieu avait possédé une armée de dragons ?

Les différents secteurs de la Médiathèque s’associent pour vous faire découvrir ce genre un peu fou, mais néanmoins passionnant.

Littérature adulte :

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Littérature jeunesse :

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Cinéma :

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Bande-dessinée :

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