En attendant le retour des écoutes musicales… épisode 2

À la demande générale, voici une deuxième (et dernière) playlist en ligne chez nos amis pourvoyeurs (en un seul mot, SVP) de YouTube. Profitez et abusez-en, empilez vos commentaires sur l’immense tas déjà arrivé (humour) et dégustez cet avant-goût des vraies écoutes musicales avec des morceaux de mauvaise foi et d’émotion brute dedans.
Alors, qui, que, quoi dans cette playlist ? En tout cas une sélection très paritaire, sans faire exprès (un jour on se programmera un petit 100% dames ou messieurs, vous verrez, ça passe très bien).
Notre préférée du lot, c’est la jeune Dodie dont tous les clips cheap du premier album sont tournés dans une voiture. Du Billie Eilish calme et intimiste.
Dans la famille Les filles spirituelles de… on a Laura Marling (Joni Mitchell, encore et toujours) et ses accords de voix, ainsi que Clara Luciani (Françoise Hardy) avec sa pop solaire et sophistiquée.
Dans la famille Les héritiers de Zappa : Pourquery et Winfeld, avec des angles jazz et différents.
Dans la famille Beaux bizarres : l’inclassable français Blundetto et le hors concours Xenakis, servis par la percussionniste Adélaïde Ferrière (écoutez de 06:38 à 10:06 si vous êtes pressés…).
Quant aux allemands Weber et Richter (du déjà cité Black mirror), c’est du classique, ou futur classique, 1826 pour l’un, 2016 pour l’autre.

Voilà, bonne écoute, bonne fin d’été farniente ou hyperactive et au plaisir de se revoir en chair et en os, le samedi 25 septembre (oui, 2021) pour l’Audiofil 084 qui fera date (et heure : 10h00) !

01

“When”
Dodie
Tiré de l’album Build a problem, 2021


02

“Paseo”
Blundetto
Tiré de l’album Good good things, 2020


03

“Held down”
Laura Marling
Tiré de l’album Song for our daughter, 2020


04

“On reflection”
Max Richter
Tiré de l’album Black Mirror, Nosedive, 2017


05

“Psaphha”
Iannis Xenakis, Adélaïde Ferrière
Tiré de l’album Contemporary, 2020


06

“Revolutions”
Thomas de Pourquery, Supersonic
Tiré de l’album Sons of love, 2016


07

“Le reste”
Clara Luciani
Tiré de l’album Cœur, 2021


08

“Fish”
Kathrine Windfeld Big Band
Tiré de l’album Orca, 2020


09

“Oberon”
Carl Maria von Weber, Georg Solti
Tiré de l’album Symphony No.5, 2017


10

“Phoenix (il y aura un matin)”
Catastrophe
Tiré de l’album La nuit est encore jeune, 2017

 

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En attendant le retour des écoutes musicales… épisode 1

Vous ne sentez pas ? Le parfum du retour à la vie d’avant ?

Déjà la réouverture des tables de lecture permettra à nos adhérents de profiter de la climatisation pendant l’été. Et bientôt, les animations… en septembre, c’est sûr, elles recommenceront… oui, enfin, disons qu’on croise les doigts pour qu’il en soit ainsi ! (amen)
Et justement, qui dit « animations » dit, entre autres choses, « écoutes musicales ». Ces dernières ont attiré au fil des ans une société de belles personnes, adeptes d’ondes éclectiques, de franches rigolades et de critiques acerbes.
C’est à ceux-là que nous pensons en proposant ces écoutes musicales à distance, sous forme de playlists au fil de l’été.
On commence aujourd’hui avec une sélection de 10 titres qui n’ont pour seul point commun que notre volonté d’attirer sur eux votre attention.
Et pour vous mettre dans l’ambiance studieuse des écoutes en présentiel, nous avons noté ci-dessous quelques informations clés pour chaque titre, en style télégraphique.
Imaginez « Jijim », notre irremplaçable maître de cérémonie, vous les susurrer à l’oreille de sa douce voix…

01

“Ninguém solta a mão de ninguém”
Lucas Santtana
Tiré de l’album O Céu é Velho Há Muito Tempo, 2019

Santtana (2T) né en 1970, à Salvador, Brésil.9ème album. Héritier des Tropicalistes, fils d’un producteur. "Personne ne lâche la main de personne"  consigne de l’époque des dictatures. Forme samba, détachée, peu de fioritures contrairement aux autres albums. Décalage entre paroles dures et musique très douce.

02

“Secret tree”
Perrine Mansuy
Tiré de l’album Vertigo songs, 2012

Née en 1971 Aix. Conservatoire Marseille, développe son sens de l'impro. Duos avec François Cordas (saxo). 1er album. Nombreuses collaborations, spectacles, enfants, jazz.
Ici Marion Portal à la voix. Rythme en 7/16 5/16 ( soit 12/16 en fait) jusqu'à l'arrivée du piano : 6/8 à 1 minute 54. Percussion se transforme en batterie. Tous en rythmique. Seul le piano part en solo. Mélodie : voix. Le complexe est caché sous la voix limpide et "facile".

03

“Stay in L.A.”
Dan Croll
Tiré de l’album Grand Plan, 2020

Né en 1990, étudiant au LIPA (Liverpool Institute for Performing Arts) créé par McCartney. Chansons placées sur des jeux vidéo et des pubs TV (mode de fonctionnement des artistes pour vivre, de plus en plus hélas). 3ème album.
Structure un peu inhabituelle : Couplet-refrain-couplet-refrain-coda. On peut trouver étonnant que des mélodies aussi travaillées ne reviennent pas après leur exposition assez sobre. Final en coda long, répétitif (sur 2 accords) pour casser le morceau, l'embrumer après le côté limpide du début.

04

“San Junipero”
Clint Mansell
Tiré de l’album Black Mirror : San Junipero, 2017

Black mirror : série Netflix britannique de science-fiction se passant dans un futur très proche, épisodes séparés, musiques idem. Particularité : chaque épisode mis en musique par un compositeur différent. BO sort en intégralité, pas toujours en CD d'ailleurs (Sakamoto uniquement en LP par ex.).
Mansell né en 1963 à Coventry (groupe Pop Will Eat Itself). Passé aux films : 40 BO.
Morceau thème légèrement angoissant (à la X files) répétitif (6 notes), variantes dans les timbres, Harmonie sur 2 accords (voire 1). Pure électro, rythmique qui va et vient.

05

“Cesse cesse”
Clou
Tiré de l’album Orages, 2020

Anne-Claire Ducoudray, née en 1983 à Paris. Découverte en 2014 (radio crochet de France Inter) 1er album produit par Dan Levy (The Do). Nommée Victoires Musique en 2020. Influences folk US 70's / chanson française Brassens, Renaud.
Structure basique couplet-refrain x 2. Très court. Mini coda ad lib. Ciselé arpèges ascendants piano, voix-contrechants, cordes sur refrain puis 2ème couplet, basse batterie monolithique, un peu percussion.
Très sobre. Chant à l'avenant, mélodique, précis. Rien ne dépasse, c'est ce qui fait son charme.

06

“Murder ballades : Omie Wise”
Eighth Blackbird
Tiré de l’album Filament, 2015

À propos de Bryce Dessner, compositeur du morceau : né en 1976 aux Etats-Unis. Entre deux mondes : rock (Groupe The National avec son frère) et contemporain. Ami de Sufjan Stevens et Jonny Greenwood (Radiohead) avec lesquels il collabore. Mari de Mina Tindle artiste folk française.
Murder ballades : recueil de 7 pièces pour petit ensemble. Eighth Blackbird : formation musicale piano + cordes.
Thème unisson piano+clarinette-variations contrepoint-thème-variations.
Piano très rythmique. Autres plus en ornement ou mélodiques.

07

“Mayor of Simpleton”
XTC
Tiré de l’album Oranges & lemons, 1989

Groupe Swindon UK formé en 1978. D'abord faux punk, puis rock puissant mélodique puis enregistrement studio uniquement. Après un passage à vide, nouveau succès avec Skylarking 86 et Oranges & Lemons en 1989.
Pop très produite. Enormément de choses à écouter sur des bases très mélodiques, simples mais à tiroirs. Paroles idem.
Coup en l'air du batteur au démarrage. Walking alambiqué de la basse. Guitare sur 2ème temps. Voix en réponse. Coda en spirale-canon.
Morceau sur-vitaminé à réécouter plusieurs fois.
Paroles classiques opposant un amoureux stupide en balance avec le bonheur.

08

“Ebru firat”
Arca
Tiré de l’album Forces, 2018

Duo français composé de Joan Cambon et Sylvain Chauveau. À ne pas confondre avec l’artiste électro Alejandra Ghersi. 5ème album.
Electro. Rythmique jungle. Sons fermés. Piano. Basse et harmonie répétitives.

09

“Hurting each other”
Carpenters
Tiré de l’album Greatest hits 1969-1983 Yesterday once more, 1998

Duo frère et sœur :  Richard né en 1946 à la composition, au piano et au chant ; Karen née en 1950 au chant et à la batterie, morte en 1983 des suites d'une anorexie. 7 albums en tout. Voix hyper placée sans effets mais toujours nette qui porte la chanson.
Le titre pourrait être du Bacharach, mais non.
Evidence de la mélodie. Structure pas si simple. Couplet-prérefrain-refrain. Deux fois puis fondu.

10

“Forget and be”
Leïla Martial
Tiré de l’album Warm canto, 2019

Une découverte de Brigitte, fidèle des Ecoutes Musicales.
Cette vidéo vient des Victoires du Jazz 2020, filmée sans public à la Piscine Molitor.
Leïla Martial née en 84, parents musiciens, collège de Jazz de Marciac. 3ème album.
Morceau : commence folk 2 accords plus 1. Puis break, démarrage des vocaux yodel-trilles, orientaux-indiens rythmiques puis percussifs triples croches (extrême aigu-calme faux flamenco-redescente).
Le chant évoque Meredith Monk, en plus charnel et immergé.
Batteur et guitariste chantent aussi (basse et contrechants).

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Fête des Mères : nos suggestions de lectures…

À l’occasion de la Fête des Mères, voici une quinzaine d’ouvrages illustrant la complexité du rapport filial et de la maternité :

version légère

Les romans feel-good abordent avec bienveillance et optimisme les étapes ordinaires ou dramatiques de la vie d’une mère. Naissance prématurée et départ des grands enfants chez Virginie Grimaldi, reconstruction du lien mère-fille chez Lorraine Fouchet, rapport avec l’enfant survivant après la perte de l’aîné chez Lori Nelson Spielman.

version grave

La disparition de la mère est une épreuve forcément bouleversante comme en témoigne Eric-Emmanuel Schmitt dans une véritable déclaration d’amour à celle qui lui a donné le jour. Blandine de Caunes et Michel Mompontet évoquent avec tout autant d’émotion la fin de vie des leurs, placée sous le signe funeste d’Alzheimer. Quant à Ocean Vuong, il adresse une lettre à sa mère analphabète pour raconter avec crudité et poésie les difficultés de se construire quand on est différent.

version atypique

Il y a mille et une façons d’être mère comme le prouve Marion Brunet avec son héroïne marginale et surprotectrice. Virginie Linhart essaie de comprendre comment le contexte socio-culturel façonne le rapport d’une génération à la maternité, et les dégâts que ce conditionnement engendre sur les suivantes. Kaori Ekuni raconte une mère idéaliste et fantasque, dont le mode de vie devient inacceptable pour l’enfant grandissant. Eliette Abécassis brode une histoire entre mère et fille dans le milieu de la mode, prétexte à de multiples réflexions. Dans un texte court et hybride, Elena Ferrante explore les dérèglements d’une mère rongée par la culpabilité. Enfin, Cécile Pivot évoque la dépression post-partum au travers des personnages de son roman épistolaire.

version historique

Dans la seconde biographie qu’elle lui consacre, Elisabeth Badinter explore la figure de Marie-Thérèse d’Autriche en tant que mère de seize enfants, parmi lesquels la future Marie-Antoinette. Clara Dupont-Monod s’intéresse à Aliénor d’Aquitaine, notamment dans les rapports qu’elle entretient avec son célèbre fils Richard Cœur de Lion. Plus cocasse, Isabelle Duquesnoy imagine les escroqueries d’une abominable marâtre à l’époque de la Révolution Française. Quant à Romain Gary, il mesure sa vie à l’aune de l’amour surdimensionné que lui porte sa mère.

N’hésitez pas à cliquer sur les couvertures des livres pour accéder à leurs fiches descriptives !

La playlist du moment : spéciale « Fête des Mères »

Vous les aimez ? Vous ne le leur dites pas assez ? C’est le moment ou jamais !

À l’occasion de la Fête des Mères, et de l’exposition de poésie qui y est consacrée, nous vous proposons cette gentillette playlist sur le thème des mamans.

Gentillette mais pas trop quand même. Parce qu’on y trouve autant de sucre que d’acide, d’allégro que de lamento, pour témoigner de toute la complexité du rapport à la mère.

Vous le constaterez par vous-mêmes : il n’y a que des vieilleries dans cette playlist. Mais ce sont des vieilleries qui ont au moins l’avantage d’êtres présentes à 85% dans nos rayons !

Pour lancer la playlist, cliquez sur la vidéo ci-dessus.
Pour connaître les détails des morceaux présentés, jetez un coup d’œil ci-dessous.

01

“Maman la plus belle du monde”
Luis Mariano
Tiré de l’album 20 chansons d’or, 2006


02

“Mother”
John Lennon
Tiré de l’album John Lennon / Plastic Ono Band, 1970


03

“Si maman si”
France Gall
Tiré de l’album Dancing Disco, 1977


04

“Mother”
Pink Floyd
Tiré de l’album The wall, 1979


05

“Maman”
Dorothée
Tiré de l’album Maman, 1986


06

“Mother’s day”
Fulanito
Tiré de l’album El padrino, 1999


07

“Les roses blanches”
Berthe Sylva
Tiré de l’album Anthologie de la chanson française enregistrée 1930-1940, 2007


08

“Mother”
The Police
Tiré de l’album Synchronicity, 1983


09

“La mamma”
Charles Aznavour
Tiré de l’album La mamma, 1995


10

“Mother”
Era
Tiré de l’album Era, 1996


11

“La maman des poissons”
Boby Lapointe
Tiré de l’album L’intégrale, 1998


12

“Mother and child reunion”
Paul Simon
Tiré de l’album Paul Simon, 1972


13

“Allô ! Maman, bobo”
Alain Souchon
Tiré de l’album Jamais content, 1977


14

“Mama”
Spice girls
Tiré de l’album Spice, 1996

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La playlist du moment : spéciale « Divas orientales »

Dans un article du 31 mars, le magazine Beaux-Arts attirait l’attention de ses lecteurs sur une future exposition de l’Institut du monde arabe consacrée aux Divas orientales.
Une nouvelle qui tombe à point nommé puisque la Médiathèque de Lattes propose actuellement une grande thématique sur l’Orient.
De là à la playlist spéciale, il n’y avait qu’un pas à franchir. Voici donc notre sélection de 15 Divas orientales, entre recommandations de Beaux-Arts magazine, classiques incontournables et favorites de votre équipe de bibliothécaires.
La majorité des titres présentés est disponible dans nos rayons au secteur Musique.

Pour lancer la playlist, cliquez sur la vidéo ci-dessus.
Pour connaître les détails des morceaux, c’est là-dessous que ça se passe :

01

“Salma ya salama”
Dalida
Tiré de l’album Dalida, 2000


02

“Kelmti horra”
Emel Mathlouthi
Tiré de l’album Kelmti horra, 2012


03

“Ya laure hobbek”
Fairuz
Tiré de l’album Immortal songs, 1993


04

“Ghir enta”
Soaud Massi
Tiré de l’album Deb, 2003


05

“Batwanes beek”
Warda
Tiré de l’album Arabian masters, 1999


06

“Habib galbi”
A-wa
Tiré de l’album Habib galbi, 2016


07

“Ya touyour”
Asmahan
Tiré de l’album Double best, 2013


08

“Dertli”
Azam Ali & Niyaz
Tiré de l’album Sumud, 2012


09

“Temma”
Oum
Tiré de l’album Daba, 2019


10

“Deniz yildizi”
Sezen Aksu
Tiré de l’album Deniz yildizi, 2008


11

“Avec le temps (version arabe)”
Sapho
Tiré de l’album Ferré flamenco, 2006


12

“Hal”
Yasmine Hamdan
Extrait du film Only lovers left alive, 2014


13

“Beautiful tango”
Hindi Zahra
Tiré de l’album Handmade, 2009


14

“Bahlam”
Natacha Atlas
Tiré de l’album Gedida, 1999


15

“Alf leila we leila (short version)”
Oum Kalsoum
1969

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Prix littéraires 2020

Que diriez-vous d’un rapide tour d’horizon des derniers prix littéraires disponibles dans votre Médiathèque ?
On s’est dit que ça pourrait vous intéresser, vu qu’avec l’année que l’on vient de passer, on ne sait plus trop lesquels ont été décernés ou pas !
Dans l’ensemble la plupart des jurys a maintenu la tradition, malgré quelques retards de verdict dus aux confinements successifs.
Au final, c’est pas moins de 16 ouvrages primés au cours de l’année 2020 que vos bibliothécaires vous proposent à l’emprunt. Pas mal hein ?
En plus, la majorité est d’ores et déjà disponible. Seuls le Grand Prix de l’Académie Française (La grande épreuve) et le Goncourt des Lycéens (Les impatientes) devront être attendus. Prévus aux achats de février, ils seront vraisemblablement disponibles au printemps.

 

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Playlist spécial Noël 2020

Ho ho ho…

… comme le gros bonhomme en rouge, nous sommes encore dans les temps pour vous aider à passer un bon réveillon (mais si, c’est possible).
Voici donc notre playlist de Noël, à servir entre la dinde (vegan) et les marrons (chauds).

Vous y trouverez uniquement des ingrédients anglo-saxons. Nous essaierons d’être plus francophones l’an prochain (ceci n’est pas une promesse).

Le Canadien Gonzales est notamment mis à l’honneur avec deux titres au piano. Le dernier album du gaillard bourru est l’un de nos coups de cœur de cette fin d’année.

Vous verrez aussi que nous avons privilégié les voix féminines et les ambiances ouatées, aériennes, contemplatives pour ce moment délicieux où le cosmos se remet en place, implacable, attirant à nouveau notre minuscule vaisseau vers l’été et la lumière.

Comme d’habitude, vous pouvez retrouver la majorité des titres à la Médiathèque : ils sont soit déjà dans notre fonds, soit en chemin.

Mais quittons-nous sur un autre mythe. Après la séparation des Vous-Savez-Qui, Lennon & McCartney n’avaient plus grand-chose en commun, hormis leur catalogue inégalé, indestructible et impérissable. Quel lien ténu mais indéfectible pouvait encore relier ces deux frères séparés dans les 70’s ?
Ni le concert pour le Bangladesh, ni la sauce custard, ni même Presley : c’est bien l’esprit de Noël, mais si, qui les poussa à écrire ces deux… merveilles, pour rêver d’une paix sur terre aux hommes de bonne volonté.

Ne les détrompons pas et éloignons-nous doucement, sur la pointe des pieds…

Chhhhhhhhut…

01

“Last Christmas”
Chilly Gonzales
Tiré de l’album A Very Chilly Christmas, 2020


02

“Jingle Bell Rock”
Bobby Helms
Tiré de l’album Jingle Bell Rock, 1970


03

“Chrismastide”
Tori Amos
Tiré de l’album Dream theory in Malaya, 2020


04

“Happy Xmas (War is Over)”
John Lennon
Single, 1971


05

“Good King Wenceslas”
Loreena McKennitt
Tiré de l’album A Winter Garden, 1995


06

“Gabriel’s message”
Sting
Tiré de l’album IIf on a Winter’s Night, 2009


07

“All I Want for Christmas is You”
Chilly Gonzales
Tiré de l’album A Very Chilly Christmas, 2020


08

“Wonderful Christmastime”
Paul McCartney
Single, 1979


09

“Santa Claus is Coming to Town”
Frank Sinatra, Seal
Single, 2017


10

“Have Yourself a Merry Little Christmas”
Tori Amos
Single, 1998


11

“Jesus Christ the Apple Tree”
Jane Sibery
Tiré de l’album Shushan the Palace : Hymns of Earth, 2003


12

“Oiche Chiuin (Silent Night)”
Enya
Tiré de l’album And Winter Came, 2008


13

“White Christmas”
Bing Crosby
Single, 1942

La playlist du moment : spéciale « Comédies musicales »…

Une petite liste de musicals pour se remonter le moral, ça vous dit ?
Mais pourquoi employer le mot anglais musicals ? Parce que c’est plus court que le terme « comédies musicales en film » qui conviendrait. Ces films sont pour la plupart des adaptations de spectacles joués d’abord sur Broadway (ou à Londres, oui il n’y a QUE des anglo-saxons dans cette liste) depuis le passage au film parlant (c’est d’ailleurs le sujet de Chantons sous la pluie). Laissez-vous porter par les images et les voix : parfois les danseurs chantent (Astaire, Jackson, Garland), parfois non (Kerr, Hepburn), mais en tout cas tous dansent ! Ou jouent de la batterie en même temps. Mais vous verrez que même les personnages animés doivent parfois auditionner. Remakes, adaptations de Shakespeare, hommages, reflets d’autres œuvres, contes et légendes, voici l’ADN du monde des musicals, si tendrement surannés mais récemment remis au goût du jour par le film La La Land et la série Smash, entre autres.

Assez parlé. Chantons. Dansons. Décollons !

01

“Somewhere over the rainbow”
Judy Garland
Tiré de Le magicien d’Oz, 1939

02

“Let’s be bad”
Megan Hilty et la troupe
Tiré de Smash, 2013

03

“That’s entertainment”
Fred Astaire, Jack Buchanan, Oscar Levant, Nanette Fabray
Tiré de Tous en scène, 1953

04

“Les auditions”
La troupe
Tiré de Tous en scène (Sing), 2016

05

“Heather on the hill”
Cyd Charisse, Gene Kelly
Tiré de Brigadoon, 1954

06

“Another day of sun”
La troupe
Tiré de La la land, 2016

07

“Somewhere”
Julie Andrews
Tiré de West Side Story, 1961

08

“Make’ em laugh”
Donald O’Connor
Tiré de Chantons sous la pluie, 1952

09

“Shall we dance”
Yul Brynner, Deborah Kerr
Tiré de Le roi et moi, 1956

10

“I could have danced all night”
Audrey Hepburn
Tiré de My fair lady, 1964

11

“This is Halloween”
La troupe
Tiré de L’étrange Noël de Monsieur Jack, 1993

12

“Drum solo”
Fred Astaire
Tiré de Demoiselle en détresse, 1937

13

“I never met a wolf who didn’t like to howl”
Megan Hilty et la troupe
Tiré de Smash, 2013

14

“Ease down the road”
Michael Jackson, Diana Ross
Tiré de The Wiz, 1978

 

>>>Accès aux fiches catalogue>>>

Thématique musique « Internationales de la guitare 2020 »

 

Non, la culture n’est pas morte ! Certes, elle se porte mal mais le coronavirus n’aura pas eu complètement raison d’elle !

Même si cette maudite épidémie nous prive de nombreux festivals, certains font de la résistance, comme les Internationales de la Guitare. La fournée 2020 aura bien lieu du 12 septembre au 10 octobre avec son lot de concerts programmés aux quatre coins de l’Hérault.

Fidèle à l’événement, la Médiathèque de Lattes propose son habituelle table thématique mettant à l’honneur les artistes présents au festival. On y trouvera aussi les têtes d’affiche initialement prévues, mais malheureusement annulées pour les raisons sanitaires que l’on sait, telles Thomas Fersen, Otys Taylor ou Goran Bregovic.

 

>>>Accès aux fiches catalogue des œuvres présentées>>>

 

En cadeau, une playlist spéciale histoire de vous mettre dans l’ambiance :

 

La playlist du moment : spéciale « Inclassables »

À la demande d’un adhérent qui restera anonyme, voici une playlist de musiques inclassables. Pourquoi un tel nom barbare ? Parce qu’à la Médiathèque nous mettons tout dans des cases, parfois en poussant un peu et qu’il faut bien qu’un artiste soit rangé en jazz ou en chanson.
Et parfois ça ne rentre pas. Où mettre ce Jon Hassell qui mêle musique ethnique et trompette jazz ? Ce Naked City entre musique surf et hardcore bruitiste ?
Par moments c’est le côté musique improvisée qui l’emporte, comme chez Sonic Youth, coutumiers du fait. Ou au contraire le côté très écrit d’un Chassol qui harmonise (c’est-à-dire qu’il transforme les sons en mélodies et harmonies) tout ce qui bouge. Enfin ce Hugues Le Bars recyclant le fameux discours de Malraux (« Entre ici, Jean Moulin… ») sur une rythmique guerrière de bruits de bottes qui fait froid dans le dos. Comme quoi expérimenter ne rime pas toujours avec s’amuser…
Bref, tous ces gens traçant leur chemin dans un entre-deux (ou trois ou quatre ou… plus) cohabitent dans notre boite Inclassables, la fameuse cote 450 de notre classement, faute de mieux.
Que cela ne vous empêche pas d’en profiter…

Pour lancer la playlist, cliquez sur la vidéo juste au-dessus.
Pour avoir plus d’infos sur les morceaux présentés, c’est en-dessous que ça se passe :

01

“L’arrivée des”
Noël Akchoté
Tiré de l’album Adult guitar, 2004


02

“Malraux”
Hugues Le Bars
Tiré de l’album J’en ai marre, 1991


03

“Courage”
Jon Hassell
Tiré de l’album Dream theory in Malaya, 1981


04

“Batman”
Naked City
Tiré de l’album Naked City, 1990


05

“Tearjerker”
Jarvis Cocker & Chilly Gonzales
Tiré de l’album Room 29, 2017


06

“Nefertari”
Pierre Bensusan
Tiré de l’album Altiplanos, 2005


07

“Entertain me”
Tigran Hamasyan
Tiré de l’album Mockroot, 2015


08

“One of nature’s mistakes”
Henry Kaiser & Fred Frith
Tiré de l’album Who needs enemies, 1983


09

“Le jeu de la phrase”
Chassol
Tiré de l’album Ludi, 2020


10

“Disco chinois (Rubin Steiner re-re-remix)”
Rubin Steiner, Julien Ribot & Fugu
Tiré de l’album Oumupo 3, 2006


11

“White mischief”
Penguin Cafe Orchestra
Tiré de l’album Broadcasting from home, 1984


12

“Anagrama”
Sonic Youth
Tiré de l’album Anagrama, 1997

>>Accès aux fiches catalogue>>>

 

On écoute en ce moment à la Médiathèque… novembre 2019

Téléchargement de la liste des titres au format PDF

Mais pourquoi n’y a-t-il plus de playlists des écoutes musicales sur le site de la Médiathèque ?!

Tout simplement parce qu’il n’y a plus d’écoutes musicales à la Médiathèque en ce moment. La faute aux vieux os du chef qui l’ont obligé à s’absenter pour un temps tout à fait défini. Et comme les écoutes musicales, ce sont les bébés du chef, eh bien plus d’écoutes en attendant son retour !

Ce n’est pas pour autant que la musique doit s’arrêter (The show must go on comme disait le regretté Freddie…). Alors le reste de l’équipe s’est mobilisé pour vous proposer une sélection de sons nouveaux, de coups de cœur… bref de ce qui passe en ce moment sur les platines de la Médiathèque. D’où le titre de la rubrique.

Bien sûr, l’ensemble des disques est empruntable aux conditions habituelles. Donc si vous repérez quelque chose qui vous plait, n’hésitez pas à venir nous le réclamer !

 

Lectures de l’été 2019 : nos suggestions…

2. C'EST COSY CHEZ VOUS...

Pour tous ceux qui aiment les bons vieux romans policiers façon Agatha Christie, la tout aussi bonne vieille Angleterre avec son humour pince-sans-rire, ses jolis coins de campagne et son inévitable tea-time, voici un style littéraire qui fait florès ces derniers temps : le cosy mystery !

Un meurtre à élucider, une petite communauté bien sous tous rapports, une sympathique mamie friande d’enquêtes criminelles : voici les quelques éléments qui ont permis de fixer les codes du genre. Ceux que l’on retrouve dans les aventures de l’inoxydable Miss Marple ou de sa contemporaine plus discrète, Miss Silver.

Des séries plus récentes telle qu’Agatha Raisin permettent de dépoussiérer le genre tout en respectant le cocktail de base : humour-satire sociale-enquête policière gentillette.

Œuvres disponibles en rayon :

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À propos d’Agatha Raisin, voyons ce qu’en pense Thibault, notre saisonnier du mois d’août :
« Agatha Raisin trouve son inspiration dans l’univers de Miss Marple. L’auteur, M. C. Beaton, tisse des intrigues qui se déroulent dans un petit village anglais où tout le monde se connaît.
Il y a de nombreux personnages aux caractères bien trempés et tout se passe à huis-clos. Là où Agatha Raisin se distingue, c’est que l’enquête est mise en retrait au profit de l’humour. Les titres en témoignent : La quiche fatale, Remède de cheval
L’héroïne est une quinquagénaire qui prend une retraite anticipée et part s’installer dans les Costwolds. Personnage truculent et haut en couleur, qui n’a pas sa langue dans sa poche, elle va devenir détective amateur et résoudre les enquêtes au cours des quelques vingt livres que comptent déjà la série (et l’auteur continue d’en écrire !). Des livres faciles à lire, divertissants et terriblement addictifs !
En résumé, chers adhérents, lisez du Agatha… et mangez du Raisin ! »

Egalement disponible dans votre Médiathèque, au rayon Cinéma :
Agatha Raisin, la série télévisée, saison 1
Avec Ashley Jensen, plus déjantée que jamais !
Cote : F AGA

Lectures de l’été 2019 : nos suggestions…

1. WOUAW !!! I FEEL GOOD...

Vous avez été nombreux/euses à apprécier notre thématique de l’année dernière sur le roman feel good… mais aussi déçus/es de ne pas la retrouver sur nos tables cette année !

C’est pourquoi nous vous proposons un petit récapitulatif des romans feel good acquis depuis l’été dernier, au cas où vous souhaiteriez profiter des grandes vacances pour continuer d’explorer ce style littéraire sympathique et léger :

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À dénicher directement dans nos rayons !

 

On en parle #3

On en parle ? Sélection de films autour de l’actu
Cannes 2019 : quand les zombis ouvrent les marches

De la pénombre de la série Z au zénith de Cannes, les zigzags des zombis les auront finalement menés très loin… Mi(z) à l’honneur à Cannes dans deux films d’auteurs (Dead don’t die, de Jim Jarmusch & Zombie child, de Bertrand Bonnello), on assiste aujourd’hui à une véritable reconnaissance du genre. Une bonne occasion de réviser ses classiques ! Nous vous propo(z)ons donc un zoom sur quelques films marquants (z)et cultes :

Vaudou, de Jacques Tourneur (1943)
aux racines du mythe

En situant l’action de son film à Saint-Sébastien, une île proche d’Haïti, Jacques Tourneur inscrit son récit au plus près des racines du mythe. Il est d’ailleurs intéressant de souligner que, si le titre français renvoie aux sources africaines des zombis, le titre original, I walked with a zombie, évoque quant à lui le berceau haïtien ; à eux seuls ces deux titres nous offrent une généalogie du mythe. Que l’histoire elle-même vient illustrer : qu’est ce que le personnage de Jessica Holland, malade apathique et apparemment incurable, sinon une illustration du zombi « traditionnel » ? Au-delà de son ancrage légendaire, Vaudou est un très beau film d’atmosphère tel que Tourneur sait les faire : l’art de la suggestion et du clair-obscur… Envoûtant. [Cote : F TOU]

La nuit des morts vivants, de G. Romero (1968)
des zombis aux zombies

Attention, film culte ! Et pour cause : La nuit des morts vivants a véritablement édicté les codes du genre. Mais plus encore que les seules trouvailles formelles (caméra portée, montage heurté), l’apport de Romero réside dans le discours : le zombie, métaphore d’une humanité aliénée, devient le porteur d’un message politique. Américanisation du genre, américanisation du mot : le terme portera désormais un -e final. [Cote : F ROM]

28 jours plus tard, de Danny Boyle (2002)
les zombies accélèrent

Oubliez le zombie avec sa démarche hiératique ; ici les morts-vivants ont pris un sérieux coup d’accélérateur. D’ailleurs le programme est annoncé dès le titre : 28 jours, et pas un de plus… Un symptôme révélateur d’une époque ? [Cote : F BOY]

[REC], de J. Balaguero & P. Plaza (2007)
un film à sensations (fortes)

Reprenant le dispositif de la caméra embarquée initié par Romero, [REC] creuse la veine du subjectif et lorgne du côté du jeu vidéo (et plus particulièrement du survival horror). Le spectateur est véritablement engagé dans l’action ; effets de surprise garantis…  Âmes sensibles s’abstenir ! [Cote : F BAL]

Les revenants (2012-2015)
la série TV

Amateurs d’hémoglobine et de sensations fortes, passez votre chemin ! Couleurs neutres, ambiance brumeuse : cette série télévisée française joue la carte de l’onirisme et explore la piste psychologique. Car au fond rencontrer des revenants, c’est aussi faire face au deuil et affronter la culpabilité des vivants face à leurs morts… [Cote : F REV]

Zombillenium, d’Arthur de Pins & Alexis Ducord (2017)
gentil zombie

Faisant sienne l’adage qui veut que l’on est jamais mieux servi que par soi-même, Arthur de Pins, aidé d’Alexis Ducord, est passé à la réalisation pour adapter sa propre bande-dessinée. Il nous livre ici une version sympathique de la figure du zombie (et de tout le panthéon horrifique par la même occasion), mêlant fantastique, humour mais aussi discours politique. Une bonne entrée en matière sur le thème à partir de 10/12 ans. [Cote : A PIN]

La nuit a dévoré le monde, de D. Rocher (2018)
le film de zombie « à la française »

L’originalité de ce huis-clos porté par l’acteur Anders Danielsen Lie réside dans le renversement des proportions : la solitude a désormais changé de camp. Là où La nuit des morts vivants s’attachait à observer la dynamique de groupe face à la menace, Rocher laisse son personnage évoluer dans un Paris vidé de toute présence humaine. La normalité a changé de camp… [Cote : F ROC]

On en parle ? #2

On en parle ? Sélection de films autour de l’actu
Semaine du 4 mars 2019

Parce que nommer c’est faire exister, donner à voir, clamer à la face du monde, nous vous proposons à l’occasion de la Journée Internationale pour les Droit des Femmes une sélection de films qui portent (fièrement !) en titre le prénom de leur héroïne.

Aurore, de Blandine LENOIR (2017)
Jackie, de Pablo LARRAIN (2016)
Julieta, de Pedro ALMODOVAR (2016)
Tamara, d’Alexandre CASTAGNETTI (2016)
Carol, de Todd HAYNES (2015)
Fatima, de Philippe FAUCON (2015)
Marguerite, de Xavier GIANNOLI (2015)
Lucy, de Luc BESSON (2014)
Gloria, de Sebastian LELIO (2013)
Joséphine, d’Agnès OBADIA (2013)
Augustine, d’Alice WINOCOUR (2012)
Wadjda, d’Haifaa AL-MANSOUR (2012)
Martha Marcy May Marlene, de Dean DURKIN (2011)
Chloé, d’Atom EGOYAN (2009)
Juno, de Jason REITMAN (2007)
Marie-Antoinette, de Sofia COPPOLA (2006)
Elizabeth, de Shekhar KAPUR (1999)
Thelma et Louise, de Ridley SCOTT (1991)
Thérèse, d’Alain CAVALIER (1986)
Anna, de Pierre KORALNIK (1967)
Eva, de Joseph LOSEY (1962)
Lola, de Jacques DEMY (1960)
Ariane, de Billy WILDER (1957)
Sissi, d’Ernst MARISCHKA (1955)
Sabrina, de Billy WILDER (1954)
Monika, d’Ingmar BERGMAN (1953)
Eve, de Joseph L. MANKIEWICZ (1950)
Naïs, de Raymond LEBOURSIER (1945)
Laura, d’Otto PREMINGER (1944)
Rebecca, d’Alfred HITCHCOCK (1940)
Amanda, de Mark SANDRICH (1938)

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