Rencontre avec l’auteur de romans policiers Yves Desmazes…

En amont de la conférence sur la police scientifique qu’il donnera le 18 octobre 2019, Yves Desmazes s’est gentiment proposé de participer à l’atelier d’écriture de l’association Ecri’ Service. Cécile Gris, la présidente, nous livre quelques-unes des révélations faites par l’auteur à cette occasion…

L’auteur lors de sa rencontre avec l’atelier d’écriture

Yves Desmazes ou le besoin d’écrire…
Très grand lecteur, Yves Desmazes écrit depuis les années 2000. Inspecteur puis commandant de police, c’est dans un souci de vraisemblance qu’il s’est lancé dans l’écriture, avec la ferme volonté de montrer l’importance des preuves et le rôle essentiel de la justice.
« Au départ écrire partait d’une envie ; aujourd’hui c’est devenu un besoin » confie-t-il au début de notre rencontre.  Yves Desmazes ne produit pas moins de deux romans par an. Passionné d’histoire, il écrit en alternance un roman policier puis un roman historique avec intrigue.

Le roman policier
Dans ses romans policiers, Yves Desmazes propose à son lecteur deux lignes narratrices : une historique, située entre le 13ème et le 18ème siècle, et une  contemporaine dans laquelle il exploite ses connaissances en matière de criminologie (ADN, géolocalisation des téléphones portables, tracking des véhicules, morphing, d’odontologie légale…).
Ses enquêtes policières sont menées par Kévin Normand. Flic et diacre, c’est un personnage clé, né du souvenir d’un gardien de la paix rencontré dans sa vie professionnelle.

Le choix du sujet
Le sujet du roman peut trouver son origine dans une discussion avec des lecteurs, des proches, des journalistes…
Ses livres ayant une forte emprise régionale et montpelliéraine, Yves Desmazes cherche avant tout à mettre en valeur un lieu en créant une intrigue afin qu’il y ait matière à un roman : « Il faut créer une accroche ».
Par exemple, dans son dernier roman La confrérie des gastrolâtres, il tisse un lien entre Rabelais, qui a fait ses études de médecine à Montpellier, et le lycée hôtelier Georges Frêche qui possède une confrérie des gastrolâtres.

Le travail de documentation historique
Afin de cibler les recherches parmi une vaste documentation, Yves Desmazes est orienté par des historiens  fiables qu’il consulte depuis ses débuts.
Pendant plusieurs mois, il lit de nombreux ouvrages historiques. Chaque livre est soigneusement résumé. Les moments clés et les phrases essentielles sont précieusement conservés pour être utilisés le moment venu.
Le travail de documentation permet la rédaction des profils des personnages principaux.
Les différents lieux exploités sont l’occasion de séjours touristiques… Yves Desmazes est un auteur de terrain ! Dans un souci de cohérence, il apporte un soin particulier aux vêtements, aux termes, aux expressions employées en fonction de l’époque traitée.

Yves Desmazes et Cécile Gris

L’écriture
Yves Desmazes met en moyenne entre six et huit mois pour écrire un roman. Chaque chapitre écrit est consciencieusement résumé afin d’éviter toute redite.
À la question  « concernant votre héros Kévin Normand. C’est un policier qui aime son métier et qui le fait avec passion ; il est proche de sa famille et la religion tient une place importante dans sa vie puisqu’il est diacre. Quelle est la part de Yves Desmazes dans Kévin Normand (ou inversement) ? », Yves Desmazes répond « je n’ai jamais été diacre mais à travers le héros on laisse toujours un peu de soi… »

Le monde de l’édition 
Yves Desmazes a commencé à écrire pour le Prix du Quai des Orfèvres. Son roman Le Pont du Diable  a été présélectionné parmi cent-dix manuscrits mais pas retenu. L’année suivante, Meurtre à l’école de police est également présélectionné mais non retenu.
Soutenu par son entourage, il se  lance dans l’auto-édition en publiant Le Pont du Diable en 2006. Il est repéré au salon de Frontignan (FIRN) par Sauramps, et entre en librairie. C’est un succès. Les  journalistes de France 3, M6, France bleu Hérault, ou encore  Le Figaro littéraire s’intéressent à son travail.  Puis la Fnac et enfin les éditions Stock qui lui proposent de signer un contrat suite à la lecture des cinquante premières pages de Folies meurtrières. C’est le début de la consécration.
Depuis, il enchaîne les succès portés par l’auto-édition ou bien les éditions TDO.

Yves Desmazes et Cécile Gris
Un grand merci à Yves Desmazes pour sa disponibilité, et à l’association Ecri’Service pour le partage de ce compte-rendu !
Et rendez-vous le 18 octobre 2019 à 18h30 pour la conférence-dédicace !

 

Thématique : vigne, vin & cinéma

 

« Le vin n’est jamais si bon que quand on le boit avec un ami » (proverbe chinois) ; nous pourrions ajouter « le cinéma non plus » ! Car s’il est bien une chose que partagent le vin et le cinéma, c’est le pouvoir de rapprocher les gens et de délier les langues. L’un comme l’autre ne peuvent d’ailleurs s’apprécier à leur juste valeur qu’en bonne compagnie ! A bon entendeur…

Pour retrouver la filmographie complète, cliquez ici !

 

Retour sur les écoutes musicales du 29 juin 2019 (Audiofil 080)

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La compétition tant attendue vient de s’achever et le résultat est tombé…
Non, nous ne parlons pas de football féminin mais de blind-test dans le cadre des Audiofils (le n°080).
Cette année, le vainqueur est une « vainqueuse » : Audrey, qui a mis la pression dès le départ, mené de bout en bout et remporté la victoire haut la main et l’oreille. Certains en sont encore tout chafouins, impressionnés et abasourdis (nous disons bien certains et pas certaines… le masculin est de circonstance !).
Bravo à Audrey.

Pourtant rien d’insurmontable dans ce choix plutôt classique (fait par les participants !) où se côtoyaient Copland et Bruckner, Auric et Wagner et où un Legrand a pu en cacher un autre. La fauvette des jardins a apparemment posé problème à tous, et des pièges étaient tendus, prêts à se refermer sur l’auditeur.

Schlack ! Vicieux ce Who chanté par le bassiste, taquin ce Peter Gabriel peu connu, rappé par deux autres interprètes, et piégeant ce Lockwood déjà entendu deux fois et qu’on a sur le bout de la langue.
Alors, au vu de la playlist, combien en auriez-vous trouvés ?

La nouvelle saison des écoutes musicales débutera en principe le 23 novembre. Oui vous avez bien lu. C’est loin, c’est tard, beaucoup plus que d’habitude, contretemps divers et variés obligeant !
D’ici là, bonnes vacances, bonne rentrée, joyeux Halloween et tout le toutim !

 

Retour sur les écoutes musicales du 15 juin 2019 (Audiofil 079)

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Les 79èmes écoutes musicales, le 15 juin dernier, déroulées se sont.

Bon… nous reprenons de suite la parole et le flambeau à Maître Yoda car il est sympathique mais un peu pénible à suivre. La thématique de l’audiofil a donc été, vous l’aurez deviné, Star Wars. Plus exactement, Thibault nous a décortiqué la bientôt nonalogie de George Lucas et consorts sous l’angle de la musique et du fameux (faux) retraité John Williams.

Nous avons abordé les thèmes récurrents attachés aux personnages (des leitmotiv, comme chez Richard Wagner), les variations, le rôle des instruments, les orchestrations et rebondi de trilogie en trilogie. Les détails techniques ont côtoyé les anecdotes et le tout baignait dans la force des notes, une évidence dès lors qu’on s’affranchit des images.

Encore bravo à Thibault pour son travail précis et encyclopédique.

Enfin, rendez-vous final de la saison des écoutes musicales pour le blind test qui démarrera – attention – à 10h00 pétantes. Les retardataires marqueront moins de points…

 

 

Retour sur les écoutes musicales du 18 mai 2019 (Audiofil 078)

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Les écoutes musicales viennent de passer le 78ème niveau, et qu’y a-t-on vu ?
Est et ouest s’entrecroiser : le sitar d’Anoushka Shankar (fille de) s’enrouler autour de la guitare d’un Monténégrin (Milos) ; un trio palestinien d’ouds (Le Trio Joubran) s’acoquiner avec un piano jazz ; Jean-My Truong, batteur au parcours légendaire, lorgner vers l’Inde dans son jazz fusion ; ou encore la pianiste Yuja Wang reprendre le francissime Dukas (l’âpre anti-sorts sied !) ; et même le regretté Didier Lockwood flirter avec la world music !

En bonus, Audrey nous a fait l’éloge de la lenteur, du silence et du suggéré à travers deux bougons (de génie ?) : Mark Hollis et Bertrand Belin.
Éclectique ? À vous de juger et d’écouter !

Rendez-vous pour l’Audiofil 079 le samedi 15 juin et pour le traditionnel Blind test le samedi 29 juin, soit deux fois plus de bonheur avant la pause estivale…

Ci-contre, de haut en bas : Anoushka Shankar, Trio Joubran, Jean-My Truong, Yuja Wang, Bertrand Belin

 

Thématique : « sport & cinéma »

Sport & cinéma, corps & esprit… Alors qu’on pourrait les croire opposés, ce sont en réalité de véritables alliés. Car non seulement ces deux se complètent, mais ils partagent même des traits en commun.

Pourtant, si le sujet inspire largement les réalisateurs (les biopics de sportifs et autres récits de rivalités célèbres sont légion au cinéma), le film de sport reste un genre boudé du public. Voici donc une occasion de réviser votre jugement… (Ou pas ! )

Pour retrouver la filmographie complète, cliquez ici !

Retour sur les écoutes musicales du 20 avril 2019 (Audiofil 077)

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Houlà, houlà, chaud devant…

L’Audiofil 77ème du nom a eu lieu il y a moins d’un mois. Toujours pas de thématique mais du lourd dans les esgourdes : la musique du jeu vidéo Ibb & Obb qui a mis tout le monde d’accord, tout comme le britannissime Edward Elgar que tous ont trouvé mélodique et suave.

En revanche, le tout aussi doux, ample et visuel Aaron Copland n’a pas fait l’unanimité. Certains ont été horripilés, d’autres engourdis par son magnifique Letter from home. Étranges, ces humains…

Flûte médiévale, pop kiwi, chanson hybride haïtienne et vocal minimaliste apprécié aussi avec les yeux (Meredith Monk et son Dolmen music) ont complété le tableau sonore. Le tout à retrouver dans la playlist habituelle en attendant la session 078 du 18 mai.

De haut en bas : Ibb & Obb, Elgar, Monk, Copland.

for your ears only, comme dirait James !

 

Retour sur les écoutes musicales du 23 mars 2019 (Audiofil 076)

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De haut en bas : Greenwood, Coates, Khalifé, Kidjo, Bibb

Eh bien, que s’est-il passé durant l’Audiofil 076 ?
Du bizarre (John & Yoko en 1969, ça dépote toujours !), de l’inclassable (Oliver Coates, violoncelliste ami et collaborateur de Jonny Greenwood… mais si ! un cinquième de Radiohead, habitué des bandes-originales de film et de musique contemporaine), de l’inracontable (Rami Khalifé, je tente, entre Gonzales et Orient, Sakamoto et Liban).

Du doux dingue aussi (Annegarn, toujours), de l’hommage inversé (Kidjo reprenant un Talking Heads afrocentré…) du bluesman anti Trump (Eric Bibb).
Et bien sûr une bonne dose de jazz et de classique, le tout à retrouver dans la désormais habituelle playlist…

… Mais pas de raton laveur… !?