Il y a ce cinéma qui nous effraie, ce cinéma qui repousse, qui choque comme un coup de poing dans les convenances artistiques, politiques et sociales.
Get Out (2017) fait partie de ce genre de films qu’on nomme cinéma de genre, réunissant le fantastique, le thriller, l’épouvante…Néanmoins, il ne faut pas réduire le genre à une sorte de ghetto dans lequel on catégoriserait les films pour les initiés.
Évidemment, les films d’horreur ne sont pas du goût de tout le monde et pourtant…bien des spectateurs réfutant l’horreur et ses différentes faces, par la peur d’être dérangé, passent bien souvent à côté de grandes œuvres qu’ils ou elles pourraient apprécier. Get Out pourrait en être.
Avec Get Out, Jordan Peele, acteur, scénariste et réalisateur, nous fait voyager dans un cauchemar paranoïaque aux couleurs glaciales et d’un réalisme puissant sur fond de racisme.
Dans son manque de subtilité parfois très (trop) gras, le cinéaste y développe malgré tout des scènes véritablement jouissives et n’hésite aucunement à mélanger les genres, rééquilibrant les séquences malsaines avec une touche d’humour que l’on doit à ses premières expériences dans la comédie et le duo qu’il forma avec Keegan-Michael Key dans la série Key And Peele (2012) et le film Keanu (2016).

Le long-métrage ne serait rien sans son brillant casting avec dans le rôle du photographe Chris Washington, Daniel Kaluuya, oscarisé meilleur acteur dans un second rôle. (Black Panther, Judas And The Black Messiah). Mais aussi Allison Williams (Girls, Horizon Line), Catherine Keener (Dans La Peau De John Malkovich), Bradley Withford (The Handmaid’s Tale, Tick Tick Boom…), Caleb Landry Jones (3 Billboards, Finch), Betty Gabriel (Unfriended : Dark Web, American Nightmare 3 Elections) et Lakeith Stanfield (Uncut Gems, Judas And The Black Messiah).
Si ce long-métrage donne des sueurs froides, c’est aussi grâce à son compositeur, Michael Abels jouant ici d’un gospel tordu.
Avec Get Out, Jordan Peele bouleverse les codes horrifiques et remporte l’oscar du meilleur scénario. Sa filmographie s’étendra par la suite avec l’intriguant Us (2019), conte paranoïaque où une famille afro-américaine est confrontée à leur propre double avec dans le rôle principal une Lupita Nyong’o au sommet de sa forme.
Il hérite du rôle de showrunner pour la série The Twilight Zone (2019) sur OBS, tout droit tiré de l’univers de la série des années 60, à l’origine présentée par Rod Serling.
Enfin, son dernier long-métrage Nope, un nouveau délire aride à la sauce OVNI sort ce 10 août 2022 au cinéma avec une nouvelle fois Daniel Kaluuya aux côtés de Keke Palmer (Alice, Queens) et Steven Yun, oscarisé meilleur acteur en 2021 (MINARI, Okja).
Bien au-delà du côté « high-concept » de son cinéma (film axé sur l’accroche à l’univers et l’idée plus que sur les protagonistes), terme avec lequel bien trop de critiques vulgarisent sa filmographie, Jordan Peele ouvre des perspectives, questionnant sans cesse l’idée d’obsession, de représentation, qu’elle soit dans ses personnages ou dans la manière de les filmer… Jordan Peele brise le 4ème mur (il n’y a qu’à lire les titres), s’amuse avec le public pour mieux l’inclure dans une expérience qui le met face à l’inconfort, mais un inconfort qu’il pourra apprécier.
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- Ce film a été interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en salles -

Zora est une jeune sorcière intrépide, voire colérique. Elle est confiée à sa grand-mère, contre sa volonté, car ses parents veulent la protéger de tueurs de sorciers. Zora se retrouve obligée de fréquenter un collège de non-sorciers, lesquels ignorent totalement l’existence de la magie. Sa grand-mère l’a même privée de ses pouvoirs pour mieux passer incognito. Ce qui n’est pas du tout du goût de Zora! Comment va-t-elle survivre dans ce monde sans magie, dont elle ne connaît rien ni personne?
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La Médiathèque de Lattes a été choisie avec 29 autres structures du département pour accueillir 






























































































































































La faute à toutes ces nouveautés qui ne cessent d’arriver, et à ces murs qui ne veulent pas bouger !


