Amitiés improbables, histoires d’amour controversées, maisons de retraite, grands-parents et petits-enfants… en cette fin d’été, vos bibliothécaires vous proposent une sélection de romans adultes faisant la part belle à toutes les formes de relations entre générations. Un moyen de faire écho aux nouveaux aménagements de la Médiathèque qui favorisent le décloisonnement des âges et des supports.
Record d’assistance pour l’Audiofil 099 : 18 personnes ! Et pas trop dissipées. Nous avons pratiqué l’Auto-Tune léger (Lous & the Yakuza) et la musique électromagnétique (Luciano Berio).
L’audiofil 098 du 25 février s’est amplement reposé sur le jazz. Celui, New Orleans, d’Allen Toussaint, lent et hiératique, celui, plus swing et basé sur un groove fusion 70’s, de la violoniste Aurore Voilqué, celui plus complexe du saxophoniste Stéphane Payen, à deux batteries et solo de guitare acoustique, et enfin celui encore plus bizarre de la clarinettiste Hélène Duret, tout en couches et collages successifs, qui a interpellé tout le monde.
Deux pôles bien tranchés dans cette nouvelle session des écoutes musicales : les années 70 et les nouveautés de 2022. Entre eux, une symphonie de 1958 de Ned Rorem, compositeur disparu quasi centenaire il y a quelques semaines, apprécié modérément par notre vénérable assistance.
La dernière séance des écoutes a prouvé que les classifications des genres musicaux étaient bien élastiques.
D’emblée le compositeur Michel Magne fait le grand écart entre musique bruitiste et BO très académique de Fantômas.
Ray Barretto, lui, oscille entre jazz et salsa (qu’il a contribué à inventer), d’ailleurs classé aux deux endroits à la Médiathèque. Youn Sun Nah, après une dizaine d’albums en diva jazz, sort un album très folk, lent et « ambient », appelons ça de l’open jazz.
La chanson française lorgne vers le folk rock en trio guitare-basse-batterie (Lisa Portelli et Jean-Louis Murat).
La pop, quant à elle, se teinte de celtique (Eddi Reader) ou éprouve la formule couplet-refrain-pont dans l’extrême et la minutie (Boo Hewerdine). Selah Sue, qui vient du reggae, fait du R’n’B très pop.
Reste Clémence de Grandval qui, en 1872, préfigure Debussy dans une suite pour flûte et piano. Et qui annonce notre prochaine thématique sur les femmes compositrices… quel à propos !
« The Queen » s’en est allée le 8 septembre dernier. Difficile de passer à côté, vu le tapage qui en a été fait.
Que l’on soit royaliste ou non, que l’on ait des choses à reprocher à son règne ou pas, Elizabeth II a marqué plusieurs générations de sa présence, au point de devenir une figure iconique et populaire. En témoignent son saut en parachute avec James Bond pour les Jeux Olympiques de 2011, ses flatulences magiques dans le film Le bon gros géant de Steven Spielberg en 2016, son entrevue avec Blake et Mortimer dans la bande-dessinée de 2020 Le cri du Moloch, ou sa rencontre avec l’ours Paddington lors du jubilé de 2022.
Pour ceux qui voudraient aller plus loin, outre la kyrielle d’articles parus dans les magazines ces temps-ci, voici une petite sélection de livres et de films à emprunter dans votre Médiathèque :
Après deux ans en pointillés, l’événement littéraire majeur de la Métropole montpelliéraine revient. La Comédie du Livre battra son plein le week-end du 20 au 22 mai. Mais d’autres animations débuteront dès le 13 mai.
Un panel impressionnant d’auteurs faisant l’actualité sera présent.
Les livres de plusieurs d’entre eux sont déjà disponibles à la Médiathèque de Lattes.
Le secteur adulte vous propose de découvrir lesquels, en cliquant sur les portraits du carrousel ci-dessous :
Retour vers le futur pour ces 90èmes écoutes, avec un trio de titres importants des années 80, et sous-genres de la new wave : batcave avec Peter Murphy, dream pop avec Cocteau Twins et pop pure avec XTC.
Le tout pour un accueil assez… partagé.
Le classique, allant d’un Félicien David mi XIXème, à un Philippe Boesmans décédé très récemment, recueille une approbation plus nette.
Le jazz a peu séduit le groupe quand il expérimente (Halvorson) un peu plus quand il groove (Bembe) et a vraiment plu quand il s’adonne au “cruising” avec de magnifiques soli de Larry Carlton et Bob Berg (Fourplay).
Discussion sans polémique autour de Gainsbourg et Gainsbarre, de variété (P.R2B) et de B.O. d’anime japonais (Corbel pour Arrietty) et finalement le “son montuno” (non, pas la salsa) de Gloria Estefan fait, littéralement, se lever les foules. Aï, caliente !
P.S. : Impossible de trouver un duo Halvorson / Morris ! Notre playlist vous propose ce qui s'en rapproche le plus, un duo de guitares avec Miles Okazaki…
Beaucoup de chanteuses dans cette session.
Deux typiques de 1959 : Danielle Darrieux, variété lisse mais efficace, et Dakota Staton, jazz swing et classe.
Ont plus divisé l’auditoire, les deux norvégiennes Anneli Drecker, proche du folklore et surtout Emilie Nicolas, plus électro (tollé dans un verre d’eau…). Toujours au chant, le jazz collage de Célia Forestier a surpris et conquis, la chanson pop de la québécoise Ariane Moffatt beaucoup moins.
L’OVNI Hector Zazou et son « Sidi Bel Abbès », inclassable faux classique, et même le suave et planant Andy Emler, duo piano / guitare ont eux aussi peiné à séduire.
Que restait-il pour faire l’unanimité dans cet atelier décidément intransigeant ? La soul impeccable de Donny Hathaway et le classique, mutin, d’Hisaishi ou martial de Moussorgsky.
Enfin.
Nota bene :
YouTube ne référençant pas TOUTE la musique (eh non), nous avons remplacé le titre d'Anneli Drecker par un autre du même album, et celui de Célia Forestier par un raccourci... on fait comme on peut!
Bon sang, vous venez de rater l’audiofil 088 qui restera dans les annales comme le premier (et sans doute le seul) en islandovision ™ ! En effet toute les écoutes se déroulèrent sous les auspices et les images du groupe islandais Sigur Ros et de son road trip filmé (plan séquence de 24h00 !) le 21 juin 2016 (que du jour, donc). À cette époque, le bus du groupe fit le tour de l’Islande sur la seule route nationale de l’île. Enivrant ou endormant, c’est selon.
Pour arpenter en musique les terres froides de notre monde, il y avait donc le groupe susnommé, puis Damon Albarn (un néo résident), tout comme Sakamoto et Alva Noto avec la bande-originale du film The Revenant.
Le reste fut plus chaud, voire moite (La Chica), allant du Royaume de Siam (Manset) aux mélopées de Natacha Atlas, mi Nil mi jazz.
Un jazz partant ensuite dans tous les sens : folk et répétitif avec John Surman, afro beat pulsé de Tony Allen et open jazz puissant de Hélène Labarrière.
Cerises sur le gâteau : la BO de Quadrille, orchestrée et ciselée par Bertrand Burgalat et un Camille Pépin, contemporaine la plus primée du classique, pour piano seul.
Bref, en tout cas pour ceux qui se sont laissés bercer sans s’assoupir, il y en avait pour tous les goûts !
C’est désormais une habitude à chaque début de nouvelle année : nous faisons le point sur les prix littéraires de l’an passé, disponibles dans nos rayons.
Le millésime 2021 fut bon. Encore une bonne quinzaine d’ouvrages primés acquis pour le plus grand plaisir de nos lecteurs avides.
Comme quoi, il n’y a pas que des romans policiers et du feel good à Lattes !
Il faut dire que les prix littéraires poussent comme des champignons en automne. Tous les deux matins, on en découvre un nouveau. Les Goncourt, Femina et Médicis ne suffisent plus, ils sont déclinés à l’infini. Sans parler des « Prix du roman qui fait du bien » ou « Prix du premier roman » !
De quoi s’y perdre !
Heureusement, notre petit récapitulatif est là pour vous guider :
Cette fois-ci les Écoutes Musicales étaient thématiques… car elles clôturaient notre Semaine Africaine et tournaient donc autour de l’Afrique.
Après un rapide aperçu de musique burkinabé traditionnelle, nous avons fait un tour d’horizon allant du Bénin (Lionel Loueke) au Cap Vert (Carmen Souza) en passant par les figures tutélaires du Cameroun : Francis Bebey et Manu Dibango. Nous avons aussi brièvement évoqué l’influence immense de l’Afrique dans le slam (Gil Scott Heron) le funk (Jaaaaaames Broooown !!!) et bien sûr le jazz (Weather Report). Enfin, nous n’avons pas oublié les passerelles avec la musique classique (Malcolm Arnold) ou contemporaine (Steve Reich).
Un 360° incomplet mais qui se voulait représentatif.
Les écoutes musicales (audiofil pour les intimes) ont repris leur rythme de croisière et l’atelier 085 a eu lieu samedi 23 avec les habitués, de nouveaux participants, d’anciens qui n’osent revenir… la vie, quoi !
Qu’écoutâmes-nous donc ?
En classique papa Haydn et le chef pédagogue (et compositeur) Leonard Bernstein. Des instrumentaux très variés, entre B.O. (Clint Mansell), planant Klaus Schulze et son « Frank Herbert » (tiens tiens) et Thomas de Pourquery très en vogue en jazz ces temps-ci.
Les chansons aussi allaient d’un Salvador, seul sur un sketch scat, au rock noir et intense de Van der Graaf en passant par le chant hispanique, folklorique et industriel de Mercedes Peon. Tout ce qu’on peut imaginer existe, magie de la fiction…
Enfin Rufus Wainwright, le Canadien fan de Judy Garland, l’est aussi de Shakespeare et clôture en beauté notre thématique « Elisabeth et les Tudors » avec un sonnet mis en musique, et en deux versions s’il vous plaît. Champagne (d’époque) !
Eh oui ! Du 11 septembre au 09 octobre 2021 se tiendra la 26e édition des Internationales de la Guitare, ce festival intense et de nouveau « proche » de son public. Plus de 100 concerts et évènements vont se déployer de Montpellier à Toulouse, en passant par une vingtaine d’autres communes de la région.
Comme chaque année, la Ville de Lattes s’associe à l’évènement avec un concert au Théâtre Jacques Cœur, un spectacle jeune public réservé aux élèves des écoles primaires de Lattes et la fameuse table thématique de la Médiathèque proposant un grand choix d’albums musicaux en lien avec l’événement. Bon(s) concert(s) et bonne(s) écoute(s) !