L’audiofil 098 du 25 février s’est amplement reposé sur le jazz.
Celui, New Orleans, d’Allen Toussaint, lent et hiératique, celui, plus swing et basé sur un groove fusion 70’s, de la violoniste Aurore Voilqué, celui plus complexe du saxophoniste Stéphane Payen, à deux batteries et solo de guitare acoustique, et enfin celui encore plus bizarre de la clarinettiste Hélène Duret, tout en couches et collages successifs, qui a interpellé tout le monde.
Par ailleurs, la cold wave de Zola Jesus agaça sans trop convaincre, comme la musique de chambre d’Elsa Barraine qui, pour le moins, cliva (“ma définition de l’ennui” suggéra un participant).
On aborda les concertos “minoritaires” et singuliers avec ceux pour marimba (d’Alexis Alrich) et harpe (de Nino Rota) s’attirant des retours polis de l’auditoire.
Le rock, Chicago et Emitt Rhodes, emballa plus par l’anecdote que la force harmonique ou la mélodie, évidentes pourtant dans les deux cas.
Et enfin furent remarquées deux chanteuses. Lonny, prouvant que la chanson française pouvait s’apprécier lorsqu’elle est bien orchestrée, tendue et rigoureuse. De même pour Mara Aranda et son groupe Solatge, transfigurant avec bonheur les chants traditionnels méditerranéens.