L’Audiofil 075 fut particulièrement technique. Cette fois-ci c’était au tour de Paule de jouer les maîtres de cérémonie. Paule qui s’est attaquée à la rythmique et nous a proposé six morceaux plus ou moins connus (« Money » de Pink Floyd, « All you need is love » des Beatles…), basés sur une métrique atypique. Par exemple : 2 mesures de 7/4, 2 mesures de 4/4 et 1 mesure de 7/4 pour le couplet d’un simple morceau pop… croyez-nous sur parole, c’est osé !
Le côté barbare, mathématique et ardu de la chose peut paraître décourageant. La musique repose pourtant sur ces briques. Si jouer au maçon pendant deux heures en a rebuté certains, d’autres se sont bien amusés. Passionnant en tout cas. Merci à Paule pour son énorme travail de recherche et sa pédagogie !
Pour nous remettre du comptage frénétique de la mesure, il y avait encore Elisapie, une chanteuse canadienne inuit, ainsi que Hermoto Pascoal, un grand jazzman brésilien hélas méconnu aujourd’hui.
Si vous aussi vous souhaitez vous exercer à la rythmique, amusez-vous donc avec la playlist : comptez !
Ou bien, si vous préférez, ne comptez pas et laissez vous porter par les nuages…
Enfer et damnation ! Blood and guts ! Par Toutatis ! Ne me dites pas que nous sommes déjà à 74 audiofils ? Mais si, Lionel (oui ceci est un jeu de mots) !
La 74ème n’avait d’ailleurs pas de thème. Elle penchait plutôt du coté jazz, entre blues, be-bop, et deux anciens de Return To Forever, le supergroupe de Chick Corea.
Oscillation encore entre musique récente (Rosalia et Halo Maud) et plus classique (Ferde Grofé… non, cette fois-ci il ne s’agit pas d’une contrepèterie mais bien d’un compositeur américain des années trente) en passant par « La fiancée de Frankenstein », étonnante bande originale du film de James Whale, par le prolixe et hélas un peu oublié Franz Waxman.
Voilà, vous savez tout !
Maintenant, bande de veinards, vous pouvez vous précipiter sur la playlist pour réécouter l’ensemble des œuvres.
Et notez bien la date du prochain Audiofil : samedi 23 février, même lieu, même heure !
La Médiathèque de Lattes a participé pour la première fois à la Nuit de la Lecture, manifestation nationale qui propose au public l’ouverture en nocturne de ses lieux culturels préférés, bibliothèques et librairies en tête.
Une sorte de journée du patrimoine du livre… mais pas que.
La preuve : entre autres animations littéraires (conduites par l’association des Amis de Jacques Cœur), et ludiques (kamishibaï, soirée jeux en famille), la Médiathèque organisait une session spéciale d’écoutes musicales.
« Soyez sympas, rembobinez ! » proposait de piocher parmi les 800 morceaux déjà présentés en atelier un samedi par mois, lors des fameux « Audiofil ».
La pioche fut-elle bonne ?
À vous de nous le dire en activant la playlist des 21 titres choisis par l’assistance, lesquels titres furent disséqués, critiqués, loués avec plus ou moins de bonne foi, entre deux bouchées et trois gorgées, apéro oblige.
Pour finir l’année, nous avons abordé une sélection sans thématique précise, allant du jazz le plus récent (Yazz Ahmed ou Maisha) au retour miraculeux du vétéran folk de Woodstock (David Crosby). Une petite écoute comparative du « Clair de lune » de Debussy en version piano ou adaptée pour orchestre a divisé l’équipe, chacun y trouvant sa préférence personnelle.
Classique et contemporain, chanson haïtienne ou française, le voyage s’est attardé sur trois piliers de la new wave et non des moindres : les Nits, groupe batave culte, Joe Jackson, à tort oublié aujourd’hui, et l’immense Elvis Costello avec son magnifique dernier album.
Les mémoires seront testées, les avis changeants aussi, cette soirée ne s’adressant pas qu’aux fidèles ! Vous êtes tous invités à venir, ne serait-ce qu’une demi-heure, découvrir des musiques tous azimuts, tous styles, toutes époques…
Réchauffons nos tympans en cette froide nuit d’hiver, les estomacs et les cœurs suivront !
Lors des dernières écoutes musicales, Véronique, une autre de nos fidèles participantes, s’est attelée à la présentation d’un point technique : le contretemps. Sa démonstration, illustrée par nombre d’exemples, fut limpide. Certains ont encore mal au mollet à force de taper la mesure et de chercher les temps forts et faibles !
Un point technique facile et complexe à la fois, mais que Véronique a su maîtriser comme une cheffe. Et sans bâton, qui plus est !
Oyez, oyez la playlist, braves gens, pour mieux vous en rendre compte !
Lors de l’Audiofil 071, un autre de nos fidèles participants a joué les animateurs d’un jour : Michel. Ce dernier nous a concocté une mini-thématique sur le thème « Génie ou folie ? »… chez les musiciens, of course !
Les vies sur le fil de quatre artistes de jazz ont été abordées. Et non des moindres : Charlie Parker, Thelonious Monk, Chet Baker et Charlie Mingus.
Côté chanson française, Brigitte Fontaine était l(‘in)digne représentante de la folie autoproclamée.
Le tout évidemment appuyé d’extraits musicaux qui n’ont pas manqué de faire réagir l’assistance.
La prochaine fois, n’oubliez pas que les écoutes musicales auront lieu exceptionnellement l’après-midi (à partir de 13h30) pour cause de Métropole en Jeux le matin…
Que d’activités pour un seul et même jour, nous direz-vous.
Mais quel jour au fait ?
Le samedi 24 novembre, bien entendu !
Éh oui, c’était bien lui, vous l’avez raté ! Pourtant ce jour était à marquer d’une pierre blanche !
L’inénarrable Lewis Trondheim, l’auteur aux presque deux cents albums (plus de cent disponibles à la Médiathèque) était présent samedi 22 septembre en nos murs pour une rencontre-dédicace. Son épouse Brigitte Findakly, coloriste et auteur des Coquelicots d’Irak, était là elle aussi. Le public présent (une trentaine de personnes) a d’ailleurs été particulièrement sensible à cette dernière œuvre qui a été longuement évoquée. Lewis en a assuré la partie graphique, délaissant pour un temps le style animalier. L’attachement de Brigitte aux Coquelicots d’Irak, qui s’inspire de son enfance passée dans ce pays, était palpable.
Lewis Trondheim a ensuite évoqué son travail, mais également sa formation en autodidacte. À cette occasion, il a encouragé le public à ne pas censurer ses impulsions artistiques et à dessiner le plus possible d’après nature. Pour lui, c’est une des clés du progrès. Puis Lewis est revenu sur son rôle d’éditeur qu’il joue non seulement chez l’Association, maison qu’il a cofondée en 1990, mais également pour le compte d’autres célèbres enseignes lui ayant confié la direction de collections. L’auteur n’a pas caché la liberté dont il jouissait dans cet exercice. Il a confié qu’il choisissait les livres à éditer non pas en fonction de leur potentiel commercial mais à l’affect.
Au fil de la conversation, d’autres grands noms de la bande-dessinée ont été mentionnés, notamment Marjane Satrapi (Persépolis) ou Joann Sfar (Le chat du rabbin), l’anecdote la plus croustillante restant le quiproquo provoqué par Riad Sattouf (L’arabe du futur, Les cahiers d’Esther) avant la décoration de Lewis comme Chevalier des Arts et des Lettres.
En conclusion de la rencontre, Brigitte Findakly et Lewis Trondheim ont répondu aux questions de l’assistance, puis ont dédicacé leurs albums pour le bonheur de tous.
Un immense merci aux deux auteurs, pour leur disponibilité, leur gentillesse et l’humilité qu’ils ont su conserver malgré l’immensité de leur œuvre et les multiples distinctions qu’ils en ont tirées.
Merci également au public présent, à Frédéric pour avoir partagé ses photographies, et à notre partenaire la Librairie Azimuts !
Vivement la prochaine rencontre BD !
PS : nous savons maintenant à quelles espèces appartiennent les oiseaux qu’utilise Lewis Trondheim pour représenter son épouse et lui-même. Une perruche pour Lewis, une cigogne pour Brigitte… avis aux amateurs !
L’Audiofil 070 a eu lieu samedi dernier (le 29 septembre) avec 16 participants. Pour cette première de la saison, nous avons balayé les nouveautés de tous genres et inauguré les points techniques de cette année avec la gamme pentatonique (5 notes) aidés visuellement par Bobby McFerrin, son sens de l’improvisation et de la pédagogie.
Vous retrouverez tous les morceaux diffusés pendant la séance dans la playlist ci-dessus, notamment le générique de la série télévisée Le maître du haut château dont nous avons longuement parlé.
Comme un fait exprès, le livre éponyme de Philip K. Dick, qui a servi de base à la série télévisée, est la clé de voûte de notre thématique sur l’Uchronie.
Coup de pub opportuniste ? Non, seulement info…
Rendez-vous le 27 octobre, à la Sainte-Emeline (dont la gelée tue la vermine…), pour les prochaines écoutes !
Traditionnellement, pour clôturer l’année d’écoutes musicales plus ou moins studieuses, le dernier atelier est un blind test (test à l’aveugle) où il faut être à la fois le plus rapide pour deviner et le plus précis pour fournir interprète, compositeur et titre du morceau joué. Les participants se sont ainsi piégés mutuellement (autopiégé pour Frédéric…) sur des musiques plus (Dire Straits, Gershwin) ou moins (Symphony X, Maceo Parker) connues.
Et à la fin ce n’est pas l’Allemagne, mais Sébastien qui gagne. Bravo à lui !
Rendez vous en septembre pour une nouvelle saison d’Audiofil.
C’est Alfred Newman qui détient le record des récompenses aux Oscars avec 9 statuettes glanées.
Thibault nous l’a appris, entre autres, lors de l’audiofil 068 consacré à la saga de la famille Newman et des musiques de films. Le père, le neveu Randy et les deux fils David & Thomas résument à eux seuls le cinéma au XXème siècle tant le déroulement de leur carrière colle à son histoire.
C’est d’ailleurs Alfred qui a composé le fameux générique de la 20th Century Fox qui débute notre dernière playlist.
Chers adhérents, réjouissez vous : à partir de l’audiofil 067 (hé oui, déjà), vous pourrez retrouver les écoutes musicales sous forme de playlist sur notre site.
Ne pleurez plus, vous qui, faute à un rendez-vous galant, une heure de piscine ou autre, avez raté notre rendez-vous mensuel : la technique moderne nous permet enfin cette séance de rattrapage !
La session de mai, proposée par Pascal, l’un de nos plus fidèles participants, tournait autour du train en musique. La voici restituée. Profitez des sons et des images de cette thématique en attendant la suivante…
Nous avons accueilli hier soir The Cows Blues Band. Retour sur la soirée…
Dans une ambiance décontractée et conviviale, le duo nous a invité à remonter la longue route du blues, du Delta jusqu’à Chicago. Dépaysement garanti avec la découverte d’instruments rares comme le Diddley Bow ou encore une guitare bricolée à partir d’une boîte à cigares ! Après cette présentation théorique, le groupe nous a régalé en jouant de vieux classiques du blues.
Quelques photos pour vous donner un aperçu… Et vous donner envie de (re)venir !