Confinés… (mais cultivés) #17 – Coups de cœur et bons plans musicaux

Toutes les œuvres suivies d’un astérisque (*) sont disponibles dans votre Médiathèque :

1. Fyfe Dangerfield : le retour !
Les Guillemots

Souvenez-vous des Guillemots… après une poignée de singles géniaux dès 2005, notamment « We’re here », ce groupe cosmopolite (un batteur écossais, une contrebassiste canadienne, un guitariste bruitiste brésilien et un chef chanteur pianiste guitariste et surtout compositeur anglais, Fyfe Dangerfield) va sortir trois albums(*) foutraques de 2006 à 2011, tellement inégaux, pop, expérimentaux, décalés et irréguliers qu’on ne pouvait pas les détester. Puis se lancer dans un projet ambitieux de quatre albums saisonniers en 2012. De ce projet ne naîtra que le premier album : le calme, élégiaque et très réussi Hello land ! qui n’aura jamais de petit frère.
Hélas ! Plus la moindre nouvelle du groupe depuis ! Et si le boss a livré un bel opus solo en 2009, le très pop et lyrique Fly yellow moon(*), lui non plus n’a plus rien produit de solide depuis.
Mais voilà qu’au détour du confinement, on apprend que le bonhomme donne des concerts, le samedi soir, de chez lui, sur son compte Instagram :


Et l’histoire ne s’arrête pas là ! On découvre aussi l’existence d’un feuilleton diffusé en 2018 sur Instagram en 12 épisodes hebdomadaires, dans lequel le musicien s’adonne à tous ses penchants : le collage, l’improvisation, les personnages joués avec plusieurs voix, le loufoque… le tout servant quelques perles pop serties dans ce fatras surréaliste.
Et les épisodes (autour de 20 minutes chacun) sont désormais accessibles et téléchargeables gratis sur le site de l’artiste :


Alors, si un jour vous avez aimé le groupe, soyez sûr.e.s que ce tendre cadeau va vous surprendre, vous alpaguer, vous emporter et ne vous lâchera plus. En live comme en streaming.
Daevid Allen n’est plus. D’autres doux-dingues demeurent. Et ils n’ont pas dit leur dernier mot pour rendre le monde… plus vivant, vivace et vivable.

 

2. Jane Siberry contre-attaque !
Jane Siberry

Chanteuse et compositrice canadienne découverte par vos serviteurs dans l’article d’un vieux Rock & Folk, Jane Siberry évoque une sorte d’hybride entre Laurie Anderson, Kate Bush et Joni Mitchell. Ses productions éclectiques explorent un large éventail de genres allant de la pure pop new wave à une techno quasi prog, en passant par une country distanciée ou une cold wave éthérée. Le plus étonnant étant l’impression d’unité qui se dégage de cette œuvre protéiforme. Une unité qui provient non seulement de la voix ample de Jane, de ses paroles cryptiques, mais surtout de ses compositions échevelées, pouvant passer du coq à l’âne, dont la durée n’est dictée que par le souffle du récit et certainement pas par un format quelconque. C’est peut-être ce qui a eu raison de son succès : ce refus du format et du cadre défini d’un genre musical figé. Ses duos avec KD Lang lui ont tout de même permis de toucher un plus grand public, notamment « Calling all angels ».

The Walking

Pendant 4 ans Jane Siberry se cacha derrière le nom d’Issa, pseudo alter ego qui ne fit que réduire les rangs de ses admirateurs. Depuis, elle s’appelle à nouveau Jane et continue de faire des disques magnifiques sur son label Sheeba dans l’indifférence quasi générale des médias, et par là-même du public.
En ces temps de partage latéral de l’information, nous attirons donc, avec la plus grande énergie, votre attention sur cette artiste majeure aux 17 albums vraiment hors du commun. S’il ne fallait en retenir qu’un seul ? The Walking(*), sorti en 1987.

Pour découvrir le travail de Jane Siberry, rien de mieux qu’un petit tour sur sa chaîne YouTube :

Vous y trouverez des extraits de disques, des clips officiels et même un superbe documentaire, I muse aloud, qui permet de cerner un peu mieux le personnage…

D’autres liens utiles :
> Jane Siberry, le site officiel :

> La boutique officielle, pour télécharger GRATUITEMENT tous les albums de Jane Siberry :

> P.I. Squid, la chaîne d’humour ésotérique et « pythonesque » de Jane Siberry :

 

3. A WIZARD, A TRUE STAR(*) de Todd Rundgren

Venu du « garage psyché » avec son premier groupe Nazz, Rundgren s’affiche vite comme un prodige de la guitare et du studio, s’attirant la reconnaissance de ses pairs. En 1972, il réalise son troisième album, Something/Anything ?(*), quasiment seul. Cette prouesse lui offre une réputation de touche-à-tout de génie qui ne se démentira plus. Ce Something / Anything ?(*) était-il déjà parfait et kaléidoscopique ? Qu’à cela ne tienne ! Sa production suivante, A wizard, a true star(*), ira encore plus loin : des faces très longues avec, en face A, une suite ininterrompue, en face B, un long medley soul, et surtout un hommage appuyé à toutes ses influences.
Amoureux de la musique noire, Rundgren invente quasiment, sur cet album, la blue-eyed soul, un poil plus léchée et distanciée que l’originale qui lorgnait déjà vers la pop.
Fou de hard, il y déchaîne ses solos et ses vocaux hurlés en tous sens.
Dandy, il y exprime son amour des textes décalés, surréalistes, et son goût pour les morceaux miniatures acidulés ou bien étirés et psychédéliques.
Fan des Beatles, il y peaufine des mélodies à tomber par terre, s’accompagnant au piano sur les ballades.
Rajoutez-y un zeste d’invités (solo incandescent au saxo de Michael Brecker, poème de Patti Smith sur un insert sparadrap…), collages, trafics de studio, divers bruitages et agitez le tout. Vous obtiendrez un hybride total, protéiforme en plein dans son époque, mais aussi un pas de côté. La trop grande richesse de l’objet peut repousser, tel un festin offert à un famélique sortant du désert.
Rundgren n’en restera pas moins une source d’inspiration pour les musiciens curieux tel que Prince, ou les mélomanes affectionnant les doux-dingues de son acabit.

 

4. Des concerts en pagaille !

Nous l’avons déjà suffisamment rabâché : le site web de la chaîne Arte est une véritable mine d’or pour les « cultuvores » de tous poils. Pas un art qui en soit absent ! Ce qui est aussi valable pour la musique. Si vous ne nous croyez pas, allez donc faire un tour du côté d’Arte Concert :

« Plus de 600 concerts en streaming et en accès libre », c’est ce qu’ils disent ! Classique, jazz, rock, artistes d’hier et d’aujourd’hui… de quoi trouver largement votre bonheur !

En ce qui nous concerne, ce sera le concert d’Alexandre Desplat enregistré en décembre 2018 à l’auditorium de Radio France :

Comment ? Vous ignorez qui est Alexandre Desplat ? Rien de moins qu’une fierté nationale : le compositeur français de musiques de film le plus convoité du moment ! Auréolé d’une myriade de prix, il a notamment remporté deux oscars pour son travail sur Grand Budapest Hotel* ou La forme de l’eau* ! La classe !
Mais Alexandre Desplat, c’est aussi Harry Potter*, La jeune fille à la perle* ou Le discours d’un roi*. Romantique, délicieusement lyrique, et forcément évocateur !
À déguster sans modération jusqu’au 05 décembre 2020, date d’autodestruction de la bande !

Un autre moyen d’écouter de la bonne musique live : YouTube, encore et toujours ! De nombreux artistes ont profité du confinement pour mettre à disposition des internautes les vidéos de leurs concerts, sur leur chaîne officielle, comme Radiohead ou Metallica. D’autres, tels Bruce Springsteen ou Peter Gabriel, avaient pris l’initiative depuis plus ou moins longtemps.
À vous d’orienter vos recherches en fonction de l’inspiration du moment !

 

Confinés… (mais cultivés) #16 – en ligne (BD)

9… Que ce chiffre vous évoque les muses, les vies du chat ou l’autoroute des vacances,  il sera dorénavant aussi synonyme de confinement (9 semaines pour ressortir neufs ?). Confinés, mais toujours inspirés, nous y avons vu un signe ; et si nous vous proposions une sélection spéciale « 9ème art » ?!

Lecture en ligne

En printemps si particulier, vos éditeurs préférés vous ont fait une fleur, voire un véritable bouquet : des BD en lecture gratuite à foison !

Chez Dargaud vous pourrez retrouver 16 titres, parmi lesquels Boule & Bill, Les sardines de l’espace, XIII, Le Scorpion, Blake et Mortimer… Si nous pouvons nous permettre un conseil : profitez-en pour découvrir Pico Bogue , un petit bijou de fraîcheur ! Et, pour initier les plus jeunes à la BD, Ana Ana, sa petite sœur pleine de vie.

 

Les éditions Le Lombard ne sont pas en reste, et vous donnent accès librement aux aventures des Schtroumpfs, de l’Élève Ducobu, de Léonard, de Yakari… Et pour les plus grands Sisco, I.R.S., Thorgal… S’il ne fallait n’en garder qu’une ? Ça serait Ernest & Rebecca, ou la drôle de cohabitation entre une fillette de 6 ans et demi et un microbe plutôt farfelu ! Un thème d’actualité…

 

Vous préférez les mangas ? Glénat et Les éditions Delcourt ont  pensé à vous avec au total 15 mangas à découvrir (attention l’offre se termine le 1er mai chez Delcourt et le 3 mai chez Glénat ; passée cette date, il vous restera toujours la rubrique activité de chez Delcourt à compulser, ce qui est un moindre mal : vous y trouverez en effet plein d’idées toutes plus sympathiques les unes que les autres !).

 

Enfin, que l’école manque à vos chers petits, ou que vous tentiez de les remettre « en condition », rien de plus savoureux pour renouer avec l’ambiance de la cour de récré que les histoires du Petit Nicolas, accompagné des délicieuses illustrations de Sempé. Un florilège de ses meilleures aventures sont disponibles en téléchargement gratuit sur le Le Blog du Petit Nicolas. Un classique à mi-chemin entre la bande-dessinée et le roman dont il est impossible de se lasser !

A vos crayons !

Si après toutes ces lectures, les mains vous démangent et que vous vous sentez l’âme d’un dessinateur, n’hésitez pas : vous trouverez en ligne une multitude d’idées pour vous lancer !

> (G)room service

Le célèbre groom à votre service pendant le confinement ! Rendez-vous sur le site du journal Spirou pour découvrir chaque jour un contenu exclusif. Coloriage, jeu, papertoy, journal à lire en ligne… Autant de façon de retrouver vos personnages préférés !

 

> Echec et mat

Boulet a imaginé une sorte de jeu de dame de la BD un peu barré (mais très rigolo) : « Hybrides ». Il vous faudra une feuille blanche, un crayon et surtout beaucoup d’imagination, pour un résultat des plus désopilants. Rendez-vous sur son blog pour les explications !

 

> Façon « cadavre exquis »

Lewis Trondheim, le prolifique auteur de (entre autres) Ralph Azham et Donjon, vous propose sur son compte Twitter de participer au #jeuLAPINOT. Le principe ? Dessiner la dernière case d’une suite de trois et trouver la fin de l’histoire !

 

 

> Comme des prosLa BD n’a plus de secret pour vous ? La BNF a conçu une application gratuite,  BDnf, qui permet à tout un chacun de créer sa bande dessinée comme un pro. Son originalité ? Proposer un accès à un corpus d’images issues des collections patrimoniales de la Bibliothèque. A l’image d’un Geluck, devenez le pro du détournement !

 

Confinés… (mais cultivés) #14 – Coups de cœur littéraires

Une nouveau tour d’horizon de nos lectures de confinement :

1. LA GOÛTEUSE D'HITLER de Rosella Postorino : déjà disponible dans votre Médiathèque !

La véritable histoire de Margot Wölk, devenue Rosa Sauer sous la plume de Rosella Postorino :
1943. Reclus dans son quartier général en Prusse orientale, terrorisé à l’idée que l’on attente à sa vie, Hitler a fait recruter des goûteuses. Parmi elles, Rosa. Quand les S.S. lui ordonnent de porter une cuillerée à sa bouche, Rosa s’exécute, la peur au ventre : chaque bouchée est peut-être la dernière…
Ce roman dépeint la société allemande au temps de la deuxième guerre mondiale. Il montre que tous les Allemands n’adhéraient pas forcément à la pensée nazie mais vivaient sous la contrainte et la peur inhérentes à toute dictature organisée et contrôlée.
Le livre évoque aussi la vie des femmes en temps de guerre : les difficultés au quotidien pendant que les maris sont au front ou prisonnier, les amitiés ou rivalités entre femmes, le manque de tendresse et de contact physique qui peuvent pousser à faire des choses dangereuses…

 

2. SE LE DIRE ENFIN d'Agnès Ledig : nouveauté à découvrir dans votre Médiathèque !

Edouard rentre de vacances avec sa femme. Le couple n’entretient pas vraiment une belle relation amoureuse, surtout depuis qu’Edouard a reçu une lettre qui le perturbe et qu’il ne cesse de relire…
Sur le quai de la gare, il aide une vieille dame, anglaise et malicieuse, qui part se reposer dans une maison d’hôtes près de la mythique forêt de Brocéliande. Irrésistiblement attiré par cette dame, Edouard décide de planter sa femme sur le quai et de partir se ressourcer dans la nature. Là-bas, il va faire de nombreuses et belles rencontres. Il va aussi déterrer des secrets jusque-là bien enfouis et peut-être retrouver l’amour… tout en se retrouvant lui-même !
Ce livre nous emporte au cœur de la mystérieuse forêt de Brocéliande, lieu magique.
C’est un roman qui parle d’amitié, d’amour mais aussi de handicap, de violence, de traumatisme et de secret.

 

3. 10 MINUTES ET TRENTE HUIT SECONDES DANS CE MONDE ÉTRANGE d'Elif Shafak : nouveauté à découvrir dans votre Médiathèque !

Et si notre esprit fonctionnait encore quelques instants après notre mort biologique ? 10 minutes et 38 secondes exactement. C’est ce qui arrive à Leila, jeune prostituée brutalement assassinée dans une rue d’Istanbul et jetée par ses meurtriers dans une poubelle. Ces quelques précieuses minutes sont pour elle l’occasion de se remémorer tous les événements qui l’ont conduite d’Anatolie jusqu’aux quartiers les plus mal famés de la ville…
C’est ainsi que la romancière Elif Shafak retrace le parcours de cette jeune fille de bonne famille, dont le destin a basculé, et qu’elle nous raconte, à travers son héroïne, l’histoire de tant d’autres femmes dans la Turquie d’aujourd’hui.
Ce roman nous donne une vision de la Turquie du vingt-et-unième siècle où s’opposent tradition et modernité, orient et occident, religion et athéisme.

 

4. SIBÉRIE MA CHÉRIE de Sylvain Tesson, avec Thomas Goisque et Bertrand de Piollis : déjà disponible dans votre Médiathèque !

« Assez tôt, j’ai compris que je n’allais pas pouvoir faire grand- chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m’installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie. Loin de tout, sur les bords du lac Baïkal. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j’ai tâché d’être heureux. Je crois y être parvenu. »
Sylvain Tesson, écrivain globe-trotteur, amoureux des grands espaces, de la nature sauvage et des steppes sibériennes, nous fait part de son expérience à travers ce récit.
Présentés sous forme de carnet de voyage, les textes sont tirés de ses précédents ouvrages.
Illustré d’aquarelles et dessins poétiques (Bertrand de Miollis), de photos aux couleurs extraordinaires (Thomas Goisque), ce recueil littéraire dépeint la nature, une vie solitaire, un idéal de simplicité sur les rives du Lac Baïkal…

Vous avez lu ces ouvrages ? Vous aimeriez les lire ? Vous lisez autre chose ?
Dites-le nous dans les commentaires ci-dessous !

Acquisitions documentaires adultes – déconfinement 2020

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Fiers ! Nous sommes fiers ! De cette sélection de documentaires qui, pour une fois, dépassent la dizaine (ah bon ?)… mieux encore la vingtaine (pas possible ?)… et, oui, la trentaine aussi ! (un miracle !)
On avait pris la bonne résolution d’améliorer nos achats de documentaires en 2020. Pour l’instant, on s’y tient !

Il faut avouer que nos adhérents nous ont bien aidé sur ce coup-là. Nous avons essayé de satisfaire au mieux leurs nombreuses suggestions d’achats. Mais… pas que ! Lors de notre dernier passage en librairie, nous étions, comme qui dirait, pris d’une frénésie de documentaires. Tous ceux que nous voyions sur les présentoirs attisaient notre intérêt !

D’où la présence de curiosités (Le craving, Le blob, Rêves et transes…) au milieu de thématiques ciblées (marketing, socio-politique et parapsychologie) répondant aux attentes de nos cher(e)s adhérent(e)s !

Une preuve supplémentaire qu’ensemble (mais pas main dans la main, mesures d’hygiène obligent !) lecteurs, libraires et bibliothécaires font du bon boulot !

 

 

Acquisitions littérature adulte – déconfinement 2020

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Les nouveautés de printemps deviennent les nouveautés du déconfinement !
Enfin… si tout se passe bien…
Non, parce qu’à l’heure où nous publions cet article, le confinement est loin d’être terminé !
Dans ce cas, pourquoi cette fausse joie ? Disons que c’est pour encourager le sort, jouer aux bons augures !

En plus, si les romans présentés ici ne seront officiellement mis en rayon qu’à la réouverture de la Médiathèque, ils sont déjà empruntables via le service de livraison à domicile. Ça, c’est un cadeau supplémentaire pour aider nos adhérents à supporter l’enfermement !
Alors nouveautés de printemps, de confinement ou de déconfinement… c’est vous qui voyez, mais nouveautés quoi qu’il arrive !

Pensez à les réclamer lors de votre prochaine commande à distance ! Si elles ne sont pas déjà empruntées, c’est avec plaisir que nous vous les prêterons en avant-première !

 

 

Confinés… en musique #4 – Années 80

Amis quadras ! Amis quinquas ! Cette playlist est pour vous ! Une vraie madeleine de Proust !
Imaginez un peu : un florilège de pépites oubliées, tout droit sorties des années 80 ! De quoi replonger dans son enfance, son adolescence, sa jeunesse… dans cet âge d’or de la musique facile, où le réchauffement climatique, le confinement et l’effondrement n’existaient pas encore ! Le bon vieux temps, en somme… que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître… à moins de le leur faire découvrir en partageant avec eux cette vingtaine de tubes ! « Tu vois mon chéri, quand Maman et Papa avaient ton âge, ils écoutaient ça »… ouais, présenté de cette façon, c’est sûr, c’est pas gagné…
Tant pis ! Cela restera un plaisir pas coupable du tout, à partager entre adultes consentants seulement !
Pour lancer la playlist, cliquez sur la vidéo juste au-dessus.
Et pour avoir plus d’infos sur les morceaux présentés, c’est en-dessous que ça se passe :

01

« Happy Children »
P. Lion
Tiré de l’album Springtime, 1984


02

« Precious little diamond »
Fox the Fox
Tiré de l’album In the dark of the nite, 1984


03

« Wood beez (pray like Aretha Franklin) »
Scritti Politti
Tiré de l’album Cupid & Psyche 85, 1985


04

« Dance hall days »
Wang Chung
Tiré de l’album Points on the curve, 1983


05

« Sign of time »
The Belle Stars
Tiré de l’album The Belle Stars, 1983


06

« Wouldn’t it be good »
Nik Kershau
Tiré de l’album Human racing, 1984


07

« Annie I’m not your daddy »
Kid Creole and the Coconuts
Tiré de l’album Tropical gangsters, 1982


08

« What is love »
Howard Jones
Tiré de l’album Human’s lib, 1984


09

« Concrete and clay »
Hong Kong Syndikat
Tiré de l’album Never too much, 1986


10

« Der kommissar »
Falco
Tiré de l’album Einzelhaft, 1982


11

« Too shy »
Kajagoogoo
Tiré de l’album White feathers, 1983


12

« Don’t go »
Yazoo
Tiré de l’album Upstairs at Eric’s, 1982


13

« Come on Eileen »
Dexiys Midnight Runner
Tiré de l’album Too-Rye-Ay, 1982


14

« True »
Spandau Ballet
Tiré de l’album True, 1983


15

« High on emotion »
Chris de Burgh
Tiré de l’album Man on the line, 1984


16

« One night in Bangkok »
Murray Head
Tiré de l’album Chess, 1985


17

« Don’t look any further »
Dennis Edwards
Tiré de l’album Don’t look any further, 1984


18

« Dancing with my tears in my eyes »
Ultravox
Tiré de l’album Lament, 1984


19

« Carribean queen »
Billy Ocean
Tiré de l’album Suddenly, 1984


20

« Pull up to the bumper »
Grace Jones
Tiré de l’album Nightclubbing, 1981

 

Confinés… (mais cultivés) #12 – Guide VOD et TV

Chaînes payantes ou chaînes gratuites… nous poursuivons notre exploration de leurs programmations, avec cette nouvelle sélection de films et de séries :

1. LE MAÎTRE DU HAUT CHÂTEAU sur Amazon Prime

Dans cette série uchronique en quatre saisons, les alliés ont perdu la seconde guerre mondiale et les USA sont occupés. D’une part par le Japon Impérial dans les états du Pacifique. D’autre part, par le Reich allemand à l’est. Reste une bande, zone neutre autour des Rocheuses, dont le statut demeure flou. Une femme retrouve un film où l’on voit une autre réalité, celle où les Alliés l’ont emportée : une vraie bombe…
Subtil retournement des valeurs où le folklore américain est collectionné par les riches occupants nippons et où ordre et eugénisme nazis se répandent progressivement, la série dévie du livre éponyme de Philip K. Dick, dont elle est adaptée, mais en conserve l’essence. Comment s’organise une résistance en dictature ? Où est la limite entre bien et mal ? Comment êtres sûrs de vivre dans le monde réel et non une copie décalée ? Personnages ambigus loin des stéréotypes, ambiance sépia, délétère, pesante parfois (un peu Indiana Jones par moment…). Le générique et la musique (disponibles dans votre Médiathèque) sont superbes et c’est toujours un choc de voir le drapeau US orné d’une svastika à la place des étoiles…
Un classique, déjà, comme le livre !

 

2. 7-KOGUSTAKI MUCIZE sur Netflix

2003 en Turquie. C’est le jour de la fête de la République. Memo, handicapé mental, accusé du meurtre d’une petite fille et condamné à mort, se retrouve dans la cellule numéro sept d’une prison.
Alors qu’ils l’avaient d’abord accueilli avec haine, ces codétenus commencent progressivement à être convaincus de son innocence, par la force de son grand cœur…
Magnifique histoire entre un père accusé à tort et sa fille, ce film turc est une adaptation d’une production sud-coréenne Miracle in Cell No 7, sur un sujet carcéral qui s’attaque aux dérives judiciaires du régime de l’époque.
Des acteurs exceptionnels, une histoire qui vous touche au plus profond, une musique superbe ! Préparez vos mouchoirs !

 

3. UNE MERVEILLEUSE HISTOIRE DU TEMPS sur Netflix et dans votre Médiathèque !

Adapté des mémoires de la première épouse de Stephen Hawking, ce film retrace sous un angle sentimental une partie de l’histoire du célèbre scientifique. En 1963, en Angleterre, Stephen, brillant étudiant en Cosmologie à l’Université de Cambridge, entend bien donner une réponse simple et efficace au mystère de la création de l’univers. De nouveaux horizons s’ouvrent quand il tombe amoureux d’une étudiante en art, Jane Wilde. Cependant, le jeune homme, alors dans la fleur de l’âge, se heurte à un diagnostic implacable : une dystrophie neuromusculaire plus connue sous le nom de maladie de Charcot.
Un film poignant qui a valu à Eddie Redmayne, interprète de Stephen Hawking, l’Oscar du meilleur acteur en 2015.

 

4. THE WHITE QUEEN sur Chérie 25, le samedi à 21h00 et en replay

L’Angleterre, au 15e siècle. Deux familles se font la guerre pour accéder au trône : les Lancastre et les York. C’est la Guerre des Deux-Roses, période sombre de l’histoire britannique qui ensanglanta le pays pendant trente ans, et déboucha sur le règne d’Henri VIII Tudor, puis de sa bâtarde, Elisabeth Ier. The White Queen en raconte l’un des épisodes : l’improbable amour entre Elisabeth Woodville et le jeune roi Edouard IV, ennemi de sa maison. Il fera d’elle son épouse, contre l’avis de tous, attisant un peu plus les flammes de la guerre…
Cette adaptation des livres de Philippa Gregory (disponibles dans votre Médiathèque) bénéficie d’une reconstitution soignée et d’un casting alléchant, réunissant la crème des acteurs de séries anglaises. Elle est suivie par deux séquelles, également adaptées de Philippa Gregory : The White Princess et The Spanish Queen.
Chérie 25 aura-t-elle la bonne idée de les diffuser dans la foulée ? Rien n’est moins sûr ! En tout cas, saluons l’effort de la chaîne qui programme sur le même créneau horaire des séries historiques inédites et de bonne facture (Mr. Selfridge, Victoria, Poldark…) quand tant d’autres ont une offre télévisée de plus en plus lamentable…

Confinés… (mais cultivés) #11 – Coups de cœur musicaux

1. THE DECALOGUE par Sufjan Stevens et Timo Andres : bientôt disponible dans votre Médiathèque !

On savait que le jeune prodige du folk US (folk au sens TRÈS large) aimait Steve Reich et la musique répétitive. Il en avait semé des indices dans Illinoise et surtout dans The BQE, une bande originale instrumentale de 2009. Il récidive avec une commande pour ballet au piano solo.
Écrit pour le New York City Ballet, les dix pièces composant le bien-nommé Decalogue sont interprétées par le jeune Californien Timo Andres qui n’a pour l’instant que deux albums solo au compteur (sans parler de ses participations à des compilations de musique contemporaine). Ici il possède déjà une grande maîtrise et les pièces, de style plutôt post romantique ou impressionniste, sont admirablement mises en valeur par son jeu puissant et subtil.
Les compositions, qu’Andres trouve méditatives, et qui pourtant envoient du lourd par moment, sont quelque part entre Tableaux d’une exposition de Moussorgski (1874) et A leaf de McCartney (1995).
Encore un gars très versatile. Un hasard ? En tout cas, sublime.

Rappelons que Stevens offre légalement un de ses concerts, Carrie & Lowell Live, sur YouTube :

 

2. O CÉU É VELHO HÁ MUITO TEMPO par Lucas Santtana : bientôt disponible dans votre Médiathèque !

Lucas Santtana (avec deux « t », et sans rapport avec Carlos) est l’héritier turbulent des Tropicalistes (Tropicália), qui étaient apparus dans les années 60 au Brésil en réaction à la dictature militaire, Caetono Veloso et Gilberto Gil en tête. Jusqu’ici, il nous avait habitués à des mélanges de samba aux accents symphoniques. Il avait souvent recours aux machines. Il laissait entendre des samples, tels ces petits emprunts à Debussy. Il enregistrait même des bruits d’aéroport, ou encore la voix de Fanny Ardant. Toutes ces fanfreluches sonores, si l’on ose dire, il les a désormais laissées de côté. Dans les dix morceaux qui composent ce nouvel opus, il se concentre sur la voix, l’accompagnement minimaliste à la guitare et pratiquement pas de percussions.
Certes les chansons sont envoûtantes, le rythme invite à la flânerie. Mais ne vous y trompez pas : Lucas Santtana chante son pays et sa vie intime. Il écrit sur la corruption et la violence dans un morceau, tandis que le suivant évoquera un souvenir amoureux. Mais le dispositif reste le même : une guitare et sa voix, toute en nuances. On entend son sourire franc, on le sent s’assombrir. On voit son visage en l’écoutant.
Aujourd’hui, Santtana puise dans une musique inventée à une époque où il n’était pas encore né. C’est la bande-son du Brésil des années 1950, la Bossa Nova. En choisissant ce genre musical, Lucas Santtana rend hommage à João Gilberto, disparu le 6 juillet 2019.

 

3. BLACK PUMAS par Black Pumas : bientôt disponible dans votre Médiathèque !

Sextet trouvant ses racines dans les sonorités Motown des 70’s, le groupe Black Pumas est né de la rencontre entre le jeune chanteur Eric Burton et le guitariste Adrian Quesada. Les activités de producteur de ce dernier lui ont déjà valu un Grammy Awards, ainsi qu’une reconnaissance du milieu, pour son travail avec de nombreux artistes dont Prince, ou plus récemment Nathaniel Rateliff & The Night Sweats.
L’album Black Pumas compte 10 titres dont un « Fire » à la Curtis Mayfield, dans lequel Quentin Tarantino puiserait sans doute l’inspiration de son prochain film. Quant à la ballade groovy « Black moon rising », soul, sexy et légèrement orchestrée, elle n’est pas sans évoquer certaines pièces de Lenny Kravitz, spécialement dans son intro percussion. Burton et Quesada font preuve d’une classe et d’une habileté déconcertante dans leur maîtrise des codes, pourtant diablement exigeants, de la soul. On pense à Sam Cooke, Otis Redding, voire Har Mar Superstar (période Bye bye 17) pour la modernité des arrangements.

 

Le confinement, vu par l’atelier d’écriture…

L’association Écri’Service, qui anime l’atelier d’écriture ayant lieu un samedi par mois à la Médiathèque, a suspendu ses activités le temps du confinement. En attendant, ses participants de tous âges ont reçu pour consigne d’écrire des textes libres sur le thème… du confinement !  L’association a gentiment accepté de les partager avec nous, afin de participer à l’accompagnement culturel des adhérents de la Médiathèque en cette période troublée. En voici une sélection :

ACROSTICHES par Bernie et Léamsi

Etre là à attendre
Sans visite sans sorties
Pour protéger nos vies.
Obligés nous dit-on
Isolés, impuissants
Restons à la maison.

Coronavirus, tu m’énerves !
On ne va plus à l’école,
Nous restons à la maison,
Finies les activités sportives,
Isolé de mes copains, ils me manquent.
Non à la contamination car
Ensemble nous te vaincrons.

 

CONFINEMENT VOYAGEUR par Marcal

Comme tous les après-midis ou presque, le beau temps le permet, alors je m’installe sur mon transat dans le jardin pour un moment de détente. Cette « retraite » forcée nous y oblige et finalement ce n’est pas si terrible que ça après tout, je dirais même que nous avons plutôt de la chance car beaucoup de gens sont en souffrance et nous n’avons pas à nous plaindre.
Je lis, je rêve, je ferme les yeux et j’écoute le silence. Seuls quelques cris d’oiseaux se font entendre et c’est très agréable. Je pense à tous ces projets de voyage tombés à l’eau ! Tiens, j’y plongerais bien dans l’eau ! Mer, étang, même une mare me suffirait ! Une idée me vient tout à coup. Puisque cette année les voyages sont improbables, et bien je vais ressortir mes albums, mes books de ceux que j’ai déjà fait. Pourquoi pas ? Du fond d’un placard je sors mon précieux carton. Le premier album : la Grèce. J’y suis allée plusieurs fois. Péloponnèse, Météores, Cyclades, Eubée, Rhodes, Corfou …
Je vous invite au voyage à travers ce poème que la magie de ce pays m’a inspiré. Il s’intitule Souvenir des îles grecques. C’est cadeau.

Du Pirée le bateau m’emmène jusqu’à Paros,
Une île des Cyclades escale pour Mikonos.
L’acropole s’éloigne, adieu les caryatides,
Dieux de l’Olympe vous me serviraient de guide.
Je vais dérouler le fil d’Ariane avec Minos,
Et dompter les lions sur l’île de Délos.
Voilà donc Santorin berceau de l’Atlantide,
De Fira à Pyrgos je cavale intrépide.
Une journée détente à bord d’une caïque,
Me fait découvrir des lagons aux couleurs magnifiques.
Je ne peux t’oublier Parikia et ton fameux moulin,
Rendez-vous de la fête, rendez-vous des copains.
Mezze, Ouzo, Tzatziki et autres moussakas,
Que nous dégustions entre amis chez Katérina.
Je reviendrais pour découvrir d’autres trésors,
J’irais d’îles en îles, j’irais de ports en ports.
De la Crète aux Cyclades,
De Cythère aux Sporades,
J’ai rêvé de Zeus, d’Héraclès, d’Apollon,
J’ai fait de toi, Athènes, le plus beau des balcons.

Maintenant fermez les yeux. Laissez-vous emporter vers ce pays de mythologie, d’incroyables légendes. Accrochez-vous à la cuisse de Jupiter, et peut-être, si votre imagination vous emmène plus loin, rencontrerez-vous Éros, le dieu de l’amour.
Bon voyage…

 

A CASA D’IRENE – CHRONIQUE DU CONFINEMENT par Richelieu

Voici que s’achève la quatrième semaine du confinement.
Depuis le début de cet épisode inédit de notre histoire, j’avoue que je suis quelque peu désorienté.
Ma vie est d’ordinaire très imbriquée dans une fréquentation proche de mes semblables : randonnées, conférences, gymnastique, atelier de peinture, atelier d’écriture, shoppings divers et variés… Et puis tout d’un coup, finito.
Le temps depuis le début de cette aventure (car c’est bien une aventure puisqu’on ne sait pas du tout où cela va nous mener…) ne m’a jamais paru aussi inexistant : je prétends depuis longtemps que le temps n’est qu’une illusion, et que notre vie se déroule en fait dans l’éternité.
Jamais cette idée fixe ne s’est trouvée aussi renforcée que maintenant !
La vie que nous menons actuellement me rappelle une vieille chanson triste, toute en accords mineurs, en tête du hit-parade italien dans les années soixante : « A casa d’Irene ». Un couplet commençait par les paroles « Giorni senza domani », qui se traduit en français par « Jours sans lendemain ». Voilà bien ce qui nous arrive aujourd’hui, tous nos jours se ressemblent, hier, aujourd’hui, demain, c’est du pareil au même ! En plus, la météo semble s’être calquée sur les circonstances, nous proposant une suite semblant sans fin de journées magnifiques…
Autre chose me vient à l’esprit, ce film américain fantastique qui s’intitule en français Le jour sans fin. Il met en scène un journaliste -Bill Murray- pris dans une aberration temporelle qui lui fait revivre chaque matin le même jour, scandé par une rengaine toujours identique sur son radio-réveil. Ce malheureux personnage met son exil temporel à profit pour tenter de conquérir le cœur de la belle Andie MacDowell, qui finira lors de la énième version de cette journée, par répondre à son amour, mettant fin par la même occasion au piège temporel infernal.
Oh, on ne peut pas dire que l’on s’ennuie. D’abord, le confinement à deux laisse la place à la conversation. Je pense souvent à ceux qui sont seuls. Comment font-ils ? Le téléphone peut-il les aider ?
Et puis il y a le jardin, espace de « déconfinement » limité, soit, mais bien là. Je pense souvent à ceux qui sont dans un appartement, avec en plus des gosses à gérer toute la journée… Comment font-ils ? Les bons conseils journalistiques et autres « tutos résosociesques » peuvent-ils les aider ?
Si cet état permet de se ménager de longs moments sans véritable activité, propices à réfléchir, voire à faire la sieste, il présente le danger de laisser s’installer insidieusement une très fâcheuse invitée : la paresse.
C’est pour cette raison que, sincèrement, cela commence à me peser. J’ai hâte de revoir les copains, de courir les sentiers, de faire les magasins librement. J’en ai marre de ces journalistes qui croient malin de demander aux célébrités « Et que ferez-vous dès que le confinement sera terminé ? » Et ceux-ci se croient obligés d’affirmer qu’ils courront embrasser leurs petits enfants…
Pour ma part je sais bien ce que je ferai : je prendrai ma voiture et je filerai voir la mer !


Vous en voulez encore ?
Faites un petit tour sur le blog d’écriture de l’association Écri’Service !
Ou replongez-vous dans la revue Zin’o’script, consacrée aux 7 péchés et aux 7 vertus ! Toujours par l’association Écri’Service !

 

Confinés… en musique #3

La playlist d’aujourd’hui est un peu particulière dans le sens où elle n’a pas été conçue comme d’habitude. Normalement, le secteur musique se charge seul de choisir les morceaux, faisant autorité en la matière.
Mais là, chacun de vos bibliothécaires a été sollicité pour proposer un ou deux titres qu’il écoute en ce moment, ou, à défaut, qu’il affectionne. D’où l’aspect hétéroclite de cette playlist au final pas si éclectique que ça, vu qu’on s’y cantonne au genre pop/rock. C’est dans les périodes traversées qu’elle trouve sa diversité, de 1967 à 2020. Et pour accentuer cette caractéristique, c’est par ordre chronologique de sortie des morceaux qu’elle vous est présentée. Encore un voyage auditif dans le temps, en somme !
Pour lancer la playlist, cliquez sur la vidéo juste au-dessus.
Et pour avoir plus d’infos sur les morceaux présentés, c’est en-dessous que ça se passe :

01

« Sunrise »
The Who
Tiré de l’album The Who sell out, 1967


02

« Imagine »
John Lennon
Tiré de l’album Imagine, 1971


03

« Le sud »
Nino Ferrer
Single, 1975


04

« Le coup de soleil »
Richard Cocciante
Single, 1978


05

« Perfect »
Fairground Attraction
Tiré de l’album The first of a million kisses, 1988


06

« 20000 over the sea »
Enigma
Tiré de l’album A posteriori, 2006


07

« Freely »
Devendra Banhart
Tiré de l’album Smokey rolls down thunder canyon, 2007


08

« Geography »
Boo Hewerdine
Tiré de l’album Open, 2015


09

« J-boy »
Phoenix
Tiré de l’album Ti Amo, 2017


10

« Bien sûr »
Jean-Louis Aubert
Tiré de l’album Refuge, 2019


11

« Colors »
Black Pumas
Tiré de l’album Black Pumas, 2019


12

« Comme un voleur »
Madame Monsieur, Jérémy Frérot
Single, 2020

 

Confinés… (mais cultivés) #8 – Art et musées

Vous l’ignorez sans doute, mais nous comptons une artiste parmi nos collègues ! Pour ajouter un peu de couleurs dans la morosité du confinement, cette dernière a accepté de nous révéler l’une de ses peintures, cette éclatante Étoile, assortie, comme il se doit, de sa citation littéraire :

« L’espoir est comme le ciel des nuits, il n’est pas coin si sombre où l’œil qui s’obstine ne finisse par découvrir une étoile. « 
Octave Feuillet (romancier et dramaturge français surnommé le « Musset des Familles ». Né en 1821 à Paris, il fut membre de l’Académie Française.)


Et puisqu’on parle d’art, que diriez-vous d’une petite visite au musée ?
Pour ce faire, un outil désormais incontournable : Google Arts & Culture.
Visites virtuelles, expositions en ligne, collections et présentation d’œuvres… tous les plus grands musées du monde s’y sont mis, parmi lesquels le Musée d’Orsay, le Musée de l’Orangerie, le Château de Versailles, le MoMa de New York, le British Museum ou le Musée de Wuhan en Chine
Et si ces quelques exemples ne vous comblent pas, vous avez toujours la possibilité de faire une recherche personnalisée dans la barre de Google Arts & Culture tout en haut de la page.

En revanche, si c’est le Louvre qui vous intéresse, il faudra vous rendre directement sur le site du musée. Pas de Google pour celui-ci. Il fait bande à part ! L’onglet « Œuvres et palais » du menu vous permet d’accéder à la présentation d’une grande partie des collections, par département ou par thème :

Quant aux visites virtuelles, il y en a quelques-unes, sur la page dédiée :

Le musée du Louvre a tout de même consenti à créer une chaîne YouTube, sur laquelle sont publiées plusieurs vidéos relatives à ses activités :

Mais il n’est pas le seul musée que l’on retrouve sur YouTube. Y sont aussi représentés le Musée d’Orsay, le Musée du Quai Branly ou plus proches de nous, le Musée antique d’Arles, le site archéologique Lattara, ou le Musée de Lodève. Là encore, la barre de recherche de YouTube vous permettra d’aller plus loin dans votre quête insatiable d’art et de culture !

Quant au Musée Fabre de Montpellier, s’il est possible d’explorer sa collection permanente via une fenêtre de recherche sur son site internet, ou de visionner les vidéos de sa chaîne Youtube, c’est sur sa page Facebook qu’il reste actif pendant le confinement.
Même déclinaison pour le Mo.Co, le musée d’art contemporain montpelliérain : YouTube et Facebook.

Pour les enfants, ajoutons que les deux musées d’O (Orangerie et Orsay) proposent plusieurs « promenades imaginaires » sous forme audio, permettant de découvrir les chefs-d’oeuvre d’Edgar Degas, Berthe Morisot ou Auguste Renoir.

Enfin, on pourrait difficilement parler d’art sans évoquer la cultissime émission de France 2 « D’art, d’art ! », à voir et à revoir en replay sur le site de France TV. Destinée aux parents et aux grands-parents, celle-là ! France TV qui s’exporte aussi sur Facebook et sur YouTube avec sa chaîne dédiée aux arts.


En conclusion, nous ne résistons pas à la tentation de partager la vidéo des guides-conférenciers sur laquelle Annie, l’une de nos fidèles adhérentes, a attiré notre attention. Drôle, érudite et d’un pragmatisme tout à fait d’actualité !

 

Confinés… en musique #2 – Jazzy

Nous poursuivons nos playlists « spécial confinement » avec une thématique jazz. Si la majorité des œuvres présentées datent des années 2010, il y aura tout de même une brève incursion dans les années 60 avec Bill Evans, et dans les années 80 avec Uzeb. C’est aussi ça la magie de la culture : voyager dans le temps, en plus de voyager dans l’espace, tout en restant sagement chez soi !
Là encore, l’ensemble des titres présentés est disponible à la Médiathèque : avis aux intéressés !
Pour lancer la playlist, cliquez sur la vidéo juste au-dessus.
Et pour avoir plus d’infos sur les morceaux présentés, c’est en-dessous que ça se passe :

01

« La saboteuse »
Ahmed Yazz
Tiré de l’album La saboteuse, 2017


02

« Maurice and Michael (Sorry, I didn’t say Hello) »
Ambrose Akinmusire
Tiré de l’album A rift in decorum, 2017


03

« I loves you, Porgy »
Sophie Alour
Tiré de l’album Time for love, 2017


04

« Gotham goodbye »
Franck Amsallem
Tiré de l’album Gotham goodbye, 2019


05

« You and the night and the music »
Bill Evans
Tiré de l’album Interplay, 1962


06

« Uzeb »
Uzeb
Tiré de l’album Uzeb club, 1989


07

« New muse »
Jack DeJohnette
Tiré de l’album Sound travels, 2012


08

« Mambo pa la niña »
Roberto Fonseca
Tiré de l’album Yesun, 2019


09

« Laude novella sia cantata »
Paolo Fresu, Daniele di Bonaventura
Tiré de l’album Altissima Luce, Laudario di Cortona, 2019


10

« Sea monkey »
META
Tiré de l’album Incurve life, 2019

 

Confinés… (mais cultivés) #6 – Littérature adulte

On l’aura compris : confinement = plus de temps pour lire !
Voici donc une petite sélection d’ouvrages, tirés du fonds de la Médiathèque, ou du fond de nos bibliothèques personnelles, et qui ont fait le plaisir de nos jours de détention d’enfermement !
À emprunter à la réouverture, ou bien à réclamer pour de futurs achats, si nos présentations vous plaisent !

 

1. CE QUE TU AS FAIT DE MOI de Karine Giebel : future nouveauté de votre Médiathèque !

Ce roman décrit l’histoire d’amour tumultueuse et destructrice du commandant de police Richard Ménainville et de la lieutenant Laetitia Graminsky.
Elle, intègre son premier poste, encore stagiaire, à la brigade des stupéfiants de L. , en attendant sa titularisation.
Mariée, maman d’une petite Lolla, elle fait ses premières armes, d’abord affectée à des tâches subalternes avant de demander à aller sur le terrain.
Lui, c’est son supérieur le plus gradé. Compétent, juste, équitable, suscitant l’admiration de tous. Quarante-cinq ans. Marié et fidèle à son épouse bien aimée, père exemplaire de deux enfants.
Leur rencontre va changer leur vie à tout jamais. Leurs personnalités vont voler en éclats à travers leur passion mêlée d’amour et de haine.
Pris au piège de leur passion qui les mène à la folie, les deux protagonistes se retrouvent en salle d’interrogatoire à délivrer l’histoire de leur relation si particulière.
L’auteur nous propose ici un roman psychologique sur fond de harcèlement, d’abus dans le milieu de la police aux effets secondaires meurtriers.

 

2. L’ANNÉE DU LION de Deon Meyer : déjà disponible dans votre Médiathèque !

Le roman qui avait prédit l’épidémie !
Afrique du Sud. Un virus, La Fièvre, a décimé la population. À peine 5 % ont survécu au virus et parmi eux, plusieurs sont morts dans le chaos qui a suivi.
Willem Storm et son fils Nico sont parmi les rescapés. Mais Willem ne se contente pas de survivre. Il invite les gens à se joindre à lui pour fonder une nouvelle communauté. Avec le groupe qu’il réunit, il devra faire face à de nombreuses difficultés : famine, conflits entre les personnes, attaques de pillards… jusqu’à ce qu’il se fasse assassiner. Son fils mène alors l’enquête.

 

3. L'ART D'ÊTRE LIBRE DANS UN MONDE ABSURDE de Tom Hodgkinson : déjà disponible dans votre Médiathèque !

Cet essai est un point de vue radical et extrême sur la société occidentale actuelle. L’auteur critique l’héritage du puritanisme qui a selon lui conduit à la disparition d’un système médiéval beaucoup plus enviable que la société contemporaine. Le système de guildes basé sur l’entraide, la coopération et la qualité , l’équilibre entre travail pour la communauté et travail pour soi, les savoir-faire artisanaux et les festivités caractérisaient pour lui cette période. L’auteur s’appuie donc sur le mode de vie de l’époque médiévale pour nous faire prendre conscience de la complexité de notre société. Un document choc à lire.

 

4. SIX ANS À VÉLO AUTOUR DU MONDE de Pascal Bärtschi : pas (encore?) disponible dans votre Médiathèque !

« Imaginez un monde où le temps ne serait que synonyme de météo, pas de montre, pas d’horaires, pas de stress. Seulement le soleil qui rythme vos journées. Croyez moi, ce monde existe, j’y ai vécu pendant presque 6 ans  ».
Pascal Bärtschi, cet aventurier des temps modernes, jeune homme empreint d’une grande humilité part de sa Suisse natale le 3 Novembre 2012 pour un tour du monde à vélo.
Doté d’une vie des plus classiques (boulot d’électricien, compagne, achat d’une maison) il a laissé tout cela dernière lui pour vivre de découverte du monde et de sport.
Il conte les petites et grandes pages de son expédition hors normes, ses aventures et mésaventures, ses découvertes mais aussi ses nombreuses rencontres qui l’ont enrichies. Après avoir traversé 6 continents et 59 pays en 1129 jours il termine son périple en août 2018.
« À travers ce récit, je veux transmettre mes émotions, mes joies, mes peines, mais surtout vous faire prendre conscience que chacun peut vivre ses rêves s’il s’en donne les moyens  ».
Ce livre est sans aucun doute une invitation au voyage et à l’ouverture d’esprit …

Vous aussi, partagez vos dernières lectures coups de cœur dans les commentaires ci-dessous !

 

Tout chaud !

Une nouvelle étape dans notre voyage à la rencontre des arbres remarquables de Lattes est désormais disponible : découvrez le frêne couché de la Maison de la Nature en cliquant sur l’image ci-contre.
Un grand merci à l’association “Lattes en transition” et à la Maison de la Nature, sans qui cette aventure n’aurait pas été possible !

Vous pouvez également accéder à cette ressource documentaire via la rubrique CONSERVATION & ARCHIVES du menu.

 

Retour sur les écoutes musicales du 07 mars 2020 (Audiofil 083)

Téléchargement de la liste des morceaux au format PDF

 

Eh bien, notre audiofil 083 se déroula fort bien : les habitués étant présents, comme de nouvelles têtes et oreilles, la musique fut rarement aussi diverse et équitablement appréciée. Pourtant, nous passâmes en un clin d’œil du Japon à la Serbie, les Charybde et Scylla du bizarre, rencontrâmes des langues étranges – le kobaiën de Magma et la piste à l’envers de Jocelyn Pook – et reconnûmes que cet Avishai Cohen-là, pur homonyme, était bien trompettiste et non contrebassiste de jazz.
Certains durent même admettre (à contrecœur) que la chanson française leur procurait du plaisir, en l’occurrence par deux fois, avec La Féline, subtil groupe pop, et le magistral dernier album de Jeanne Cherhal.
Pour clore la séance, un petit hommage fut rendu à l’immense Lyle Mays, récemment disparu, pianiste et alter ego de Pat Metheny

Que dire de plus ? Si le passé des écoutes n’a pas toujours été simple, cette fois-ci, il le fut !

Ci-contre, de haut en bas : Jocelyn Pook, Avishai Cohen, La Féline, Jeanne Cherhal, Lyle Mays