Littérature Jeunesse : nos coups de ♥ du moment…

1. Rayon 3-6 ans : LA CROÛTE par Charlotte Moundlic et Olivier Tallec

Rares sont les œuvres qui vous prennent aux tripes. Celle-ci en fait partie.
« Maman est morte ce matin… » Dès la première phrase de cet album, presque camusienne, on sait que sa lecture va en être éprouvante, dure mais salvatrice.
Le dessin tout en retenue d’Olivier Tallec, d’habitude si drôle, fait la part belle au texte si  juste de Charlotte Moundlic.
L’indicible douleur, le chagrin qui semble ne pas vouloir nous abandonner, à l’inverse des souvenirs du défunt qui s’étiolent, l’impuissance face à la souffrance des proches et la peur d’oublier : tous les sens en prennent un coup et c’est ce que va découvrir ce petit garçon héroïque.
Le plus bouleversant dans ce livre réside peut être dans le message d’espoir qu’il diffuse en toute fin.
Pathos ou simple réalité qui parfois frappent injustement ? Faites-vous votre avis.
Une chose est sûre, on ne sort pas indemne de cette lecture.
Un album utile pour un sujet grave qui peut nécessiter un accompagnement pour les plus sensibles. À partir de 5 ans.

>>Accès à la fiche du catalogue>>>

 

2. Rayon 7-11 ans : L'AGENCE PENDERGAST par Christophe Lambert

Christophe Lambert n’a rien à voir avec l’acteur de Greystoke ou de Highlander. C’est un écrivain homonyme qui sévit depuis des décennies dans la littérature de genre et la littérature jeunesse.
L’agence Pendergast, une de ses dernières séries en date, est un patchwork jubilatoire truffé de références à la culture populaire, depuis Harry Potter jusqu’à Tom Sawyer, en passant par Peter Pan, Le seigneur des anneaux, Le mythe de Cthulhu ou même Star Trek !
Le pitch est simple : Sean Donovan est un gamin des rues dans la New-York des années 1890. Par un concours de circonstances, il entre au service d’Archibald Pendergast qui dirige une agence secrète traquant les créatures magiques clandestines.
Au fil des 4 tomes disponibles à ce jour, Sean, accompagné de ses acolytes Célia et Joe l’Indien, va combattre Dracula en personne, traquer un monstre sanguinaire dans les égouts de la ville, s’engager comme artiste sur le Little Nellie pour résoudre le mystère de la sirène du Mississippi, et s’enfoncer dans les forêts du Wyoming sur les traces d’un Big Foot.
Rien de bien sérieux dans tout ça, hormis un vague discours sur la tolérance. Juste une bonne dose d’aventures qu’on lit d’une traite (les tomes illustrés ne font que 150 pages chacun) avec des personnages attachants.
À noter quelques scènes angoissantes avec projection d’hémoglobine ! Dès 10 ans.

>>>Accès aux fiches du catalogue>>>

 

3. Rayon 12-14 ans : ALEX FILS D'ESCLAVE par Christel Mouchard

La famille Dumas compte trois générations d’Alexandre : le père, le fils et le grand-père. On connaît très bien le père et le fils, lesquels sont devenus des auteurs classiques de la littérature française (« Les trois mousquetaires » ou « Le comte de Monte-Cristo » pour le premier, « La dame aux camélias » pour le second).
Christel Mouchard nous propose de découvrir la jeunesse du grand-père dans sa fiction historique Alex fils d’esclave. Né à Saint-Domingue (ancienne Haïti) d’un père blanc et d’une mère africaine, Alex est un jeune métis libre et insouciant. Jusqu’au jour où son père disparaît sans crier gare après avoir vendu toute la famille à un exploitant de canne à sucre ! Réduit en esclavage avec sa mère et sa sœur, Alex passe de mains en mains pour finalement atterrir dans la France du XVIIIe siècle, juste avant la Révolution. Il y retrouve son indigne de père qui lui révèle ses véritables origines. Commence alors une nouvelle vie pour le jeune homme. Une vie qui pourrait être légère et privilégiée, s’il n’y avait le souvenir de Saint-Domingue, des femmes restées là-bas et surtout de l’esclavage…
On savait plus ou moins que les Dumas avaient du sang métis. Tout l’intérêt du livre réside dans l’exploitation de ce pan de leur histoire. Même leur nom de famille, emblématique de la culture française, y trouve son origine, comme un beau pied-de-nez au passé esclavagiste du pays.
Un livre un peu succinct, dont le sujet aurait pu donner matière à une longue fresque, mais qui n’en reste pas moins très instructif. Dès 12 ans.

>>>Accès à la fiche du catalogue>>>

En attendant le retour des écoutes musicales… épisode 1

Vous ne sentez pas ? Le parfum du retour à la vie d’avant ?

Déjà la réouverture des tables de lecture permettra à nos adhérents de profiter de la climatisation pendant l’été. Et bientôt, les animations… en septembre, c’est sûr, elles recommenceront… oui, enfin, disons qu’on croise les doigts pour qu’il en soit ainsi ! (amen)
Et justement, qui dit « animations » dit, entre autres choses, « écoutes musicales ». Ces dernières ont attiré au fil des ans une société de belles personnes, adeptes d’ondes éclectiques, de franches rigolades et de critiques acerbes.
C’est à ceux-là que nous pensons en proposant ces écoutes musicales à distance, sous forme de playlists au fil de l’été.
On commence aujourd’hui avec une sélection de 10 titres qui n’ont pour seul point commun que notre volonté d’attirer sur eux votre attention.
Et pour vous mettre dans l’ambiance studieuse des écoutes en présentiel, nous avons noté ci-dessous quelques informations clés pour chaque titre, en style télégraphique.
Imaginez « Jijim », notre irremplaçable maître de cérémonie, vous les susurrer à l’oreille de sa douce voix…

01

“Ninguém solta a mão de ninguém”
Lucas Santtana
Tiré de l’album O Céu é Velho Há Muito Tempo, 2019

Santtana (2T) né en 1970, à Salvador, Brésil.9ème album. Héritier des Tropicalistes, fils d’un producteur. "Personne ne lâche la main de personne"  consigne de l’époque des dictatures. Forme samba, détachée, peu de fioritures contrairement aux autres albums. Décalage entre paroles dures et musique très douce.

02

“Secret tree”
Perrine Mansuy
Tiré de l’album Vertigo songs, 2012

Née en 1971 Aix. Conservatoire Marseille, développe son sens de l'impro. Duos avec François Cordas (saxo). 1er album. Nombreuses collaborations, spectacles, enfants, jazz.
Ici Marion Portal à la voix. Rythme en 7/16 5/16 ( soit 12/16 en fait) jusqu'à l'arrivée du piano : 6/8 à 1 minute 54. Percussion se transforme en batterie. Tous en rythmique. Seul le piano part en solo. Mélodie : voix. Le complexe est caché sous la voix limpide et "facile".

03

“Stay in L.A.”
Dan Croll
Tiré de l’album Grand Plan, 2020

Né en 1990, étudiant au LIPA (Liverpool Institute for Performing Arts) créé par McCartney. Chansons placées sur des jeux vidéo et des pubs TV (mode de fonctionnement des artistes pour vivre, de plus en plus hélas). 3ème album.
Structure un peu inhabituelle : Couplet-refrain-couplet-refrain-coda. On peut trouver étonnant que des mélodies aussi travaillées ne reviennent pas après leur exposition assez sobre. Final en coda long, répétitif (sur 2 accords) pour casser le morceau, l'embrumer après le côté limpide du début.

04

“San Junipero”
Clint Mansell
Tiré de l’album Black Mirror : San Junipero, 2017

Black mirror : série Netflix britannique de science-fiction se passant dans un futur très proche, épisodes séparés, musiques idem. Particularité : chaque épisode mis en musique par un compositeur différent. BO sort en intégralité, pas toujours en CD d'ailleurs (Sakamoto uniquement en LP par ex.).
Mansell né en 1963 à Coventry (groupe Pop Will Eat Itself). Passé aux films : 40 BO.
Morceau thème légèrement angoissant (à la X files) répétitif (6 notes), variantes dans les timbres, Harmonie sur 2 accords (voire 1). Pure électro, rythmique qui va et vient.

05

“Cesse cesse”
Clou
Tiré de l’album Orages, 2020

Anne-Claire Ducoudray, née en 1983 à Paris. Découverte en 2014 (radio crochet de France Inter) 1er album produit par Dan Levy (The Do). Nommée Victoires Musique en 2020. Influences folk US 70's / chanson française Brassens, Renaud.
Structure basique couplet-refrain x 2. Très court. Mini coda ad lib. Ciselé arpèges ascendants piano, voix-contrechants, cordes sur refrain puis 2ème couplet, basse batterie monolithique, un peu percussion.
Très sobre. Chant à l'avenant, mélodique, précis. Rien ne dépasse, c'est ce qui fait son charme.

06

“Murder ballades : Omie Wise”
Eighth Blackbird
Tiré de l’album Filament, 2015

À propos de Bryce Dessner, compositeur du morceau : né en 1976 aux Etats-Unis. Entre deux mondes : rock (Groupe The National avec son frère) et contemporain. Ami de Sufjan Stevens et Jonny Greenwood (Radiohead) avec lesquels il collabore. Mari de Mina Tindle artiste folk française.
Murder ballades : recueil de 7 pièces pour petit ensemble. Eighth Blackbird : formation musicale piano + cordes.
Thème unisson piano+clarinette-variations contrepoint-thème-variations.
Piano très rythmique. Autres plus en ornement ou mélodiques.

07

“Mayor of Simpleton”
XTC
Tiré de l’album Oranges & lemons, 1989

Groupe Swindon UK formé en 1978. D'abord faux punk, puis rock puissant mélodique puis enregistrement studio uniquement. Après un passage à vide, nouveau succès avec Skylarking 86 et Oranges & Lemons en 1989.
Pop très produite. Enormément de choses à écouter sur des bases très mélodiques, simples mais à tiroirs. Paroles idem.
Coup en l'air du batteur au démarrage. Walking alambiqué de la basse. Guitare sur 2ème temps. Voix en réponse. Coda en spirale-canon.
Morceau sur-vitaminé à réécouter plusieurs fois.
Paroles classiques opposant un amoureux stupide en balance avec le bonheur.

08

“Ebru firat”
Arca
Tiré de l’album Forces, 2018

Duo français composé de Joan Cambon et Sylvain Chauveau. À ne pas confondre avec l’artiste électro Alejandra Ghersi. 5ème album.
Electro. Rythmique jungle. Sons fermés. Piano. Basse et harmonie répétitives.

09

“Hurting each other”
Carpenters
Tiré de l’album Greatest hits 1969-1983 Yesterday once more, 1998

Duo frère et sœur :  Richard né en 1946 à la composition, au piano et au chant ; Karen née en 1950 au chant et à la batterie, morte en 1983 des suites d'une anorexie. 7 albums en tout. Voix hyper placée sans effets mais toujours nette qui porte la chanson.
Le titre pourrait être du Bacharach, mais non.
Evidence de la mélodie. Structure pas si simple. Couplet-prérefrain-refrain. Deux fois puis fondu.

10

“Forget and be”
Leïla Martial
Tiré de l’album Warm canto, 2019

Une découverte de Brigitte, fidèle des Ecoutes Musicales.
Cette vidéo vient des Victoires du Jazz 2020, filmée sans public à la Piscine Molitor.
Leïla Martial née en 84, parents musiciens, collège de Jazz de Marciac. 3ème album.
Morceau : commence folk 2 accords plus 1. Puis break, démarrage des vocaux yodel-trilles, orientaux-indiens rythmiques puis percussifs triples croches (extrême aigu-calme faux flamenco-redescente).
Le chant évoque Meredith Monk, en plus charnel et immergé.
Batteur et guitariste chantent aussi (basse et contrechants).

>>>Accès aux fiches du catalogue>>>

Nouvelle référence magazine…

Face au succès phénoménal des magazines d’histoires pour enfants, la Médiathèque de Lattes se devait d’étendre son offre en souscrivant un abonnement supplémentaire.

Dans ce nouveau mensuel destiné aux 2-5 ans, retrouvez entre autres rubriques la grande histoire à écouter avec votre téléphone portable, en scannant le QR code collé sur la couverture du magazine. Plus besoin de lecteur CD !

Et accédez à tout moment aux histoires audio des anciens numéros, en vous rendant sur le catalogue en ligne à l’adresse https://ctlg.mediatheque-lattes.fr:3333/detail-d-une-notice/notice/1300600187.



Début de l'abonnement :
numéro 247 de juin 2021

À retrouver tous les mois au rayon périodiques du secteur Jeunesse !

 

Acquisitions DVD – mai 2021

Vous ne croyez pas au déconfinement ? Vous pensez que les bars et restaurants sont pris d’assaut ?

Restez chez vous et REGARDEZ UN DVD !

la prochaine fusion de TF1 et M6 vous fait froid dans le dos ? Vous ne supportez plus la platitude de Netflix et Amazon Prime ?

REGARDEZ UN DVD !

Pour cela, la médiathèque vous prépare une sélection de nouveautés

Voici notre dernière liste de nouveautés :

>>>liste des acquisitions DVD – mai 2021<<<

Fête des Mères : nos suggestions de lectures…

À l’occasion de la Fête des Mères, voici une quinzaine d’ouvrages illustrant la complexité du rapport filial et de la maternité :

version légère

Les romans feel-good abordent avec bienveillance et optimisme les étapes ordinaires ou dramatiques de la vie d’une mère. Naissance prématurée et départ des grands enfants chez Virginie Grimaldi, reconstruction du lien mère-fille chez Lorraine Fouchet, rapport avec l’enfant survivant après la perte de l’aîné chez Lori Nelson Spielman.

version grave

La disparition de la mère est une épreuve forcément bouleversante comme en témoigne Eric-Emmanuel Schmitt dans une véritable déclaration d’amour à celle qui lui a donné le jour. Blandine de Caunes et Michel Mompontet évoquent avec tout autant d’émotion la fin de vie des leurs, placée sous le signe funeste d’Alzheimer. Quant à Ocean Vuong, il adresse une lettre à sa mère analphabète pour raconter avec crudité et poésie les difficultés de se construire quand on est différent.

version atypique

Il y a mille et une façons d’être mère comme le prouve Marion Brunet avec son héroïne marginale et surprotectrice. Virginie Linhart essaie de comprendre comment le contexte socio-culturel façonne le rapport d’une génération à la maternité, et les dégâts que ce conditionnement engendre sur les suivantes. Kaori Ekuni raconte une mère idéaliste et fantasque, dont le mode de vie devient inacceptable pour l’enfant grandissant. Eliette Abécassis brode une histoire entre mère et fille dans le milieu de la mode, prétexte à de multiples réflexions. Dans un texte court et hybride, Elena Ferrante explore les dérèglements d’une mère rongée par la culpabilité. Enfin, Cécile Pivot évoque la dépression post-partum au travers des personnages de son roman épistolaire.

version historique

Dans la seconde biographie qu’elle lui consacre, Elisabeth Badinter explore la figure de Marie-Thérèse d’Autriche en tant que mère de seize enfants, parmi lesquels la future Marie-Antoinette. Clara Dupont-Monod s’intéresse à Aliénor d’Aquitaine, notamment dans les rapports qu’elle entretient avec son célèbre fils Richard Cœur de Lion. Plus cocasse, Isabelle Duquesnoy imagine les escroqueries d’une abominable marâtre à l’époque de la Révolution Française. Quant à Romain Gary, il mesure sa vie à l’aune de l’amour surdimensionné que lui porte sa mère.

N’hésitez pas à cliquer sur les couvertures des livres pour accéder à leurs fiches descriptives !

La playlist du moment : spéciale « Fête des Mères »

Vous les aimez ? Vous ne le leur dites pas assez ? C’est le moment ou jamais !

À l’occasion de la Fête des Mères, et de l’exposition de poésie qui y est consacrée, nous vous proposons cette gentillette playlist sur le thème des mamans.

Gentillette mais pas trop quand même. Parce qu’on y trouve autant de sucre que d’acide, d’allégro que de lamento, pour témoigner de toute la complexité du rapport à la mère.

Vous le constaterez par vous-mêmes : il n’y a que des vieilleries dans cette playlist. Mais ce sont des vieilleries qui ont au moins l’avantage d’êtres présentes à 85% dans nos rayons !

Pour lancer la playlist, cliquez sur la vidéo ci-dessus.
Pour connaître les détails des morceaux présentés, jetez un coup d’œil ci-dessous.

01

“Maman la plus belle du monde”
Luis Mariano
Tiré de l’album 20 chansons d’or, 2006


02

“Mother”
John Lennon
Tiré de l’album John Lennon / Plastic Ono Band, 1970


03

“Si maman si”
France Gall
Tiré de l’album Dancing Disco, 1977


04

“Mother”
Pink Floyd
Tiré de l’album The wall, 1979


05

“Maman”
Dorothée
Tiré de l’album Maman, 1986


06

“Mother’s day”
Fulanito
Tiré de l’album El padrino, 1999


07

“Les roses blanches”
Berthe Sylva
Tiré de l’album Anthologie de la chanson française enregistrée 1930-1940, 2007


08

“Mother”
The Police
Tiré de l’album Synchronicity, 1983


09

“La mamma”
Charles Aznavour
Tiré de l’album La mamma, 1995


10

“Mother”
Era
Tiré de l’album Era, 1996


11

“La maman des poissons”
Boby Lapointe
Tiré de l’album L’intégrale, 1998


12

“Mother and child reunion”
Paul Simon
Tiré de l’album Paul Simon, 1972


13

“Allô ! Maman, bobo”
Alain Souchon
Tiré de l’album Jamais content, 1977


14

“Mama”
Spice girls
Tiré de l’album Spice, 1996

>>> Accès aux fiches du catalogue >>>

La poésie au rendez-vous pour la Fête des Mères

Face au marasme culturel engendré par la crise du covid, nos poètes locaux, menés par Monsieur Marc-Fabien Bonnard, ont décidé de se mobiliser autour du projet La poésie au rendez-vous.
2 expositions de poèmes ont déjà été organisées dans ce cadre, depuis le début de l’année 2021.
Après la Saint-Valentin et la Journée de la Femme, en voici une troisième consacrée à la Fête des Mères. Cette fois-ci, les membres de l’atelier d’écriture de l’association Ecri’Service se sont joints au projet.

Venez lire leurs poèmes sur les panneaux suspendus dans la Médiathèque, ou feuilletez le livret virtuel ci-dessous :

Et n’oubliez pas d’avoir une gentille pensée pour les mamans le dimanche 30 mai !

Acquisitions adultes – printemps 2021

Un arrivage de nouveautés printanières, c’est forcément agréable, beau, coloré, varié, rafraîchissant ! Pile poil ce qu’il nous faut en ces temps qui n’en finissent plus de se troubler !

Plus de 130 nouveaux ouvrages viennent égayer nos rayons. À noter que nous avons particulièrement mis le paquet sur les documentaires (34 au total), avec 6 manuels consacrés au très tendance DIY (Do It Yourself), mais aussi sur les livres en VO, parmi lesquels on trouvera 4 titres espagnols inédits !

Les amateurs de fiction y trouveront aussi leur compte avec plus de 80 romans proposant un bel assortiment de thèmes, des derniers nés très attendus (Eric Emmanuel Schmitt, Michel Bussi, Guillaume Musso, Camille Kouchner…) et de toutes nouvelles sagas (Hamish MacBeth, Bridgerton, La villa aux étoffes, Les sept sœurs).

Il ne vous reste plus qu’à FAIRE VOTRE CUEILLETTE !

 

Littérature adulte :

Téléchargement au format PDF

 

Documentaires adultes :

Téléchargement au format PDF

 

Littérature en VO :

Téléchargement au format PDF

Littérature adulte : double coup de cœur FILS ET FILLE DE…

On connaissait les dynasties d’acteurs ou de chanteurs. Place maintenant à celles d’écrivains ! Les sorties récentes voient s’illustrer les rejetons de deux célébrités du monde littéraire. Le talent se transmet-il de génération en génération ? Verdict tout de suite :

 

1. LÀ OÙ LES ESPRITS NE DORMENT JAMAIS par Jonathan Werber

Dans la famille Werber, il y avait le père Bernard, connu pour sa Trilogie des Fourmis. Il faudra désormais compter sur le fils Jonathan qui semble partager avec papa un certain goût pour le paranormal. En témoigne son premier roman Là où les esprits ne dorment jamais, dont l’histoire se déroule dans l’Amérique du 19ème siècle. On y voit s’affronter les authentiques sœurs Fox, initiatrices du spiritisme, et les tout aussi authentiques frères Pinkerton, à la tête d’une célèbre agence de détectives privés. Ces messieurs veulent prouver que ces dames sont de viles charlatanes qui s’enrichissent sur le dos des foules crédules en leur divulguant de faux messages de l’au-delà. Où comment le match entre Pinkerton et Fox prend des allures de guerre des sexes, d’émancipation féminine. Ironie du sort c’est à une femme que revient la lourde tâche de les départager. L’illusionniste Jenny Marton est recrutée pour infiltrer l’entourage des sœurs Fox  et découvrir les trucs qu’elles utilisent lors de leurs séances. Sauf que plus l’enquête avance, plus les convictions de Jenny sont mises à mal. La solidarité féminine l’emportera-t-elle sur la vérité ?

Tout n’est pas vrai dans cet ouvrage où Werber fils réécrit l’Histoire de façon assumée. Il y a un suspense indéniable à mesure que l’enquête progresse. La question de la filiation est très présente avec les personnages de Jenny et des Pinkerton. Doivent-ils marcher dans les pas de leurs pères comme Jonathan Werber suit les traces du sien ?

On ne boude pas son plaisir de lecture malgré quelques tournures maladroites, dues à la jeunesse de l’auteur.

>>> Accès à la fiche catalogue >>>

 

2. LES LETTRES D'ESTHER par Cécile Pivot

Est-il encore besoin de présenter l’iconique Bernard Pivot, roi des apostrophes, dieu de la dictée ? Dans son avant-dernier ouvrage Lire, il écrivait en collaboration avec sa fille Cécile, journaliste et auteure à ses heures. Cette dernière nous revient en solo avec le roman Les lettres d’Esther, qui n’est certes pas son coup d’essai, mais qui pourrait bien s’avérer un coup de maître. Car bien que possédant les atours d’un énième feel good, le livre s’en démarque non seulement par sa profondeur, mais aussi par sa forme.
En effet, comme son titre l’indique, Les lettres d’Esther est un roman épistolaire. Autrement dit un recueil de lettres que vont s’échanger les participants d’un atelier d’écriture animé par ladite Esther. Les participants en question sont Jeanne, retraitée militante ; Samuel, adolescent endeuillé ; Jean, affairiste désabusé ; Juliette, maman dépressive, et Nicolas, son compagnon désemparé.

Chacun choisit deux destinataires parmi les autres, et y va de ses confessions, de ses doutes, de ses convictions par la seule magie de ce moyen de communication certes désuet, mais aussi plus intimiste que les réseaux sociaux. Les échanges s’entrecroisent. On a l’impression qu’on va s’y perdre, qu’on en préfèrera certains plutôt que d’autres, mais non, pas du tout, on se laisse porter, on replonge dans chaque histoire avec facilité, on éprouve de la sympathie pour tous les personnages, on les aime parce qu’ils sont imparfaits, qu’ils ont leurs fêlures et qu’ils nous ressemblent. Il y a beaucoup d’émotions dans ces lettres, de l’humour parfois, de l’amertume aussi. Les joies et les drames de la vie. La famille. Les difficultés relationnelles. La résignation face aux choses qu’on ne peut pas changer. La volonté de changer celles qui peuvent l’être.

Un roman dont on ressort avec une furieuse envie de se trouver un correspondant !

>>> Accès à la fiche catalogue >>>

Coup de ♥ musique : BANANA SKIN SHOES par Badly Drawn Boy

Dix ans sans nouvelles ! Qui attendait encore quelque chose de Damon Gough, ce garçon mal dessiné et mal dégrossi, gros nounours à bonnet qui nous avait offert quelques beaux albums studios mais aussi la bande originale du film Pour un garçon ?
Personne ou presque. Et pourtant, voici un album implacable qui le remet en selle après séparation et galères : une suite infernale de 14 titres sans le moindre moment pour souffler. De la pop qui tue, des mélodies plus fines qu’à l’habitude, des arrangements du même acabit… Un BDB (Badly Drawn Boy) sur-vitaminé qui a placé sa barre bien haut, et dont on apprécie le passage de la désinvolture à l’évidence.

Nous défions quiconque de rester insensible au joyau parmi les gemmes, le swinguant « Tony Wilson said », démonstration parfaite d’un couplet et d’un refrain divins, dissociés sur la même base rythmique et harmonique.

Étonnamment situé entre le défunt Elliott Smith et Keane, un album concept, inusable, impeccable.
À part la pochette au recto naïf et immonde, un retour parmi les vivants.

La playlist du moment : spéciale « Divas orientales »

Dans un article du 31 mars, le magazine Beaux-Arts attirait l’attention de ses lecteurs sur une future exposition de l’Institut du monde arabe consacrée aux Divas orientales.
Une nouvelle qui tombe à point nommé puisque la Médiathèque de Lattes propose actuellement une grande thématique sur l’Orient.
De là à la playlist spéciale, il n’y avait qu’un pas à franchir. Voici donc notre sélection de 15 Divas orientales, entre recommandations de Beaux-Arts magazine, classiques incontournables et favorites de votre équipe de bibliothécaires.
La majorité des titres présentés est disponible dans nos rayons au secteur Musique.

Pour lancer la playlist, cliquez sur la vidéo ci-dessus.
Pour connaître les détails des morceaux, c’est là-dessous que ça se passe :

01

“Salma ya salama”
Dalida
Tiré de l’album Dalida, 2000


02

“Kelmti horra”
Emel Mathlouthi
Tiré de l’album Kelmti horra, 2012


03

“Ya laure hobbek”
Fairuz
Tiré de l’album Immortal songs, 1993


04

“Ghir enta”
Soaud Massi
Tiré de l’album Deb, 2003


05

“Batwanes beek”
Warda
Tiré de l’album Arabian masters, 1999


06

“Habib galbi”
A-wa
Tiré de l’album Habib galbi, 2016


07

“Ya touyour”
Asmahan
Tiré de l’album Double best, 2013


08

“Dertli”
Azam Ali & Niyaz
Tiré de l’album Sumud, 2012


09

“Temma”
Oum
Tiré de l’album Daba, 2019


10

“Deniz yildizi”
Sezen Aksu
Tiré de l’album Deniz yildizi, 2008


11

“Avec le temps (version arabe)”
Sapho
Tiré de l’album Ferré flamenco, 2006


12

“Hal”
Yasmine Hamdan
Extrait du film Only lovers left alive, 2014


13

“Beautiful tango”
Hindi Zahra
Tiré de l’album Handmade, 2009


14

“Bahlam”
Natacha Atlas
Tiré de l’album Gedida, 1999


15

“Alf leila we leila (short version)”
Oum Kalsoum
1969

>>> Accès aux fiches catalogues >>>

Thématique « Autour de l’orient » – printemps 2021

 

l’initiative du secteur Bandes Dessinées, la Médiathèque de Lattes vous invite à découvrir une large sélection de BD, romans et DVD consacrée à l’orient, ses habitants, ses exilés, ses auteurs et ses réalisateurs.
Une grande diversité de styles, de contenus, de pays, vous fera voyager de Téhéran à Casablanca, des immeubles de Beyrouth dans les années 60 aux ruelles étroites de la Casbah d’Alger, de la rouge Marrakech aux rares plaines afghanes.

Téléchargement au format PDF

Téléchargement au format PDF

Téléchargement au format PDF