À vos agendas !

★ Projection Ciné-Club “Burlesque”★

 

LA FÉE

de Dominique Abel et Fiona Gordon (2011 – VF)
Durée 1h33 + débat

Projection suivie d’un échange animé par Jehanne Bréchet-Bouix, enseignante d’analyse filmique et d’histoire du cinéma.

Vendredi 22 avril 2022 à 19h
à l’espace cinéma de la Médiathèque

Dom est veilleur de nuit dans un petit hôtel du Havre. Un soir, une femme arrive à l’accueil, sans valise, pieds nus. Elle s’appelle Fiona. Elle dit à Dom qu’elle est une fée et lui accorde trois souhaits. Le lendemain, deux vœux sont réalisés et Fiona a disparu. Mais Dom est tombé amoureux de la Fée Fiona et veut la retrouver.

Entrée gratuite, sur réservation à l'accueil, 
par mail : mediatheque@ville-lattes.fr 
ou par téléphone au 04.67.22.22.31

Coups de ♥ cinéma, spéciale “séries télévisées”…

1. THE LEFTOVERS de Damon Lindelof

2% de la population mondiale se sont volatilisés sans que l’on sache ce qu’il s’est exactement passé.
C’est l’idée de départ de la série américaine The Leftovers, inspirée d’un roman de Tom Perrotta sous le titre Les disparus de Mapleton (disponible au catalogue de la médiathèque).
En juin 2017, elle se clôturait après une troisième saison émouvante.
Après une première saison forte mais éprouvante, dont la scène d’ouverture magistrale donne le ton de la série, The Leftovers s’intéresse aux destins de “ceux qui restent”, les “laissés-pour-compte” qui cherchent un moyen de subsister.
Nous avons beaucoup hésité au départ, arrêtant même la série en cours du fait d’un rythme lent et de son propos difficile. Mais déjà The Leftovers  avait posé son empreinte. La musique ô combien sublime de Max Richter, les trouvailles scénaristiques, l’humanité et la densité des personnages nous avaient profondément touchés.
Chaque épisode a son lot de surprises et d’émotions intenses.
On pardonnera donc au scénariste de Lost (ouille !) ses errements métaphysiques vite remplacés par une proximité fusionnelle qui se crée dès les premiers instants entre la fiction et notre réalité. On pardonnera aussi le mélo constant qui se joue sous nos yeux car il a évidemment un goût de vérité.
Après le générique de fin du dernier épisode, s’ensuit une période de vide, de manque. On repense souvent à The Leftovers car rares sont les chefs-d’œuvre sur petit écran qui vous marquent, qui laissent des traces et vous plongent dans une profonde réflexion.
Au premier abord, cette œuvre peut paraître présomptueuse mais le sujet est bien trop grave pour cela. Elle pose les questions sincères de la condition humaine, du deuil, de l’acceptation, de la solitude et de l’absurdité de l’existence pour finir en un message d’espoir et d’amour qui s’offre à celui qui voit la série dans son ensemble.

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2. YEARS AND YEARS de Russell T. Davis

Scénariste cultissime de la série fantastique Doctor Who, grand défenseur de la cause LGBT avec d’autres créations telles Queer as Folk ou It’s a sin, Russell T. Davis mixe ces deux tendances dans Years and years, mais pas que.
Mini-série de 6 épisodes diffusée en 2019, l’œuvre est une projection sur les 15 années à venir, afin d’imaginer l’évolution du monde occidental à court terme.
Le tour de force de la série, c’est de rendre cet exercice d’anticipation extrêmement crédible. Déjà par les thèmes abordés, en résonnance avec l’actualité brûlante : écroulement du système bancaire, invasion de l’Ukraine, transhumanisme, montée des idéologies populistes, condition des migrants, crise sanitaire. Mais aussi par la proximité qui s’installe d’emblée avec la famille Lyons, au travers de qui nous vivons ces événements.
Les Lyons, ce sont 2 frères et 2 sœurs, leur grand-mère, leurs enfants, leurs conjoints, leurs amants, leurs engagements, leurs angoisses, leurs espoirs. C’est aussi un condensé de toute la mixité que compte notre société.
Servie par la fine fleur des acteurs britanniques (Emma Thompson, Russell Tovey, Rory Kinnear, Anne Reid…), cette troublante série, mélange de chronique familiale et de science-fiction légère, s’avèrerait presque prophétique, trois ans à peine après sa sortie.
C’est terriblement effrayant tant cela paraît vrai… mais aussi terriblement prenant. À ne surtout pas manquer !

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À vos agendas !

★ Contes africains pour enfants ★

En partenariat avec l’association Tériya-Solidarité
Dans le cadre de la Semaine Africaine
Conteuse : Violette Blanc

Mercredi 17 novembre 2021

10h00 et 10h30 : séances pour les 0-3 ans
11h : séance pour les 3-6 ans

Le nombre de places est limité à 15 enfants par séance.
Pensez à réserver en médiathèque ou par téléphone au 04.67.22.22.31.
Les inscriptions sont ouvertes 1 mois avant la date de l’animation.

À vos agendas !

★ Projection ★

Des livres et des baguettes

de Laure Pradal (2020 – 52′)

Projection suivie d’un échange animé par l’association Tériya-Solidarité et en présence de la réalisatrice.

Vendredi 12 novembre 2021 à 19h00

Vous ne savez plus ce que signifie le mot “culture” ? Lire un livre en public vous semble d’un autre temps ? Vous pensez que les quartiers populaires sont perdus aux mains des dealers et des Islamistes radicaux ? Ce film va vous surprendre !
A la boulangerie snack « Le pain d’or » dans le quartier de la Mosson à Montpellier, deux fois par mois la culture s’invite entre les baguettes et les canettes de coca, on cause de Monte Cristo, Oscar Wilde, Saint Exupéry, Tolstoï… Ils s’appellent Hassan, Latzeg, Sonia, Hakim, Julien, ils sont clients de la boulangerie et le temps d’une soirée, chacun a dix minutes pour parler de leurs romans préférés, de l’impact qu’ils ont eu sur leur vie, leur parcours. A la fin de leur intervention, le livre est aussitôt donné à celui ou celle qui a été touché par sa présentation. Le livre, vecteur d’échanges, de solidarité, de partage, de lien social. Un documentaire enthousiasmant, renversant tous les préjugés.

Entrée gratuite, sur réservation à l'accueil, 
par mail : mediatheque@ville-lattes.fr 
ou par téléphone au 04.67.22.22.31 Pass sanitaire obligatoire

A vos agendas !

RENCONTRE DESSINÉE et MUSICALE

Charles Berberian (Les amants de Shamhat, Monsieur Jean, Le Journal d’Henriette…) vous parlera de son amour pour la bande dessinée mais aussi de sa passion pour la musique.

Vendredi 17 septembre à 18h30

Les places sont limitées. Pensez à réserver au 04.67.22.22.31 ! Ouverture des inscriptions 1 mois avant la date prévue de l’animation.

En partenariat avec la librairie graphique AZIMUTS.

 

Cinéma : nos coups de ♥ du moment…

1. DEUX de Filippo Meneghetti

Premier long métrage de l’italien Filippo Meneghetti, Deux nous dévoile l’immense amour qui unit deux femmes septuagénaires rêvant de s’enfuir ensemble pour vivre à Rome.
Seulement voilà, si Nina vit son homosexualité de manière décomplexée, Madeleine, elle, le cache encore à ses enfants qui voient en Nina une simple voisine de palier.
Un évènement viendra bousculer leur projet mais confirmer l’essentiel.
Très beau film sur l’homosexualité chez nos aînés. Les caractères assez opposés des deux personnages principaux se répondent à merveille. La volubile Nina nourrit un sentiment ambivalent pour la discrétion de Madeleine qui de son côté, bien que quelque peu effrayée par l’énergie de sa compagne, semble lui vouer une admiration sans borne.

~ César 2021 de la Meilleure première œuvre ~

>Réservez-le !<

 

2. AMAZING GRACE, ARETHA FRANKLIN de Alan Elliot et Sydney Pollack

Peu avant la pandémie sortait sur grand écran la captation d’un événement mémorable.  Un évènement dont l’enregistrement audio qui en ressortit est le disque de musique sacrée le plus vendu au monde et on comprend aisément pourquoi.
Deux jours durant, la plus célèbre des prêtresses afro-américaines se donne en spectacle devant un auditoire médusé. Divers problèmes techniques ont empêché ce moment de grâce de l’hiver 1972 d’être porté à l’écran avant… l’été 2019.
Certes, ce documentaire réalisé par Sydney Pollack peut souffrir parfois d’une image granuleuse et d’une post synchro hasardeuse mais ce film revient de loin et soyez-en sûrs, le moment est historique. En effet, Aretha Franklin, au sommet de sa carrière, revient à ses premiers amours ; les Negro Spirituals et plus précisément le Gospel. Elle est alors la “Queen of Soul”, l’une des figures de proue des militants des droits civiques mais elle montre ici qu’elle n’oublie en rien ce qui a fait d’elle une si grande interprète. Elle revient à la maison.
Dès lors, on comprend mieux la tessiture de sa musique, ces chœurs omniprésents et ce lyrisme contagieux qui caractérisent ses plus grands succès.
Il est en train de se passer quelque chose d’unique dans cette petite chapelle du quartier de Watts à Los Angeles, là-même où 7 ans auparavant, éclatèrent les tristes et célèbres émeutes raciales. Et la foule (vous y croiserez Mick Jagger et Charlie Watts en sueur) mélangeant croyants, agnostiques et athées ne s’y trompe pas. Elle chante, danse, pleure, jubile avec nous. Un merveilleux moment.

>Réservez-le !<

Littérature Jeunesse : nos coups de ♥ du moment…

1. Rayon 3-6 ans : LA CROÛTE par Charlotte Moundlic et Olivier Tallec

Rares sont les œuvres qui vous prennent aux tripes. Celle-ci en fait partie.
“Maman est morte ce matin…” Dès la première phrase de cet album, presque camusienne, on sait que sa lecture va en être éprouvante, dure mais salvatrice.
Le dessin tout en retenue d’Olivier Tallec, d’habitude si drôle, fait la part belle au texte si  juste de Charlotte Moundlic.
L’indicible douleur, le chagrin qui semble ne pas vouloir nous abandonner, à l’inverse des souvenirs du défunt qui s’étiolent, l’impuissance face à la souffrance des proches et la peur d’oublier : tous les sens en prennent un coup et c’est ce que va découvrir ce petit garçon héroïque.
Le plus bouleversant dans ce livre réside peut être dans le message d’espoir qu’il diffuse en toute fin.
Pathos ou simple réalité qui parfois frappent injustement ? Faites-vous votre avis.
Une chose est sûre, on ne sort pas indemne de cette lecture.
Un album utile pour un sujet grave qui peut nécessiter un accompagnement pour les plus sensibles. À partir de 5 ans.

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2. Rayon 7-11 ans : L'AGENCE PENDERGAST par Christophe Lambert

Christophe Lambert n’a rien à voir avec l’acteur de Greystoke ou de Highlander. C’est un écrivain homonyme qui sévit depuis des décennies dans la littérature de genre et la littérature jeunesse.
L’agence Pendergast, une de ses dernières séries en date, est un patchwork jubilatoire truffé de références à la culture populaire, depuis Harry Potter jusqu’à Tom Sawyer, en passant par Peter Pan, Le seigneur des anneaux, Le mythe de Cthulhu ou même Star Trek !
Le pitch est simple : Sean Donovan est un gamin des rues dans la New-York des années 1890. Par un concours de circonstances, il entre au service d’Archibald Pendergast qui dirige une agence secrète traquant les créatures magiques clandestines.
Au fil des 4 tomes disponibles à ce jour, Sean, accompagné de ses acolytes Célia et Joe l’Indien, va combattre Dracula en personne, traquer un monstre sanguinaire dans les égouts de la ville, s’engager comme artiste sur le Little Nellie pour résoudre le mystère de la sirène du Mississippi, et s’enfoncer dans les forêts du Wyoming sur les traces d’un Big Foot.
Rien de bien sérieux dans tout ça, hormis un vague discours sur la tolérance. Juste une bonne dose d’aventures qu’on lit d’une traite (les tomes illustrés ne font que 150 pages chacun) avec des personnages attachants.
À noter quelques scènes angoissantes avec projection d’hémoglobine ! Dès 10 ans.

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3. Rayon 12-14 ans : ALEX FILS D'ESCLAVE par Christel Mouchard

La famille Dumas compte trois générations d’Alexandre : le père, le fils et le grand-père. On connaît très bien le père et le fils, lesquels sont devenus des auteurs classiques de la littérature française (“Les trois mousquetaires” ou “Le comte de Monte-Cristo” pour le premier, “La dame aux camélias” pour le second).
Christel Mouchard nous propose de découvrir la jeunesse du grand-père dans sa fiction historique Alex fils d’esclave. Né à Saint-Domingue (ancienne Haïti) d’un père blanc et d’une mère africaine, Alex est un jeune métis libre et insouciant. Jusqu’au jour où son père disparaît sans crier gare après avoir vendu toute la famille à un exploitant de canne à sucre ! Réduit en esclavage avec sa mère et sa sœur, Alex passe de mains en mains pour finalement atterrir dans la France du XVIIIe siècle, juste avant la Révolution. Il y retrouve son indigne de père qui lui révèle ses véritables origines. Commence alors une nouvelle vie pour le jeune homme. Une vie qui pourrait être légère et privilégiée, s’il n’y avait le souvenir de Saint-Domingue, des femmes restées là-bas et surtout de l’esclavage…
On savait plus ou moins que les Dumas avaient du sang métis. Tout l’intérêt du livre réside dans l’exploitation de ce pan de leur histoire. Même leur nom de famille, emblématique de la culture française, y trouve son origine, comme un beau pied-de-nez au passé esclavagiste du pays.
Un livre un peu succinct, dont le sujet aurait pu donner matière à une longue fresque, mais qui n’en reste pas moins très instructif. Dès 12 ans.

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Acquisitions DVD – mai 2021

Vous ne croyez pas au déconfinement ? Vous pensez que les bars et restaurants sont pris d’assaut ?

Restez chez vous et REGARDEZ UN DVD !

la prochaine fusion de TF1 et M6 vous fait froid dans le dos ? Vous ne supportez plus la platitude de Netflix et Amazon Prime ?

REGARDEZ UN DVD !

Pour cela, la médiathèque vous prépare une sélection de nouveautés

Voici notre dernière liste de nouveautés :

>>>liste des acquisitions DVD – mai 2021<<<

Littérature adulte : double coup de cœur FILS ET FILLE DE…

On connaissait les dynasties d’acteurs ou de chanteurs. Place maintenant à celles d’écrivains ! Les sorties récentes voient s’illustrer les rejetons de deux célébrités du monde littéraire. Le talent se transmet-il de génération en génération ? Verdict tout de suite :

 

1. LÀ OÙ LES ESPRITS NE DORMENT JAMAIS par Jonathan Werber

Dans la famille Werber, il y avait le père Bernard, connu pour sa Trilogie des Fourmis. Il faudra désormais compter sur le fils Jonathan qui semble partager avec papa un certain goût pour le paranormal. En témoigne son premier roman Là où les esprits ne dorment jamais, dont l’histoire se déroule dans l’Amérique du 19ème siècle. On y voit s’affronter les authentiques sœurs Fox, initiatrices du spiritisme, et les tout aussi authentiques frères Pinkerton, à la tête d’une célèbre agence de détectives privés. Ces messieurs veulent prouver que ces dames sont de viles charlatanes qui s’enrichissent sur le dos des foules crédules en leur divulguant de faux messages de l’au-delà. Où comment le match entre Pinkerton et Fox prend des allures de guerre des sexes, d’émancipation féminine. Ironie du sort c’est à une femme que revient la lourde tâche de les départager. L’illusionniste Jenny Marton est recrutée pour infiltrer l’entourage des sœurs Fox  et découvrir les trucs qu’elles utilisent lors de leurs séances. Sauf que plus l’enquête avance, plus les convictions de Jenny sont mises à mal. La solidarité féminine l’emportera-t-elle sur la vérité ?

Tout n’est pas vrai dans cet ouvrage où Werber fils réécrit l’Histoire de façon assumée. Il y a un suspense indéniable à mesure que l’enquête progresse. La question de la filiation est très présente avec les personnages de Jenny et des Pinkerton. Doivent-ils marcher dans les pas de leurs pères comme Jonathan Werber suit les traces du sien ?

On ne boude pas son plaisir de lecture malgré quelques tournures maladroites, dues à la jeunesse de l’auteur.

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2. LES LETTRES D'ESTHER par Cécile Pivot

Est-il encore besoin de présenter l’iconique Bernard Pivot, roi des apostrophes, dieu de la dictée ? Dans son avant-dernier ouvrage Lire, il écrivait en collaboration avec sa fille Cécile, journaliste et auteure à ses heures. Cette dernière nous revient en solo avec le roman Les lettres d’Esther, qui n’est certes pas son coup d’essai, mais qui pourrait bien s’avérer un coup de maître. Car bien que possédant les atours d’un énième feel good, le livre s’en démarque non seulement par sa profondeur, mais aussi par sa forme.
En effet, comme son titre l’indique, Les lettres d’Esther est un roman épistolaire. Autrement dit un recueil de lettres que vont s’échanger les participants d’un atelier d’écriture animé par ladite Esther. Les participants en question sont Jeanne, retraitée militante ; Samuel, adolescent endeuillé ; Jean, affairiste désabusé ; Juliette, maman dépressive, et Nicolas, son compagnon désemparé.

Chacun choisit deux destinataires parmi les autres, et y va de ses confessions, de ses doutes, de ses convictions par la seule magie de ce moyen de communication certes désuet, mais aussi plus intimiste que les réseaux sociaux. Les échanges s’entrecroisent. On a l’impression qu’on va s’y perdre, qu’on en préfèrera certains plutôt que d’autres, mais non, pas du tout, on se laisse porter, on replonge dans chaque histoire avec facilité, on éprouve de la sympathie pour tous les personnages, on les aime parce qu’ils sont imparfaits, qu’ils ont leurs fêlures et qu’ils nous ressemblent. Il y a beaucoup d’émotions dans ces lettres, de l’humour parfois, de l’amertume aussi. Les joies et les drames de la vie. La famille. Les difficultés relationnelles. La résignation face aux choses qu’on ne peut pas changer. La volonté de changer celles qui peuvent l’être.

Un roman dont on ressort avec une furieuse envie de se trouver un correspondant !

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La playlist du moment : spéciale “Divas orientales”

Dans un article du 31 mars, le magazine Beaux-Arts attirait l’attention de ses lecteurs sur une future exposition de l’Institut du monde arabe consacrée aux Divas orientales.
Une nouvelle qui tombe à point nommé puisque la Médiathèque de Lattes propose actuellement une grande thématique sur l’Orient.
De là à la playlist spéciale, il n’y avait qu’un pas à franchir. Voici donc notre sélection de 15 Divas orientales, entre recommandations de Beaux-Arts magazine, classiques incontournables et favorites de votre équipe de bibliothécaires.
La majorité des titres présentés est disponible dans nos rayons au secteur Musique.

Pour lancer la playlist, cliquez sur la vidéo ci-dessus.
Pour connaître les détails des morceaux, c’est là-dessous que ça se passe :

01

“Salma ya salama”
Dalida
Tiré de l’album Dalida, 2000


02

“Kelmti horra”
Emel Mathlouthi
Tiré de l’album Kelmti horra, 2012


03

“Ya laure hobbek”
Fairuz
Tiré de l’album Immortal songs, 1993


04

“Ghir enta”
Soaud Massi
Tiré de l’album Deb, 2003


05

“Batwanes beek”
Warda
Tiré de l’album Arabian masters, 1999


06

“Habib galbi”
A-wa
Tiré de l’album Habib galbi, 2016


07

“Ya touyour”
Asmahan
Tiré de l’album Double best, 2013


08

“Dertli”
Azam Ali & Niyaz
Tiré de l’album Sumud, 2012


09

“Temma”
Oum
Tiré de l’album Daba, 2019


10

“Deniz yildizi”
Sezen Aksu
Tiré de l’album Deniz yildizi, 2008


11

“Avec le temps (version arabe)”
Sapho
Tiré de l’album Ferré flamenco, 2006


12

“Hal”
Yasmine Hamdan
Extrait du film Only lovers left alive, 2014


13

“Beautiful tango”
Hindi Zahra
Tiré de l’album Handmade, 2009


14

“Bahlam”
Natacha Atlas
Tiré de l’album Gedida, 1999


15

“Alf leila we leila (short version)”
Oum Kalsoum
1969

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Thématique “Autour de l’orient” – printemps 2021

 

l’initiative du secteur Bandes Dessinées, la Médiathèque de Lattes vous invite à découvrir une large sélection de BD, romans et DVD consacrée à l’orient, ses habitants, ses exilés, ses auteurs et ses réalisateurs.
Une grande diversité de styles, de contenus, de pays, vous fera voyager de Téhéran à Casablanca, des immeubles de Beyrouth dans les années 60 aux ruelles étroites de la Casbah d’Alger, de la rouge Marrakech aux rares plaines afghanes.

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Coup de ♥ DVD : BETTER CALL SAUL

Je vais vous faire une confidence : je n’aime pas les séries télé. Chronophages, opportunistes, exclusives… Après des débuts prometteurs la suite s’avère souvent décevante ; l’intérêt s’émousse, la lassitude s’installe, puis finalement le divorce est consommé. Mais ça, c’était avant. Avant que je ne tombe sur celle qui m’a révélé le charme et l’attrait de la chose : Better call Saul *. Et pourtant, sur le papier, les choses s’annonçaient mal : d’abord parce qu’il s’agit d’un spin-off, et que, de mon point de vue, ce genre de procédé relève souvent de la facilité scénaristique ; ensuite parce que l’intrigue, qui tient en une ligne (boire et déboires de Jimmy McGill alias Saul Goodman, avocat de Walter White dans la séminale Breaking bad *), n’excite pas vraiment la curiosité. Sauf que… Allez savoir pourquoi, la magie opère.

Ou plutôt si, voici pourquoi : une écriture au cordeau, qui ménage moult rebondissements sans sacrifier la vraisemblance de l’intrigue ; un travail sur les personnages d’une grande finesse psychologique, où chaque rôle est délicatement ciselé et parfaitement incarné par son acteur ; une réflexion tout en nuances sur des thèmes aussi universels que la justice, l’amour, la famille, le bien et mal… ; le tout servi par une réalisation virtuose : montage, photographie, musique, rien n’est laissé au hasard.

S’il ne fallait ne retenir qu’un seul moment, qui résumerait à lui seul tout cela : épisode 5, saison 3. Stratégiquement placé au cœur de la série (qui comprend au total 6 saisons de 10 épisodes chacune) et au cœur de la fabrique de la justice (au tribunal), ce chapitre met en scène la confrontation entre Jimmy McGill / Saul Goodman et son frère, Charlie McGill. Ce huis-clos, qui constitue un brillant hommage à un genre phare du cinéma américain, le film de procès, offre 45 min de pure voltige scénaristique…

Vous n’aimez pas les séries ? Appelez donc Saul !

*Que les puristes de la langue française nous pardonnent mais ces titres n’ont pas été traduits

Référence
Better call Saul, avec Bob Odendirk, Jonathan Banks, Rhea Seehorn...
Cote : F BET
>>> Lien vers le catalogue en ligne (N'hésitez à pas cliquer ici pour consulter la disponibilité des documents et réserver vos DVD le cas échéant !) <<<