1. THE DECALOGUE par Sufjan Stevens et Timo Andres : bientôt disponible dans votre Médiathèque !
On savait que le jeune prodige du folk US (folk au sens TRÈS large) aimait Steve Reich et la musique répétitive. Il en avait semé des indices dans Illinoise et surtout dans The BQE, une bande originale instrumentale de 2009. Il récidive avec une commande pour ballet au piano solo.
Écrit pour le New York City Ballet, les dix pièces composant le bien-nommé Decalogue sont interprétées par le jeune Californien Timo Andres qui n’a pour l’instant que deux albums solo au compteur (sans parler de ses participations à des compilations de musique contemporaine). Ici il possède déjà une grande maîtrise et les pièces, de style plutôt post romantique ou impressionniste, sont admirablement mises en valeur par son jeu puissant et subtil.
Les compositions, qu’Andres trouve méditatives, et qui pourtant envoient du lourd par moment, sont quelque part entre Tableaux d’une exposition de Moussorgski (1874) et A leaf de McCartney (1995).
Encore un gars très versatile. Un hasard ? En tout cas, sublime.
Rappelons que Stevens offre légalement un de ses concerts, Carrie & Lowell Live, sur YouTube :
2. O CÉU É VELHO HÁ MUITO TEMPO par Lucas Santtana : bientôt disponible dans votre Médiathèque !
Lucas Santtana (avec deux « t », et sans rapport avec Carlos) est l’héritier turbulent des Tropicalistes (Tropicália), qui étaient apparus dans les années 60 au Brésil en réaction à la dictature militaire, Caetono Veloso et Gilberto Gil en tête. Jusqu’ici, il nous avait habitués à des mélanges de samba aux accents symphoniques. Il avait souvent recours aux machines. Il laissait entendre des samples, tels ces petits emprunts à Debussy. Il enregistrait même des bruits d’aéroport, ou encore la voix de Fanny Ardant. Toutes ces fanfreluches sonores, si l’on ose dire, il les a désormais laissées de côté. Dans les dix morceaux qui composent ce nouvel opus, il se concentre sur la voix, l’accompagnement minimaliste à la guitare et pratiquement pas de percussions.
Certes les chansons sont envoûtantes, le rythme invite à la flânerie. Mais ne vous y trompez pas : Lucas Santtana chante son pays et sa vie intime. Il écrit sur la corruption et la violence dans un morceau, tandis que le suivant évoquera un souvenir amoureux. Mais le dispositif reste le même : une guitare et sa voix, toute en nuances. On entend son sourire franc, on le sent s’assombrir. On voit son visage en l’écoutant.
Aujourd’hui, Santtana puise dans une musique inventée à une époque où il n’était pas encore né. C’est la bande-son du Brésil des années 1950, la Bossa Nova. En choisissant ce genre musical, Lucas Santtana rend hommage à João Gilberto, disparu le 6 juillet 2019.
3. BLACK PUMAS par Black Pumas : bientôt disponible dans votre Médiathèque !
Sextet trouvant ses racines dans les sonorités Motown des 70’s, le groupe Black Pumas est né de la rencontre entre le jeune chanteur Eric Burton et le guitariste Adrian Quesada. Les activités de producteur de ce dernier lui ont déjà valu un Grammy Awards, ainsi qu’une reconnaissance du milieu, pour son travail avec de nombreux artistes dont Prince, ou plus récemment Nathaniel Rateliff & The Night Sweats.
L’album Black Pumas compte 10 titres dont un « Fire » à la Curtis Mayfield, dans lequel Quentin Tarantino puiserait sans doute l’inspiration de son prochain film. Quant à la ballade groovy « Black moon rising », soul, sexy et légèrement orchestrée, elle n’est pas sans évoquer certaines pièces de Lenny Kravitz, spécialement dans son intro percussion. Burton et Quesada font preuve d’une classe et d’une habileté déconcertante dans leur maîtrise des codes, pourtant diablement exigeants, de la soul. On pense à Sam Cooke, Otis Redding, voire Har Mar Superstar (période Bye bye 17) pour la modernité des arrangements.

E
C
Comme tous les après-midis ou presque, le beau temps le permet, alors je m’installe sur mon transat dans le jardin pour un moment de détente. Cette « retraite » forcée nous y oblige et finalement ce n’est pas si terrible que ça après tout, je dirais même que nous avons plutôt de la chance car beaucoup de gens sont en souffrance et nous n’avons pas à nous plaindre.
Autre chose me vient à l’esprit, ce film américain fantastique qui s’intitule en français Le jour sans fin. Il met en scène un journaliste -Bill Murray- pris dans une aberration temporelle qui lui fait revivre chaque matin le même jour, scandé par une rengaine toujours identique sur son radio-réveil. Ce malheureux personnage met son exil temporel à profit pour tenter de conquérir le cœur de la belle Andie MacDowell, qui finira lors de la énième version de cette journée, par répondre à son amour, mettant fin par la même occasion au piège temporel infernal.
Vous en voulez encore ?
















Quant au Musée Fabre de Montpellier, s’il est possible d’explorer sa collection permanente 












Ce roman décrit l’histoire d’amour tumultueuse et destructrice du commandant de police Richard Ménainville et de la lieutenant Laetitia Graminsky.
Le roman qui avait prédit l’épidémie !
Cet essai est un point de vue radical et extrême sur la société occidentale actuelle. L’auteur critique l’héritage du puritanisme qui a selon lui conduit à la disparition d’un système médiéval beaucoup plus enviable que la société contemporaine. Le système de guildes basé sur l’entraide, la coopération et la qualité , l’équilibre entre travail pour la communauté et travail pour soi, les savoir-faire artisanaux et les festivités caractérisaient pour lui cette période. L’auteur s’appuie donc sur le mode de vie de l’époque médiévale pour nous faire prendre conscience de la complexité de notre société. Un document choc à lire.
« Imaginez un monde où le temps ne serait que synonyme de météo, pas de montre, pas d’horaires, pas de stress. Seulement le soleil qui rythme vos journées. Croyez moi, ce monde existe, j’y ai vécu pendant presque 6 ans ».


Eh bien, notre audiofil 083 se déroula fort bien : les habitués étant présents, comme de nouvelles têtes et oreilles, la musique fut rarement aussi diverse et équitablement appréciée. Pourtant, nous passâmes en un clin d’œil du Japon à la Serbie, les Charybde et Scylla du bizarre, rencontrâmes des langues étranges – le kobaiën de
Tout commence par une journée de classe ordinaire. Sonia, la maîtresse, demande à ses élèves de primaire ce qu’ils voudraient faire plus tard. Guillermo « Guille » surprend tout le monde avec sa réponse : être Mary Poppins. Ce n’est là qu’une nouvelle manifestation de la personnalité atypique du gamin. Sonia convoque le père. Son instinct lui dit que quelque chose ne tourne pas rond. Manuel, le papa de Guille, a tout du macho. Il supporte mal les extravagances de son fils, son manque de virilité. Et la maman dans tout ça ? Absente. Partie exercer son métier d’hôtesse de l’air à Dubaï. Guille est confié aux soins de Maria, la « conseillère d’orientation » de l’école. Autrement dit la pédopsychiatre. Commence alors pour Maria un travail de fourmi : interpréter les indices semés par Guille au fil de leurs séances, pour comprendre la situation familiale du garçon et les vraies raisons de son comportement…
Louis fait partie de ces adolescents grands, maigres et taiseux qui font le désespoir de leurs parents. Pas vraiment bon élève. Pas de passions le prédisposant à un avenir. Bien difficile, dans ces conditions, de trouver un stage d’observation ! Bonne-Maman a une idée : pourquoi pas le salon de coiffure où elle a ses habitudes ?
La célèbre plateforme de vidéos à la demande propose la série espagnole Las chicas del cable (Les demoiselles du téléphone en français), déclinée en 5 saisons :
Marc Cherry, le créateur de la mythique série Desperate Housewives, revient avec une nouvelle production : Why women kill !
Après Silex and the city, Tu mourras moins bête et plus récemment Les cahiers d’Esther, c’est au tour de la bande-dessinée de Pénélope Bagieu, Culottées, d’être adaptée en série animée pour la télévision.









Etape 1 :






