Rendez-vous dans l’espace Musique & Ciné de la Médiathèque pour 2 heures de découverte et de partage autour de la musique !
♫ Les écoutes musicales sont consacrées à l’écoute d’extraits de morceaux de musique de tous les genres, de toutes les époques et de tous les continents. Chaque audition est suivie d’une explication / analyse et d’un échange avec les participants. Public adulte. Réservation au 04.67.22.22.31. ♫
À la demande générale, voici une deuxième (et dernière) playlist en ligne chez nos amis pourvoyeurs (en un seul mot, SVP) de YouTube. Profitez et abusez-en, empilez vos commentaires sur l’immense tas déjà arrivé (humour) et dégustez cet avant-goût des vraies écoutes musicales avec des morceaux de mauvaise foi et d’émotion brute dedans.
Alors, qui, que, quoi dans cette playlist ? En tout cas une sélection très paritaire, sans faire exprès (un jour on se programmera un petit 100% dames ou messieurs, vous verrez, ça passe très bien).
Notre préférée du lot, c’est la jeune Dodie dont tous les clips cheap du premier album sont tournés dans une voiture. Du Billie Eilish calme et intimiste.
Dans la famille Les filles spirituelles de… on a Laura Marling (Joni Mitchell, encore et toujours) et ses accords de voix, ainsi que Clara Luciani (Françoise Hardy) avec sa pop solaire et sophistiquée.
Dans la famille Les héritiers de Zappa : Pourquery et Winfeld, avec des angles jazz et différents.
Dans la famille Beaux bizarres : l’inclassable français Blundetto et le hors concours Xenakis, servis par la percussionniste Adélaïde Ferrière (écoutez de 06:38 à 10:06 si vous êtes pressés…).
Quant aux allemands Weber et Richter (du déjà cité Black mirror), c’est du classique, ou futur classique, 1826 pour l’un, 2016 pour l’autre.
Voilà, bonne écoute, bonne fin d’été farniente ou hyperactive et au plaisir de se revoir en chair et en os, le samedi 25 septembre (oui, 2021) pour l’Audiofil 084 qui fera date (et heure : 10h00) !
01
“When”
Dodie
Tiré de l’album Build a problem, 2021
02
“Paseo”
Blundetto
Tiré de l’album Good good things, 2020
03
“Held down”
Laura Marling
Tiré de l’album Song for our daughter, 2020
04
“On reflection”
Max Richter
Tiré de l’album Black Mirror, Nosedive, 2017
05
“Psaphha”
Iannis Xenakis, Adélaïde Ferrière
Tiré de l’album Contemporary, 2020
06
“Revolutions”
Thomas de Pourquery, Supersonic
Tiré de l’album Sons of love, 2016
07
“Le reste”
Clara Luciani
Tiré de l’album Cœur, 2021
08
“Fish”
Kathrine Windfeld Big Band
Tiré de l’album Orca, 2020
09
“Oberon”
Carl Maria von Weber, Georg Solti
Tiré de l’album Symphony No.5, 2017
10
“Phoenix (il y aura un matin)”
Catastrophe
Tiré de l’album La nuit est encore jeune, 2017
1. Littérature adulte : LA FUREUR DES HOMMES par Charles O. Locke
C’est en 2012 que les éditions Actes Sud et le réalisateur Bertrand Tavernier entament leur collaboration sur la collection « L’ouest, le vrai » dans le but de faire découvrir aux lecteurs français les romans à l’origine des plus fameux westerns. La fureur des hommes est l’avant-dernier né de cette collection. Initialement publié aux États-Unis en 1957, il n’avait jamais été traduit en France malgré une adaptation cinématographique en 1958 par Henry Hathaway (voir l’excellente postface de Monsieur Tavernier à ce propos).
Le roman met en scène une chasse à l’homme, celle du jeune Tot Lohman, coupable malgré lui d’avoir tué l’un des fils Boyd. Même si Lohman est un garçon droit dans ses bottes, qu’il était en position de légitime défense, le reste du clan veut lui faire la peau. Les Boyd sont de riches propriétaires texans. Ils s’imaginent avoir droit de vie et de mort sur le quidam. Ils traqueront Lohman jusqu’au bout. Mais Lohman le leur rendra bien. Car malgré son éducation lettrée, il manie la carabine comme personne.
Le livre décrit un monde dur et violent qui pousse les hommes aux limites de la folie. Un monde en tout point aride, à l’image du désert que le héros traverse totalement démuni, manquant y trouver la mort. Cette aridité, on la retrouve aussi dans la narration dépouillée de Lohman, sobre bonhomme qui ne manque pas de maladresse quand il s’agit d’exprimer ses sentiments. Les épreuves qu’il connaît lui inspireront des réflexions sur le sens de la vie, sur l’injustice, sur la domination des faibles par les forts, lesquelles donnent au roman une puissance littéraire dépassant le seul western.
Vous voulez plus de romans westerns ?
Lisez donc les deux tomes de la série Lonesome dove, qui vous feront vivre le quotidien des cow-boys comme si vous y étiez.
À découvrir au rayon littérature adulte !
2. Thématique Elisabeth Ier : HAMNET par Maggie O'Farrell
Si le titre du roman de Maggie O’Farrell vous rappelle une célèbre pièce de Shakespeare, il n’y a là rien d’étonnant. Car Hamnet, le petit garçon dont il est question dans ce livre, n’est autre que le fils de Shakespeare. Ou plutôt du « précepteur », du « fils du gantier », du « jeune homme » comme le célèbre dramaturge est dénommé tout au long des 350 pages que compte l’ouvrage. Jamais Shakespeare n’est appelé par son nom. Il restera anonyme du début à la fin. Pourquoi ce choix ? Peut-être pour signifier qu’ici on va s’intéresser davantage à l’inconnu qu’à la célébrité. D’ailleurs, l’histoire pourrait n’avoir aucun lien avec Shakespeare. Elle pourrait être celle de n’importe quelle famille anglaise du 16e siècle, tant les thèmes qui y sont abordés sont ceux du commun.
Au fond, il est moins question de Shakespeare dans ce livre, que d’Agnes, sa flamboyante épouse un peu sorcière sur les bords, de leur histoire d’amour controversée, de leurs difficiles rapports à la famille, de leurs enfants et de la perte.
Car Hamnet est la chronique d’une mort annoncée. Le garçonnet va mourir. C’est établi d’entrée de jeu, sur la base d’un document historique. La seule extrapolation que se permet Maggie O’Farrell est la cause du décès : elle choisit la peste, comme un écho à notre actualité sanitaire teintée d’épidémie. Mais elle arrive si bien à nous entraîner dans ses va-et-vient temporels, à détourner notre attention en usant de poésie, que l’on finit par perdre de vue l’issue fatale et même, à en être surpris. La narration au présent, qui fait la part belle aux accumulations pour amplifier l’effet tragique, est absolument superbe.
Une œuvre en état de grâce.
Vous voulez plus de fictions sur Shakespeare ?
Regardez donc le film Shakespeare in love, une irrésistible comédie sentimentale en costumes avec Joseph Fiennes, Gwyneth Paltrow, Geoffrey Rush...
À découvrir au rayon cinéma !
3. Roman 7-10 ans : LES HÉRITIERS DE BRISAINE, TOME 1 par David Bry
Auteur de science-fiction pour adultes, David Bry n’hésite pas à mettre en scène des héros atypiques. Handicap, homosexualité : son œuvre prend des airs de manifeste pour la différence.
Dans le premier tome des Héritiers de Brisaine, sa nouvelle série jeunesse, cette caractéristique est beaucoup moins appuyée. Même si les brimades que le fils du seigneur fait subir aux indigents évoque la lutte des classes, même s’il existe un Ordre de Chevaliers aux allures de despote religieux, l’argument du livre reste une aventure fantasy tout ce qu’il y a de plus classique.
Au village de Trois-Dragons, les créatures magiques ont disparu suite à la guerre entre la Dame du Soleil et le Roi de la Nuit. Depuis, toute forme de magie est prohibée. Il n’y a que la vieille guérisseuse Brisaine pour oser encore en parler. Elle fait le bonheur des trois petits héros, Aliénor, Enguerrand et Grégoire, en leur racontant ce qu’elle sait à ce sujet. Jusqu’au jour où Aliénor disparaît dans la forêt attenante de Bois d’Ombres. Enguerrand et Grégoire vont devoir s’y enfoncer pour secourir la fillette, quitte à réveiller les vieilles malédictions…
On pense à Narnia, à Merlin l’Enchanteur et à tant d’autres encore. Le tout sublimé par les magnifiques illustrations de Noëmie Chevalier, au noir et blanc délicieusement gothique.
Les jeunes lecteurs y trouveront largement leur compte. Dès 9 ans.
4. Roman ado : OLYMPE DE ROQUEDOR par Jean-Philippe Arrou-Vignod et François Place
La France possède un trésor sous-estimé : ses auteurs jeunesse. Biberonnés aux feuilletonistes du 19e siècle, ils renouent avec la longue tradition du roman d’aventures qui a fait rayonner le pays bien au-delà de ses frontières.
Après Timothée de Fombelle, Jean-Claude Mourlevat ou Yann Fastier, c’est au tour de Jean-Philippe Arrou-Vignod et François Place de nous livrer une pépite littéraire, écrite à quatre mains.
Olympe de Roquedor, c’est un peu comme si Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas avaient rencontré La vouivre de Marcel Aymé. Le pays d’Azeillan, où se déroule le roman, évoque la campagne d’un 17e siècle fantasmé : ses routes poussiéreuses, ses orages soudains, ses sous-bois parfumés, ses croquants superstitieux, ses brigands de grands chemins… rien ne manque pour rendre l’aventure vivante.
Sans parler des dialogues ! Ils sont si fins, si croustillants, si naturels, qu’on rentre d’emblée dans l’histoire. À eux seuls, ils permettent de saisir toute l’originalité des personnages : Olympe, l’héroïne éprise d’indépendance fuyant un mariage forcé ; Foulques , petit nobliau arrogant écrasé par la figure paternelle ; Décembre, irrésistible mélange entre Don Quichotte, Cyrano de Bergerac et Jack Sparrow ; Oost, grand blond dégingandé, un peu stupide, qui fera un improbable allié…
En résumé : 300 pages de pur plaisir, qui laissent quelques questions sans réponse, nous permettant d’espérer une suite prochaine. Dès 12 ans.
Lizzo est nue sur la couverture de son album. Elle est sublime et elle a raison de le montrer, de le crier haut et fort.
De formation classique (flûte traversière), elle excelle assez tôt dans le rap et signe en 2016 un contrat chez Atlantic Records. Et justement, vocalement, on retrouve chez elle du Aretha Franklin et du Otis Redding (Jerome) et même du Kid de Minneapolis (CryBaby) toujours avec cette énergie, cette fougue et cette confiance qui lui sont propres.
Elle est femme, noire et ronde. Elle a la rage et beaucoup de choses à dire. Patience… elle est en passe de devenir une véritable icône R’n’b.
Albums serrés dans leurs bacs comme des sardines en boîte, romans qui se superposent sur les étagères : vous avez peut-être remarqué que le secteur Jeunesse commençait à manquer de place.
Afin d’y remédier, vos bibliothécaires n’ont plus qu’une seule solution : se retrousser les manches et faire du nettoyage par le vide. Certaines collections vont petit à petit migrer vers la réserve pour permettre à nos rayons d’absorber le flot continu de nouveautés.
Car des nouveautés, nous n’en manquons pas à la Médiathèque de Lattes, comme en témoigne ce nouvel arrivage estival !
Pour accéder au catalogue en ligne et découvrir les sélections détaillées, cliquez sur les tranches d’âges ci-dessous :
Les héros de bandes-dessinées ne connaissent pas les congés payés !
La preuve : malgré les vacances, les voilà qui débarquent dans de nouvelles aventures pour votre plus grand plaisir de lecteurs assidus !
Titeuf, Esther, Adèle, les Sœurs Grémillet, ou encore Yuji Itadori, le héros de la nouvelle série manga Jujutsu Kaisen… retrouvez-les tous dans cette sélection de nouveautés !
Les reines anglaises fascinent le monde. Suffit de voir le succès que rencontrent les dernières séries qui y sont consacrées, The Crown en tête, pour s’en convaincre.
Mais avant Elisabeth « The Queen » II et Victoria, l’Angleterre a connu une autre grande souveraine : Elisabeth Tudor.
Les circonstances de sa naissance, sa personnalité romanesque entre féminité virginale et caricature, son règne marqué par les rivalités avec sa cousine écossaise et son patronage artistique en ont fait une source d’inspiration inépuisable. Les plus grandes actrices continuent de lui prêter leurs traits au cinéma ou à la télévision.
Guerre des deux roses, Henri VIII, Marie Stuart, Shakespeare…
… revisitez avec nous près de deux siècles d’histoire britannique, depuis la moitié du 15ème siècle jusqu’à l’orée du 17ème, pour mieux comprendre l’ère élisabéthaine !
Quoi de mieux qu’une bonne lecture à l’abri du parasol, ou dans la pénombre fraîche des volets entrebâillés ?
Pour vous accompagner durant l’été qui s’annonce, voici une sélection de plus de 130 ouvrages, tous genres confondus.
Faites votre choix à l’aide des carrousels ci-dessous. Un clic sur les couvertures des livres vous permettra d’accéder aux fiches de présentation du catalogue en ligne.
Que vous partiez ou que vous restiez, il y aura bien quelque chose pour vous !
1. Histoire vécue : LES AVENTURES DE PÉNÉLOPE BOEUF, TOMES 1 & 2 par Pénélope Bœuf
Dans ces petits romans autobiographiques qui sont le reflet de ses podcasts, Pénélope nous parle de ses envies, de ses doutes, de ses questionnements… autrement dit de sa vie !
Les courts chapitres pleins d’autodérision se dévorent comme les épisodes d’une série télé.
Surtout, on se retrouve dans plein de situations !
Pénélope nous déculpabilise et nous rappelle combien il est bon d’être soi, dans toutes nos imperfections.
Bref, les aventures d’une nana qui n’a pas sa langue dans sa poche.
Deux ouvrages frais et légers qui sont toujours bienvenus.
2. Littérature française : FLORIDA par Olivier Bourdeaut
Florida, c’est l’histoire d’Elizabeth une mini-miss exploitée par sa mère qui voue une obsession maladive aux concours de beauté, occultant les besoins essentiels de son enfant. Dès l’âge de sept ans, au fil des concours et des années qui passent, la fillette ressent de plus en plus de rancœur envers ses parents : une mère maltraitante pour qui la beauté et le fait de gagner des concours sont la seule chose valable, un père qui reste dans l’ombre…
Jusqu’à ce que sur la scène d’une énième compétition, Elisabeth se rebelle et troque les podiums contre la pension. L’élève brillante et jolie, détestée par ses camarades, se réfugie dans la boulimie, avant que le désir de plaire à un garçon ne lui impose un régime draconien.
Puis l’adolescente rejette ce corps source d’ennuis en devenant adepte de la musculation effaçant ainsi toute féminité. Mais la performance ne s’arrête pas là… la descente aux enfers est irrépressible.
Ce roman est une réflexion percutante sur la marchandisation des corps, sur la tyrannie de l’image et la quête d’identité.
Le diktat des apparences est dénoncé à travers l’héroïne qui compense sa fragilité par une maîtrise physique obsessionnelle jusqu’à l’autodestruction.
Vous voulez plus de mini-miss ?
Regardez donc le film Little miss sunshine, un road-movie tendre et loufoque avec Steve Carell, http://ctlg.mediatheque-lattes.fr/detail-d-une-notice/notice/1400100093Toni Collette, Paul Dano…
À découvrir au rayon cinéma !
3. Science-fiction : L'OURS ET LE ROSSIGNOL par Katherine Arden
On a tendance à l’oublier, mais en matière de mythes et de légendes, il n’y a pas que les grecs ! Certes on commence à s’intéresser à la mythologie scandinave depuis que Marvel a transformé le dieu Thor en super-héros. Mais qu’en est-il du folklore russe, riche de nombreuses créatures magiques, de divinités mystérieuses et de contes à foison ?
La trilogie Une nuit d’hiver, écrite par l’américaine Katherine Arden, exploite ce filon. L’ours et le rossignol en constitue le premier tome. Nous y évoluons dans une Russie médiévale, aux limites de l’Histoire et de la fantasy. Dans ce monde rude, dominé par l’hiver, christianisme et vieilles croyances païennes s’affrontent. Vassia, fille d’un seigneur de campagne, communique avec les esprits du foyer, des bois et des lacs. Pour sa belle-mère Anna Ivanovna, ainsi que pour le jeune prêtre Konstantin fraîchement débarqué dans son village, elle n’est qu’une sorcière dont il faut vite se débarrasser. Pour les autres, son père Piotr, sa vieille nourrice Dounia, elle est la digne fille de sa mère, libre et sauvage, héritière d’une magie ancestrale. Mais aussi leur seul rempart contre les menaces surnaturelles venues du fond des âges : un cavalier froid comme la glace, un dieu au visage ravagé, des morts qui reviennent à la vie…
Tous les ingrédients du conte sont présents dans cette réécriture sombre et moderne, où le froid devient palpable, les nuits redoutables et l’angoisse croissante.
Vous voulez plus de folklore russe ?
Lisez donc la bande-dessinée Le roi des oiseaux, réinterprétation moderne magnifiquement mise en images par l'américain Alexander Utkin.
À découvrir au rayon BD 7-11 ans !
Vous ne sentez pas ? Le parfum du retour à la vie d’avant ?
Déjà la réouverture des tables de lecture permettra à nos adhérents de profiter de la climatisation pendant l’été. Et bientôt, les animations… en septembre, c’est sûr, elles recommenceront… oui, enfin, disons qu’on croise les doigts pour qu’il en soit ainsi ! (amen)
Et justement, qui dit « animations » dit, entre autres choses, « écoutes musicales ». Ces dernières ont attiré au fil des ans une société de belles personnes, adeptes d’ondes éclectiques, de franches rigolades et de critiques acerbes.
C’est à ceux-là que nous pensons en proposant ces écoutes musicales à distance, sous forme de playlists au fil de l’été.
On commence aujourd’hui avec une sélection de 10 titres qui n’ont pour seul point commun que notre volonté d’attirer sur eux votre attention.
Et pour vous mettre dans l’ambiance studieuse des écoutes en présentiel, nous avons noté ci-dessous quelques informations clés pour chaque titre, en style télégraphique.
Imaginez « Jijim », notre irremplaçable maître de cérémonie, vous les susurrer à l’oreille de sa douce voix…
01
“Ninguém solta a mão de ninguém”
Lucas Santtana
Tiré de l’album O Céu é Velho Há Muito Tempo, 2019
Santtana (2T) né en 1970, à Salvador, Brésil.9ème album. Héritier des Tropicalistes, fils d’un producteur. "Personne ne lâche la main de personne" consigne de l’époque des dictatures. Forme samba, détachée, peu de fioritures contrairement aux autres albums. Décalage entre paroles dures et musique très douce.
02
“Secret tree”
Perrine Mansuy
Tiré de l’album Vertigo songs, 2012
Née en 1971 Aix. Conservatoire Marseille, développe son sens de l'impro. Duos avec François Cordas (saxo). 1er album. Nombreuses collaborations, spectacles, enfants, jazz.
Ici Marion Portal à la voix. Rythme en 7/16 5/16 ( soit 12/16 en fait) jusqu'à l'arrivée du piano : 6/8 à 1 minute 54. Percussion se transforme en batterie. Tous en rythmique. Seul le piano part en solo. Mélodie : voix. Le complexe est caché sous la voix limpide et "facile".
03
“Stay in L.A.”
Dan Croll
Tiré de l’album Grand Plan, 2020
Né en 1990, étudiant au LIPA (Liverpool Institute for Performing Arts) créé par McCartney. Chansons placées sur des jeux vidéo et des pubs TV (mode de fonctionnement des artistes pour vivre, de plus en plus hélas). 3ème album.
Structure un peu inhabituelle : Couplet-refrain-couplet-refrain-coda. On peut trouver étonnant que des mélodies aussi travaillées ne reviennent pas après leur exposition assez sobre. Final en coda long, répétitif (sur 2 accords) pour casser le morceau, l'embrumer après le côté limpide du début.
04
“San Junipero”
Clint Mansell
Tiré de l’album Black Mirror : San Junipero, 2017
Black mirror : série Netflix britannique de science-fiction se passant dans un futur très proche, épisodes séparés, musiques idem. Particularité : chaque épisode mis en musique par un compositeur différent. BO sort en intégralité, pas toujours en CD d'ailleurs (Sakamoto uniquement en LP par ex.).
Mansell né en 1963 à Coventry (groupe Pop Will Eat Itself). Passé aux films : 40 BO.
Morceau thème légèrement angoissant (à la X files) répétitif (6 notes), variantes dans les timbres, Harmonie sur 2 accords (voire 1). Pure électro, rythmique qui va et vient.
05
“Cesse cesse”
Clou
Tiré de l’album Orages, 2020
Anne-Claire Ducoudray, née en 1983 à Paris. Découverte en 2014 (radio crochet de France Inter) 1er album produit par Dan Levy (The Do). Nommée Victoires Musique en 2020. Influences folk US 70's / chanson française Brassens, Renaud.
Structure basique couplet-refrain x 2. Très court. Mini coda ad lib. Ciselé arpèges ascendants piano, voix-contrechants, cordes sur refrain puis 2ème couplet, basse batterie monolithique, un peu percussion.
Très sobre. Chant à l'avenant, mélodique, précis. Rien ne dépasse, c'est ce qui fait son charme.
À propos de Bryce Dessner, compositeur du morceau : né en 1976 aux Etats-Unis. Entre deux mondes : rock (Groupe The National avec son frère) et contemporain. Ami de Sufjan Stevens et Jonny Greenwood (Radiohead) avec lesquels il collabore. Mari de Mina Tindle artiste folk française.
Murder ballades : recueil de 7 pièces pour petit ensemble. Eighth Blackbird : formation musicale piano + cordes.
Thème unisson piano+clarinette-variations contrepoint-thème-variations.
Piano très rythmique. Autres plus en ornement ou mélodiques.
07
“Mayor of Simpleton”
XTC
Tiré de l’album Oranges & lemons, 1989
Groupe Swindon UK formé en 1978. D'abord faux punk, puis rock puissant mélodique puis enregistrement studio uniquement. Après un passage à vide, nouveau succès avec Skylarking 86 et Oranges & Lemons en 1989.
Pop très produite. Enormément de choses à écouter sur des bases très mélodiques, simples mais à tiroirs. Paroles idem.
Coup en l'air du batteur au démarrage. Walking alambiqué de la basse. Guitare sur 2ème temps. Voix en réponse. Coda en spirale-canon.
Morceau sur-vitaminé à réécouter plusieurs fois.
Paroles classiques opposant un amoureux stupide en balance avec le bonheur.
08
“Ebru firat”
Arca
Tiré de l’album Forces, 2018
Duo français composé de Joan Cambon et Sylvain Chauveau. À ne pas confondre avec l’artiste électro Alejandra Ghersi. 5ème album.
Electro. Rythmique jungle. Sons fermés. Piano. Basse et harmonie répétitives.
09
“Hurting each other”
Carpenters
Tiré de l’album Greatest hits 1969-1983 Yesterday once more, 1998
Duo frère et sœur : Richard né en 1946 à la composition, au piano et au chant ; Karen née en 1950 au chant et à la batterie, morte en 1983 des suites d'une anorexie. 7 albums en tout. Voix hyper placée sans effets mais toujours nette qui porte la chanson.
Le titre pourrait être du Bacharach, mais non.
Evidence de la mélodie. Structure pas si simple. Couplet-prérefrain-refrain. Deux fois puis fondu.
10
“Forget and be”
Leïla Martial
Tiré de l’album Warm canto, 2019
Une découverte de Brigitte, fidèle des Ecoutes Musicales.
Cette vidéo vient des Victoires du Jazz 2020, filmée sans public à la Piscine Molitor.
Leïla Martial née en 84, parents musiciens, collège de Jazz de Marciac. 3ème album.
Morceau : commence folk 2 accords plus 1. Puis break, démarrage des vocaux yodel-trilles, orientaux-indiens rythmiques puis percussifs triples croches (extrême aigu-calme faux flamenco-redescente).
Le chant évoque Meredith Monk, en plus charnel et immergé.
Batteur et guitariste chantent aussi (basse et contrechants).
Face au succès phénoménal des magazines d’histoires pour enfants, la Médiathèque de Lattes se devait d’étendre son offre en souscrivant un abonnement supplémentaire.
Dans ce nouveau mensuel destiné aux 2-5 ans, retrouvez entre autres rubriques la grande histoire à écouter avec votre téléphone portable, en scannant le QR code collé sur la couverture du magazine. Plus besoin de lecteur CD !
À l’occasion de la Fête des Mères, voici une quinzaine d’ouvrages illustrant la complexité du rapport filial et de la maternité :
version légère
Les romans feel-good abordent avec bienveillance et optimisme les étapes ordinaires ou dramatiques de la vie d’une mère. Naissance prématurée et départ des grands enfants chez Virginie Grimaldi, reconstruction du lien mère-fille chez Lorraine Fouchet, rapport avec l’enfant survivant après la perte de l’aîné chez Lori Nelson Spielman.
version grave
La disparition de la mère est une épreuve forcément bouleversante comme en témoigne Eric-Emmanuel Schmitt dans une véritable déclaration d’amour à celle qui lui a donné le jour. Blandine de Caunes et Michel Mompontet évoquent avec tout autant d’émotion la fin de vie des leurs, placée sous le signe funeste d’Alzheimer. Quant à Ocean Vuong, il adresse une lettre à sa mère analphabète pour raconter avec crudité et poésie les difficultés de se construire quand on est différent.
version atypique
Il y a mille et une façons d’être mère comme le prouve Marion Brunet avec son héroïne marginale et surprotectrice. Virginie Linhart essaie de comprendre comment le contexte socio-culturel façonne le rapport d’une génération à la maternité, et les dégâts que ce conditionnement engendre sur les suivantes. Kaori Ekuni raconte une mère idéaliste et fantasque, dont le mode de vie devient inacceptable pour l’enfant grandissant. Eliette Abécassis brode une histoire entre mère et fille dans le milieu de la mode, prétexte à de multiples réflexions. Dans un texte court et hybride, Elena Ferrante explore les dérèglements d’une mère rongée par la culpabilité. Enfin, Cécile Pivot évoque la dépression post-partum au travers des personnages de son roman épistolaire.
version historique
Dans la seconde biographie qu’elle lui consacre, Elisabeth Badinter explore la figure de Marie-Thérèse d’Autriche en tant que mère de seize enfants, parmi lesquels la future Marie-Antoinette. Clara Dupont-Monod s’intéresse à Aliénor d’Aquitaine, notamment dans les rapports qu’elle entretient avec son célèbre fils Richard Cœur de Lion. Plus cocasse, Isabelle Duquesnoy imagine les escroqueries d’une abominable marâtre à l’époque de la Révolution Française. Quant à Romain Gary, il mesure sa vie à l’aune de l’amour surdimensionné que lui porte sa mère.
N’hésitez pas à cliquer sur les couvertures des livres pour accéder à leurs fiches descriptives !
Vous les aimez ?Vous ne le leur dites pas assez ?C’est le moment ou jamais !
À l’occasion de la Fête des Mères, et de l’exposition de poésie qui y est consacrée, nous vous proposons cette gentillette playlist sur le thème des mamans.
Gentillette mais pas trop quand même. Parce qu’on y trouve autant de sucre que d’acide, d’allégro que de lamento, pour témoigner de toute la complexité du rapport à la mère.
Vous le constaterez par vous-mêmes : il n’y a que des vieilleries dans cette playlist. Mais ce sont des vieilleries qui ont au moins l’avantage d’êtres présentes à 85% dans nos rayons !
Pour lancer la playlist, cliquez sur la vidéo ci-dessus. Pour connaître les détails des morceaux présentés, jetez un coup d’œil ci-dessous.
01
“Maman la plus belle du monde”
Luis Mariano
Tiré de l’album 20 chansons d’or, 2006
02
“Mother”
John Lennon
Tiré de l’album John Lennon / Plastic Ono Band, 1970
03
“Si maman si”
France Gall
Tiré de l’album Dancing Disco, 1977
04
“Mother”
Pink Floyd
Tiré de l’album The wall, 1979
05
“Maman”
Dorothée
Tiré de l’album Maman, 1986
06
“Mother’s day”
Fulanito
Tiré de l’album El padrino, 1999
07
“Les roses blanches”
Berthe Sylva
Tiré de l’album Anthologie de la chanson française enregistrée 1930-1940, 2007
08
“Mother”
The Police
Tiré de l’album Synchronicity, 1983
09
“La mamma”
Charles Aznavour
Tiré de l’album La mamma, 1995
10
“Mother”
Era
Tiré de l’album Era, 1996
11
“La maman des poissons”
Boby Lapointe
Tiré de l’album L’intégrale, 1998
12
“Mother and child reunion”
Paul Simon
Tiré de l’album Paul Simon, 1972
13
“Allô ! Maman, bobo”
Alain Souchon
Tiré de l’album Jamais content, 1977
Face au marasme culturel engendré par la crise du covid, nos poètes locaux, menés par Monsieur Marc-Fabien Bonnard, ont décidé de se mobiliser autour du projet La poésie au rendez-vous.
2 expositions de poèmes ont déjà été organisées dans ce cadre, depuis le début de l’année 2021.
Après la Saint-Valentin et la Journée de la Femme, en voici une troisième consacrée à la Fête des Mères. Cette fois-ci, les membres de l’atelier d’écriture de l’association Ecri’Service se sont joints au projet.
Venez lire leurs poèmes sur les panneaux suspendus dans la Médiathèque, ou feuilletez le livret virtuel ci-dessous :
Et n’oubliez pas d’avoir une gentille pensée pour les mamans le dimanche 30 mai !