Pour notre 102Ăšme rendez-vous musical, Thibault a de nouveau officiĂ© dans le champ Musique et CinĂ©ma, cette fois avec Indiana Jones âą. Nous revoilĂ donc, courbĂ©s devant la statue du Commandeur, John Williams âą, qui, non content dâavoir imprĂ©gnĂ© nos imaginaires avec la saga Star Wars, a doublĂ© la mise avec celle-ci.
Nous avons dissĂ©quĂ© les quatre Ă©pisodes (cinq mĂȘme, effleurant le dernier avant sa sortie), dĂ©busquant les thĂšmes (de lâaventure, de Marion, des NazisâŠ) et leur fonction de leitmotiv, Ă la Wagner. Thibault nous a montrĂ© avec maestria les variations de ces thĂšmes selon les passages. Tout comme la caractĂ©risation dâambiances de lieux ou de situations, Ă la Max Steiner. Le tout saupoudrĂ© dâextraits visuels de scĂšnes oĂč le jeu entre images et son est au plus enchevĂȘtrĂ©. Enfin, nous avons aussi dĂ©couvert la frustration de Williams qui, pour une poursuite Ă moto, retrouva sa musique enfouie sous les bruits des engins et des cascades, et se fit un devoir de rejouer ce « Scherzo for motorcycle and orchestra » en concert Ă Berlin, aux commandes dâun Berliner Philharmoniker tout en puissance, sans plus de frein narratif pour accrocher lâĆil (et le cerveau) du spectateur. Tout pour la musique.
Chapeau, maestro ! Merci Thibault !