En attendant le retour des écoutes musicales… épisode 2

À la demande générale, voici une deuxième (et dernière) playlist en ligne chez nos amis pourvoyeurs (en un seul mot, SVP) de YouTube. Profitez et abusez-en, empilez vos commentaires sur l’immense tas déjà arrivé (humour) et dégustez cet avant-goût des vraies écoutes musicales avec des morceaux de mauvaise foi et d’émotion brute dedans.
Alors, qui, que, quoi dans cette playlist ? En tout cas une sélection très paritaire, sans faire exprès (un jour on se programmera un petit 100% dames ou messieurs, vous verrez, ça passe très bien).
Notre préférée du lot, c’est la jeune Dodie dont tous les clips cheap du premier album sont tournés dans une voiture. Du Billie Eilish calme et intimiste.
Dans la famille Les filles spirituelles de… on a Laura Marling (Joni Mitchell, encore et toujours) et ses accords de voix, ainsi que Clara Luciani (Françoise Hardy) avec sa pop solaire et sophistiquée.
Dans la famille Les héritiers de Zappa : Pourquery et Winfeld, avec des angles jazz et différents.
Dans la famille Beaux bizarres : l’inclassable français Blundetto et le hors concours Xenakis, servis par la percussionniste Adélaïde Ferrière (écoutez de 06:38 à 10:06 si vous êtes pressés…).
Quant aux allemands Weber et Richter (du déjà cité Black mirror), c’est du classique, ou futur classique, 1826 pour l’un, 2016 pour l’autre.

Voilà, bonne écoute, bonne fin d’été farniente ou hyperactive et au plaisir de se revoir en chair et en os, le samedi 25 septembre (oui, 2021) pour l’Audiofil 084 qui fera date (et heure : 10h00) !

01

“When”
Dodie
Tiré de l’album Build a problem, 2021


02

“Paseo”
Blundetto
Tiré de l’album Good good things, 2020


03

“Held down”
Laura Marling
Tiré de l’album Song for our daughter, 2020


04

“On reflection”
Max Richter
Tiré de l’album Black Mirror, Nosedive, 2017


05

“Psaphha”
Iannis Xenakis, Adélaïde Ferrière
Tiré de l’album Contemporary, 2020


06

“Revolutions”
Thomas de Pourquery, Supersonic
Tiré de l’album Sons of love, 2016


07

“Le reste”
Clara Luciani
Tiré de l’album Cœur, 2021


08

“Fish”
Kathrine Windfeld Big Band
Tiré de l’album Orca, 2020


09

“Oberon”
Carl Maria von Weber, Georg Solti
Tiré de l’album Symphony No.5, 2017


10

“Phoenix (il y aura un matin)”
Catastrophe
Tiré de l’album La nuit est encore jeune, 2017

 

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4 réflexions au sujet de « En attendant le retour des écoutes musicales… épisode 2 »

  1. Je ne me lasse pas de réécouter l’ouverture “Oberon” de Carl Maria von Weber. Il faut dire que l’interprétation de Sir Georg Solti y est excellente. Son association avec l’Orchestre symphonique de Chicago est comparable à celle de Karajan et le philharmonique de Berlin.
    Concernant Weber, un compositeur un peu oublié, on peut aussi écouter les ouvertures “Euryanthe” et “Der Freischutz”.
    Vivement le grand retour des Ecoutes Musicales le 25/09 !!!

  2. Merci Thibault,
    Et merci d’écouter et d’aimer Weber en 2021, carrément sans la moindre trace d’autotune. Oublié, mais présent à la Média : nous avons, entre autres, un Freischütz de 1969 (dirigé par Heger avec Nilsson et Gedda) mais Oberon a été choisi pour sa proximité à notre sélection thématique Shakespeare.
    Quant à l’audiofil 084 (nom technique des Ecoutes Musicales), espérons qu’il arrive avant Godot.

  3. Continental Films : cinèma français sous contrôle allemand de Christine Leteux est un livre très intéressant (dispo à la médiathèque) sur la compagnie qui a produit le film
    « Le corbeau ». Dommage que la projection ait été annulée, nous eussions pu en discuter et je pense que les animateurs avaient beaucoup à nous apprendre.

  4. Cher Pascal,

    Ah, la Continental. Comme on peut le voir dans le magnifique Laissez-passer de Tavernier (2002), les choses ne sont pas aussi simples et la frontière entre ombre et lumière si ténue. C’est d’ailleurs le sujet (et une scène magnifique) du Corbeau et l’on se demande encore comment Clouzot a réussi à faire passer toute cette ambiguïté en 1943.
    Corbeau qui n’est que reporté au vendredi 4 février, 19h00, si personne ne le mange d’ici-là.

    Le bon Docteur Médiathèque, souvent accusé, toujours innocenté en ces temps troubles

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