La dernière séance des écoutes a prouvé que les classifications des genres musicaux étaient bien élastiques.
D’emblée le compositeur Michel Magne fait le grand écart entre musique bruitiste et BO très académique de Fantômas.
Ray Barretto, lui, oscille entre jazz et salsa (qu’il a contribué à inventer), d’ailleurs classé aux deux endroits à la Médiathèque.
Youn Sun Nah, après une dizaine d’albums en diva jazz, sort un album très folk, lent et « ambient », appelons ça de l’open jazz.
La chanson française lorgne vers le folk rock en trio guitare-basse-batterie (Lisa Portelli et Jean-Louis Murat).
La pop, quant à elle, se teinte de celtique (Eddi Reader) ou éprouve la formule couplet-refrain-pont dans l’extrême et la minutie (Boo Hewerdine).
Selah Sue, qui vient du reggae, fait du R’n’B très pop.
Reste Clémence de Grandval qui, en 1872, préfigure Debussy dans une suite pour flûte et piano. Et qui annonce notre prochaine thématique sur les femmes compositrices… quel à propos !