Thématique : « sport & cinéma »

Sport & cinéma, corps & esprit… Alors qu’on pourrait les croire opposés, ce sont en réalité de véritables alliés. Car non seulement ces deux se complètent, mais ils partagent même des traits en commun.

Pourtant, si le sujet inspire largement les réalisateurs (les biopics de sportifs et autres récits de rivalités célèbres sont légion au cinéma), le film de sport reste un genre boudé du public. Voici donc une occasion de réviser votre jugement… (Ou pas ! )

Pour retrouver la filmographie complète, cliquez ici !

On en parle #3

On en parle ? Sélection de films autour de l’actu
Cannes 2019 : quand les zombis ouvrent les marches

De la pénombre de la série Z au zénith de Cannes, les zigzags des zombis les auront finalement menés très loin… Mi(z) à l’honneur à Cannes dans deux films d’auteurs (Dead don’t die, de Jim Jarmusch & Zombie child, de Bertrand Bonnello), on assiste aujourd’hui à une véritable reconnaissance du genre. Une bonne occasion de réviser ses classiques ! Nous vous propo(z)ons donc un zoom sur quelques films marquants (z)et cultes :

Vaudou, de Jacques Tourneur (1943)
aux racines du mythe

En situant l’action de son film à Saint-Sébastien, une île proche d’Haïti, Jacques Tourneur inscrit son récit au plus près des racines du mythe. Il est d’ailleurs intéressant de souligner que, si le titre français renvoie aux sources africaines des zombis, le titre original, I walked with a zombie, évoque quant à lui le berceau haïtien ; à eux seuls ces deux titres nous offrent une généalogie du mythe. Que l’histoire elle-même vient illustrer : qu’est ce que le personnage de Jessica Holland, malade apathique et apparemment incurable, sinon une illustration du zombi « traditionnel » ? Au-delà de son ancrage légendaire, Vaudou est un très beau film d’atmosphère tel que Tourneur sait les faire : l’art de la suggestion et du clair-obscur… Envoûtant. [Cote : F TOU]

La nuit des morts vivants, de G. Romero (1968)
des zombis aux zombies

Attention, film culte ! Et pour cause : La nuit des morts vivants a véritablement édicté les codes du genre. Mais plus encore que les seules trouvailles formelles (caméra portée, montage heurté), l’apport de Romero réside dans le discours : le zombie, métaphore d’une humanité aliénée, devient le porteur d’un message politique. Américanisation du genre, américanisation du mot : le terme portera désormais un -e final. [Cote : F ROM]

28 jours plus tard, de Danny Boyle (2002)
les zombies accélèrent

Oubliez le zombie avec sa démarche hiératique ; ici les morts-vivants ont pris un sérieux coup d’accélérateur. D’ailleurs le programme est annoncé dès le titre : 28 jours, et pas un de plus… Un symptôme révélateur d’une époque ? [Cote : F BOY]

[REC], de J. Balaguero & P. Plaza (2007)
un film à sensations (fortes)

Reprenant le dispositif de la caméra embarquée initié par Romero, [REC] creuse la veine du subjectif et lorgne du côté du jeu vidéo (et plus particulièrement du survival horror). Le spectateur est véritablement engagé dans l’action ; effets de surprise garantis…  Âmes sensibles s’abstenir ! [Cote : F BAL]

Les revenants (2012-2015)
la série TV

Amateurs d’hémoglobine et de sensations fortes, passez votre chemin ! Couleurs neutres, ambiance brumeuse : cette série télévisée française joue la carte de l’onirisme et explore la piste psychologique. Car au fond rencontrer des revenants, c’est aussi faire face au deuil et affronter la culpabilité des vivants face à leurs morts… [Cote : F REV]

Zombillenium, d’Arthur de Pins & Alexis Ducord (2017)
gentil zombie

Faisant sienne l’adage qui veut que l’on est jamais mieux servi que par soi-même, Arthur de Pins, aidé d’Alexis Ducord, est passé à la réalisation pour adapter sa propre bande-dessinée. Il nous livre ici une version sympathique de la figure du zombie (et de tout le panthéon horrifique par la même occasion), mêlant fantastique, humour mais aussi discours politique. Une bonne entrée en matière sur le thème à partir de 10/12 ans. [Cote : A PIN]

La nuit a dévoré le monde, de D. Rocher (2018)
le film de zombie « à la française »

L’originalité de ce huis-clos porté par l’acteur Anders Danielsen Lie réside dans le renversement des proportions : la solitude a désormais changé de camp. Là où La nuit des morts vivants s’attachait à observer la dynamique de groupe face à la menace, Rocher laisse son personnage évoluer dans un Paris vidé de toute présence humaine. La normalité a changé de camp… [Cote : F ROC]

On a vibré pour UNE HISTOIRE DES ABEILLES de Maja Lunde

« Pour vivre en harmonie avec la nature, nous devions nous libérer des pulsions propres à notre espèce. Or l’éducation avait un rôle à jouer dans cette prise de conscience. »

Trois héros malgré eux : William, chercheur dépressif ; George, apiculteur aux manières « d’espèce disparue » ; Tao, pollinisatrice d’arbres fruitiers.
Trois époques : 1851 pour le passé ; 2007 pour le présent ; 2098 pour le futur.
Trois nations : l’Angleterre victorienne ; les États-Unis agricoles ; la Chine post-apocalyptique.
Un drame universel qui les implique tous : l’inéluctable disparition des abeilles. Celle qui entraînera la raréfaction dramatique des ressources alimentaires. Celle qui causera la chute des civilisations.
Voilà ce que nous propose Maja Lunde dans sa passionnante Histoire des abeilles, habile mélange d’écofiction, de roman d’anticipation et de chronique familiale.

Que l’on soit ou non sensible à l’écologie, on est immédiatement embarqué dans ce récit où les voix des trois héros alternent d’un chapitre à l’autre. Des héros auxquels on s’attache d’emblée, parce qu’ils sont aussi humains, caractériels et imparfaits qu’on puisse l’être. Et parce que la famille est au centre de leurs préoccupations autant que le drame écologique qui s’insinue dans leur quotidien. Famille et cataclysme sont liés. L’un et l’autre forment chacun une moitié de l’héritage.

De la même façon, que l’on apprécie ou non la science-fiction, on adhère facilement à l’histoire. Parce que la science-fiction employée ici est légère. Et surtout parce qu’elle sert à décrire un futur plausible, conforme à celui que nous promettent les scientifiques étudiant la dégradation de l’environnement. Mais avec une lueur d’espoir en conclusion, où même ce que l’on croyait raté trouve sa raison d’être. Car nous avons tous notre rôle à jouer dans cette affaire.

Pour les amateurs de science-fiction, signalons tout de même que l’œuvre de Lunde possède un je-ne-sais-quoi du Cloud Atlas* de David Mitchell, porté à l’écran par les Wachowski en 2012. Dans l’installation progressive d’une catastrophe planétaire. Dans l’interpénétration des époques, des destins et de leur aboutissement.

*disponible dans votre médiathèque au rayon Cinéma

FICHE TECHNIQUE :
Titre : Une histoire des abeilles
Auteur : Maja Lunde
Pays : Norvège
1ère année de publication : 2015
Éditeur : Pocket

Cote : SF. LUN

 

Tout chaud !

 

La Médiathèque de Lattes vous embarque dans une toute nouvelle aventure en partenariat avec l’association « Lattes en transition » et la Maison de la Nature : découvrez les arbres remarquables locaux !
Première étape de notre voyage : le cyprès du tramway, en cliquant sur l’image ci-contre !

 

Vous pouvez également accéder à cette nouvelle ressource documentaire via la rubrique CONSERVATION & ARCHIVES du menu.

 

Retour sur les écoutes musicales du 20 avril 2019 (Audiofil 077)

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Houlà, houlà, chaud devant…

L’Audiofil 77ème du nom a eu lieu il y a moins d’un mois. Toujours pas de thématique mais du lourd dans les esgourdes : la musique du jeu vidéo Ibb & Obb qui a mis tout le monde d’accord, tout comme le britannissime Edward Elgar que tous ont trouvé mélodique et suave.

En revanche, le tout aussi doux, ample et visuel Aaron Copland n’a pas fait l’unanimité. Certains ont été horripilés, d’autres engourdis par son magnifique Letter from home. Étranges, ces humains…

Flûte médiévale, pop kiwi, chanson hybride haïtienne et vocal minimaliste apprécié aussi avec les yeux (Meredith Monk et son Dolmen music) ont complété le tableau sonore. Le tout à retrouver dans la playlist habituelle en attendant la session 078 du 18 mai.

De haut en bas : Ibb & Obb, Elgar, Monk, Copland.

for your ears only, comme dirait James !

 

Thématique « Auteurs suisses – 34ème Comédie du Livre » – mai 2019

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La littérature suisse est à l’honneur !

À l’occasion de la 34ème COMÉDIE DU LIVRE, la Médiathèque de Lattes vous propose une sélection de  romans d’auteurs suisses que vous pourrez rencontrer à Montpellier.

 

Acquisitions littérature en gros caractères – avril 2019

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Mise en rayon d’une première vague de nouveautés en gros caractères, soit une quinzaine d’ouvrages au total.

MAIS ATTENTION : on a bien dit première vague ! Car il y en a facilement trois fois plus en préparation dans les bureaux  de la Médiathèque !

Le reste des livres sera dévoilé au fil de l’année, si vous êtes sages…

 

Acquisitions littérature bilingue – printemps 2019

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D’une pierre, deux coups : avec cette dizaine de nouveaux ouvrages en édition bilingue, la Médiathèque enrichit à la fois son rayon « Langues étrangères », et sa collection d’auteurs classiques.

Et à ceux qui trouveraient qu’une dizaine c’est peu, qu’avec ça, pas de quoi améliorer son anglais, l’équipe de la Médiathèque propose un petit détour par son rayon « Magazines » avec Vocable anglais et Vocable espagnol en parution bimensuelle. Elle est pas belle la vie ?

 

Acquisitions DVD – avril 2019

Retrouvez la liste complète des derniers achats en cliquant ici.

Une furieuse envie de partir vous Chatouille ? Vous vous verriez bien piquer une tête dans Le grand bain ? Renouer avec votre moi Sauvage,  goûter aux vertiges de l’Amour (plus ou moins) flou, traîner en terrasse jusqu’aux Heures sombres… En un mot PRO-FI-TER, enfin En liberté (ce petit coin de paradis que vous avez réussi à dégoter est une Zone blanche )… Pas de panique, no Problemos ! Tout cela n’est rien que de très normal : c’est le joli mois de mai qui fredonne doucement à votre oreille sa Chanson d’amour : « Let the sun Shine, let the sun shining… »

(Vous l’aurez deviné, des titres de films tirés de notre liste de nouveautés se cachent dans ce texte 😉 )

Acquisitions documentaires adultes – printemps 2019

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Côté documentaires, c’est beaucoup moins riche que les romans, mais non moins variés. Et une fois de plus, c’est à vous qu’on a pensé pour notre sélection : à votre santé d’abord (Le guide des antidouleurs, Vital !, Tout sur l’endométriose) ; à votre épanouissement ensuite (À nous la liberté, TIPI, Celle qui a dit Fuck) ; à votre estomac toujours (Mes recettes Healthy, Je cuisine pour bébé et pour toute ma famille) ; à votre protection cybernétique enfin (Manuel de survie sur Internet, Fake news).

Nous vous laissons découvrir le reste par vous-mêmes…

Et puis il y a ce qui n’apparaît pas dans cet article : les guides touristiques que nous avons commencé de renouveler en prévision de vos futures vacances ! Ceux-là nous les mettons directement en rayon pour remplacer petit à petit les versions obsolètes !

Acquisitions littérature adulte – printemps 2019

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Avez-vous remarqué comment les prix en euros tombent rarement sur des chiffres ronds ? Il n’est pas rare de se retrouver avec des quatre-vingt-dix-neuf centimes après la virgule. C’est un peu ce qui se passe avec ce nouvel arrivage de nouveautés : 79 romans, pour ne pas dire 80 !

Alors c’est vrai, sur le lot, il y a beaucoup de romans policiers ! Qu’avancer pour notre défense sinon que c’est ce qui plaît à la grande majorité de nos adhérents ? Et comme nous, nous aimons faire plaisir à nos adhérents, ben y a pas photo !

Ceci dit, il n’y a pas que du roman policier dans les nouveautés. Pour preuve : de la « grande » littérature plébiscitée par les magazines (À la ligne, Le sport des rois, Le paradoxe du bonheur, L’empreinte…) ; des auteurs « stars » (Houellebecq, Schmitt, Foenkinos, de Vigan…) ; d’autres plus « légers » (Giordano, Bivald, Tal Men, Borelli…) ; de l’Histoire (Le pirate de l’indien, La goûteuse d’Hitler, Femme qui court…) ; des valeurs sûres (Tracy Chevalier, Arlette Cousture) ; « un peu » de science-fiction pour les amateurs du genre (Le Fou et l’assassin, Olangar, Téméraire)… bref de la diversité quoi qu’on en pense !

 

Tout chaud !

 

Le dernier numéro de la revue gratuite Zin’o’script, consacré au péché d’orgueil, est disponible !

Retrouvez-le en version papier dans votre Médiathèque, ou en version numérique en cliquant sur l’image ci-contre.

 

Vous pouvez également accéder à l’ensemble des numéros de la revue via la rubrique CONSERVATION & ARCHIVES du menu.

 

Retour sur les écoutes musicales du 23 mars 2019 (Audiofil 076)

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De haut en bas : Greenwood, Coates, Khalifé, Kidjo, Bibb

Eh bien, que s’est-il passé durant l’Audiofil 076 ?
Du bizarre (John & Yoko en 1969, ça dépote toujours !), de l’inclassable (Oliver Coates, violoncelliste ami et collaborateur de Jonny Greenwood… mais si ! un cinquième de Radiohead, habitué des bandes-originales de film et de musique contemporaine), de l’inracontable (Rami Khalifé, je tente, entre Gonzales et Orient, Sakamoto et Liban).

Du doux dingue aussi (Annegarn, toujours), de l’hommage inversé (Kidjo reprenant un Talking Heads afrocentré…) du bluesman anti Trump (Eric Bibb).
Et bien sûr une bonne dose de jazz et de classique, le tout à retrouver dans la désormais habituelle playlist…

… Mais pas de raton laveur… !?