Au fil des ans, les Internationales de la Guitare ont su fidéliser non seulement un public mais aussi des artistes. De grands noms tels Goran Bregovic ou Jean-Louis Murat que nous retrouvons cette année encore. Jean-Louis Murat dontle dernier albumLa vraie vie de Buck John a retenu notre attention. Tout comme celui de Selah Sue, Persona. Nous vous en disons plus dans nos coups de cœur musicaux spécial IG que nous vous incitons vivement à lire. Bien entendu, ces deux CD sont présents sur notre habituelle table thématique, avec le reste de notre sélection que vous pourrez consulter en cliquant sur le bouton ci-dessous.
Et si vous voulez entendre ce que ça donne, lancez donc la playlist qui suit :
La 93ème session des Audiofil s’est déroulée dans un calme olympien, plus propice à l’attention qu’à la contradiction (litote). De quoi loucher et voir double.
Du coup, on revoit a posteriori (et avec les oreilles) deux façons d’aborder :
– Le jazz, rude et quasi free avec Eric Dolphy, doux et spiralé avec Anne Paceo
– Le swing, funky et roboratif des Crusaders (tout le monde a tapé du pied), celui plus blues rock et chanté des Doobie Brothers (tout le monde a reconnu)
– Le rock, simple et basique des (très) jeunes Wet Leg, alambiqué et Brontë des (à l’époque) jeunes Genesis
– La chanson, très variète et très reconnue, de Fishbach, plus subtile mais beaucoup moins en vue, de Jacques (les deux ont peu plu)
– Le classique orchestré de Barber, pas barbant, et ouvragé et mélodique de Dowland (boudé par certains)
Hors pistes, le bref et tendu générique de En thérapie, ciselé par Yuksek, et la « brasiliade » grand public de Gilberto Gil. À écouter jusqu’au bout de la nuit (non, pas Hugues Aufray…).
Rendez-vous dans l’espace Musique-Cinéma de la Médiathèque pour 2 heures de découverte et de partage autour de la musique !
Tous les genres, toutes les époques, tous les continents !
♫ Public adulte. Réservation sur place ou au 04.67.22.22.31. ♫
Retrouvez les ouvrages en lien avec la programmation du Théâtre Jacques Cœur, sur la table dédiée, à l’entrée de la Médiathèque.
L’occasion de redécouvrir le vaudeville avec pas moins de 5 textes de Feydeau, ainsi que l’œuvre de la philosophe Simone Weil, récemment mise à l’honneur par Adrien Bosc, dans son roman Colonne.
Mais si c’est la tête d’affiche qui vous intéresse, Madame Clémentine Célarié, il faudra vous rabattre sur le livre de Maupassant, Une vie.
Ci-dessous, nous mettons également à votre dispositionquelques documents pratiques susceptibles de vous intéresser, comme le programme d’animations proposées par l’association Les Amis de Jacques Cœur, en marge de la saison théâtrale :
Cet été vous a paru long ? Vous avez souffert de la chaleur, des moustiques, des incendies, des inondations ? Pour vous récompenser de tant de courage et de patience, nous avons mis le paquet : c’est plus de 170 nouveaux livres que nous vous proposons en cette rentrée 2022-2023 ! De mémoire de Lattois, on n’en a jamais vu autant d’un seul coup.
Comme il serait trop long d’entrer dans les détails, voici ce que nous autres, bibliothécaires, en avons retenu :
– la saga complèteBlackwater aux couvertures si magnifiquement ouvragées
– une belle brochette d’auteurs locaux (Yves Desmazes, Nicolas Nutten, Franzo Pizarro, Mireille Reyre)
– Antoine Wauters, lauréat du Prix du Livre Inter 2022, l’un des premiers décernés cette année, avec Mahmoud ou la montée des eaux – Adèle Bréau et Martha Hall Kelly en force, pour répondre à vos suggestions d’achats
– Les derniers Autissier, Calmel, Carré, Caro, Dupuy, Grimaldi, Minier… et tant d’autres encore !
Découvrez-les tous dans les carrousels ci-dessous.
Oups ! Nous avions oublié de mettre en ligne les nouveautés de l’été du secteur jeunesse !
Ce qui ne voulait pas dire qu’il n’y en avait pas. Bien au contraire ! Les nouveautés ne manquent pas à la Médiathèque cette année. Si vous pouviez voir tout ce qui vous attend dans l’arrière-boutique pour les mois à venir, vous n’en reviendriez pas !
En attendant, jetez donc un coup d’œil sur ce que vous avez manqué cet été. Il y avait plein de nouvelles séries à découvrir pour tous les âges : Mamie Poule raconte pour les 0-6 ans, Les enfants des saules ou Poules, renards, vipères pour les 7-11 ans, sans parler de Magic Charly ou La passeuse des mots pour les ados.
Plus de détails dans les carrousels ci-dessous :
Projection suivie d’un échange animé par Jehanne Bréchet-Bouix, enseignante d’analyse filmique et d’histoire du cinéma.
Vendredi 23 septembre 2022 à 19h
à l’espace cinéma de la Médiathèque
A Londres, Tony, un aristocrate jeune et brillant, vivant dans une luxueuse demeure du XVIIIè siècle, engage Hugo Barrett comme domestique. Ce dernier se révèle être un valet modèle, travailleur et intelligent. Mais Susan, la fiancée de Tony, n’apprécie pas le comportement de Barrett, lui trouvant quelque chose de malsain…
Entrée gratuite, sur réservation à l'accueil,
par mail : mediatheque@ville-lattes.fr
ou par téléphone au 04.67.22.22.31
Au mois d’avril, nous vous présentions une nouvelle série intitulée Pitcairn, consacrée aux révoltés du Bounty. Voici aujourd’hui un one-shot traitant du même sujet et portant le même nom (Pitcairn, donc), mais qui n’est pas le deuxième tome de la série précédente et qui n’a d’ailleurs rien à voir avec elle. Ne vous y trompez pas ! Dans les BD adultes, notons également la présence du dernier Pénélope Bagieu, Les Strates, récit autobiographique sur les jeunes années de l’autrice. Mais aussi la trilogie Black Squaw du duo Yann-Henriet, à qui l’on doit déjà la série Dent d’ours. Ou enfin l’intégrale de la série RAJ s’inscrivant dans notre thématique estivale dédiée à l’Inde, par le nouveau dessinateur d’Astérix (Conrad).
Du côté des mangas, nos étagères accueillent désormais la série Spy x Family, récemment adaptée en anime à voir sur la plateforme Crunchyroll.
Rendez-vous dans l’espace Musique-Cinéma de la Médiathèque pour 2 heures de découverte et de partage autour de la musique !
Tous les genres, toutes les époques, tous les continents !
♫ Public adulte. Réservation sur place ou au 04.67.22.22.31. ♫
Il y a ce cinéma qui nous effraie, ce cinéma qui repousse, qui choque comme un coup de poing dans les convenances artistiques, politiques et sociales.
Get Out (2017) fait partie de ce genre de films qu’on nomme cinéma de genre, réunissant le fantastique, le thriller, l’épouvante…Néanmoins, il ne faut pas réduire le genre à une sorte de ghetto dans lequel on catégoriserait les films pour les initiés.
Évidemment, les films d’horreur ne sont pas du goût de tout le monde et pourtant…bien des spectateurs réfutant l’horreur et ses différentes faces, par la peur d’être dérangé, passent bien souvent à côté de grandes œuvres qu’ils ou elles pourraient apprécier. Get Out pourrait en être.
Avec Get Out, Jordan Peele, acteur, scénariste et réalisateur, nous fait voyager dans un cauchemar paranoïaque aux couleurs glaciales et d’un réalisme puissant sur fond de racisme.
Dans son manque de subtilité parfois très (trop) gras, le cinéaste y développe malgré tout des scènes véritablement jouissives et n’hésite aucunement à mélanger les genres, rééquilibrant les séquences malsaines avec une touche d’humour que l’on doit à ses premières expériences dans la comédie et le duo qu’il forma avec Keegan-Michael Key dans la série Key And Peele (2012) et le film Keanu (2016).
Le long-métrage ne serait rien sans son brillant casting avec dans le rôle du photographe Chris Washington, Daniel Kaluuya, oscarisé meilleur acteur dans un second rôle. (Black Panther, Judas And The Black Messiah). Mais aussi Allison Williams (Girls, Horizon Line), Catherine Keener (Dans La Peau De John Malkovich), Bradley Withford (The Handmaid’s Tale, Tick TickBoom…), Caleb Landry Jones (3 Billboards, Finch), Betty Gabriel (Unfriended :Dark Web, American Nightmare 3 Elections) et Lakeith Stanfield (Uncut Gems, Judas And The Black Messiah).
Si ce long-métrage donne des sueurs froides, c’est aussi grâce à son compositeur, Michael Abels jouant ici d’un gospel tordu.
Avec Get Out, Jordan Peele bouleverse les codes horrifiques et remporte l’oscar du meilleur scénario. Sa filmographie s’étendra par la suite avec l’intriguant Us (2019), conte paranoïaque où une famille afro-américaine est confrontée à leur propre double avec dans le rôle principal une Lupita Nyong’o au sommet de sa forme.
Il hérite du rôle de showrunner pour la série The Twilight Zone (2019) sur OBS, tout droit tiré de l’univers de la série des années 60, à l’origine présentée par Rod Serling.
Enfin, son dernier long-métrage Nope, un nouveau délire aride à la sauce OVNI sort ce 10 août 2022 au cinéma avec une nouvelle fois Daniel Kaluuya aux côtés de Keke Palmer (Alice, Queens) et Steven Yun, oscarisé meilleur acteur en 2021 (MINARI, Okja).
Bien au-delà du côté « high-concept » de son cinéma (film axé sur l’accroche à l’univers et l’idée plus que sur les protagonistes), terme avec lequel bien trop de critiques vulgarisent sa filmographie, Jordan Peele ouvre des perspectives, questionnant sans cesse l’idée d’obsession, de représentation, qu’elle soit dans ses personnages ou dans la manière de les filmer… Jordan Peele brise le 4ème mur (il n’y a qu’à lire les titres), s’amuse avec le public pour mieux l’inclure dans une expérience qui le met face à l’inconfort, mais un inconfort qu’il pourra apprécier.
1. Rayon 7-11 ans : LES SORTILÈGES DE ZORA de Judith Peignen et Ariane Delrieu
Zora est une jeune sorcière intrépide, voire colérique. Elle est confiée à sa grand-mère, contre sa volonté, car ses parents veulent la protéger de tueurs de sorciers. Zora se retrouve obligée de fréquenter un collège de non-sorciers, lesquels ignorent totalement l’existence de la magie. Sa grand-mère l’a même privée de ses pouvoirs pour mieux passer incognito. Ce qui n’est pas du tout du goût de Zora! Comment va-t-elle survivre dans ce monde sans magie, dont elle ne connaît rien ni personne?
Pour le savoir, il suffit de se plonger dans le premier tome de cette merveilleuse bande-dessinée qui ravira nos jeunes lecteurs. À partir de 9 ans.
2. Rayon 12-16 ans : WYND de James Tynion IV et Michael Dialynas
Tubeville est la dernière forteresse du royaume. Là-bas, les hommes ordinaires ont peur des non-humains. Ces derniers n’ont que deux options : se cacher ou fuir vers Norport, seule ville où Feys et Vampyres peuvent vivre sans avoir peur du terrible écorché qui les pourchasse sans relâche.
Wynd est un garçon aux oreilles pointues qui se cache dans le bar de Yolly depuis sa petite enfance. De son côté, Yorik, prince héritier de Tubeville, ne comprend pas les lois empêchant créatures magiques et humains de se mélanger. Il est pourtant contraint de les appliquer pour accomplir son devoir.
La fuite va réunir Wynd et Yorik, ainsi que d’autres compagnons. Ensemble, parviendront-ils à changer les mentalités?
Une action bien menée, sans temps mort, avec de l’humour, et un mystère qui titille notre curiosité : mais qui est vraiment Wynd, lui qui n’arrête pas de se découvrir des particularités? Son histoire est un plaidoyer pour la différence. À partir de 12 ans.
3. Rayon adulte : VISA TRANSIT de Nicolas de Crécy
Été 86 : Deux jeunes de 20 ans, l’auteur et son cousin, récupèrent une Citroën Visa en fin de vie et décident de pousser vers l’est tant qu’elle roulera. Destination la Turquie pour nos deux zozos, dans un road trip autobiographique les ramenant évidemment à eux-mêmes dans ce trajet entre les blocs Est et Ouest toujours bien réels.
Crécy nous avait habitués à une BD baroque, foisonnant de détails dans des mondes parallèles assez délirants. Tout cela est bien présent ici, en version plus rude et plus lâchée, dans une Europe qui a bien changé en 35 ans (vraiment?). En bonus s’intercale abruptement un flash forward surréaliste d’un festival artistique en Biélorussie, sans oublier les interventions de la Vierge et du fantôme d’Henri Michaux.
Le tout, sur près de 400 pages, est captivant de bout en bout.
Mais atteindront-ils Ankara?