Coups de ♥ musicaux : The Black President et The Ginger Beauty…

1. CONFUSION ET GENTLEMAN de Fela Kuti

Décédé en 1997, à l’âge de 58 ans, Fela Anikulapo Kuti est encore considéré aujourd’hui comme l’un des artistes africains ayant la plus forte influence musicale et politique.
À la fin des années 60, pendant que le Zaïre se réveille au panafricanisme avec le guitariste Franco et sa rumba, le Nigéria, lui, voit l’émergence de Fela Kuti, un dandy venant d’une famille nigériane très aisée. Ce dernier cherche un son innovant alliant les musiques populaires de son pays, le jazz et le funk qu’il découvre pendant ses études à Londres et plusieurs voyages à Los Angeles.
À l’époque, c’est bientôt la fin du highlife, musique populaire des années 30 d’origine ghanéenne, et du juju, musique de transe dérivée elle-même des percussions yoruba qui ont fait danser une bonne partie de l’Afrique de l’ouest.
Fela finit par trouver le son. Il sera tribal, rythmé et enivrant.
Cette musique sera indignée et furieuse comme son peuple. Elle s’appellera l’Afrobeat.
À Los Angeles, sa fréquentation du milieu Black Power et des Blacks Panthers lui a insufflé une conscience politique jusqu’alors inhibée.
Dès les années 70 et “le retour aux sources” voulu par plusieurs dirigeants africains, Fela y voit une nouvelle source d’inspiration (rejet du passé des colonies, critique des pouvoirs en place choyés par les occidentaux).
L’Afrobeat devient alors la bande son de la lutte contre la dictature militaire corrompue par les pétrodollars, la bande son du refus du renoncement à se battre (No Agreement , 1977).
Avec Gentlemen  en 1973 et  Confusion  en 1975, Fela signe deux albums symboliques et accessibles pour découvrir une des plus amples et engagées discographies du 20ème siècle.

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2. TALES FROM HOME de Eleanor Tomlinson

Ce visage de porcelaine, ces boucles rousses et ces grands yeux bleus vous disent quelque chose ? Vous avez la sensation de les avoir déjà vus quelque part, mais où ?
Si on vous dit série anglaise en costumes, Cornouailles, fin 18ème siècle, vous penserez peut-être à Poldark, et vous aurez raison !
Car Eleanor Tomlinson n’est autre que la radieuse Demelza de cette série en 5 saisons diffusées sur Netflix et Chérie 25.
Un conseil : si vous ne connaissez pas ce programme, dépêchez-vous de combler vos lacunes, car il vaut le détour.
En revanche, si vous êtes un fan inconsidéré, vous ne pouvez pas passer à côté de l’album Tales from home.
D’une part parce qu’il vous permettra de réentendre la jolie voix d’Eleanor, qui en est l’interprète, et qui a déjà poussé la chansonnette dans quelques épisodes de Poldark.
D’autre part, parce que derrière ce projet, on retrouve Anne Dudley. Laquelle Anne Dudley, membre fondateur du cultissime groupe Art of Noise, reconvertie dans la bande originale de films, n’est ni plus ni moins que la compositrice de Poldark. C’est elle qui a convaincu Eleanor d’enregistrer l’album après l’avoir entendu chanter sur les plateaux de tournage.

Paru en 2018, Tales of home propose donc 12 morceaux mêlant reprises et traditionnels, le tout réorchestré par Anne Dudley à la sauce folklo-romantique qui ne dépaysera pas les aficionados de Poldark. Le but de l’album, comme le confie Eleanor dans le livret du CD, étant d’évoquer les après-midis d’automne à chanter avec ses proches autour du piano familial.
Pari réussi. C’est tout à fait ce qui vient à l’esprit en écoutant l’album : cocooning et lumière orangée crépusculaire ! Quant à la famille, elle est bien présente, puisque Eleanor a convaincu son jeune frère de chanter avec elle sur le titre “The spinning wheel” que nous vous proposons en extrait, ci-dessous :

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Et s’il vous faut une dose supplémentaire de Poldark, essayez-donc la saga littéraire à l’origine de la série, publiée dès 1945 par l’auteur britannique Winston Graham :

Tome 1 : Les falaises de Cornouailles
Tome 2 : Au-delà de la tempête

Coups de ♥ adultes : nos lectures de fin d’année…

Non ! Nous n’avons pas fait que festoyer pendant la coupure de Noël ! Nous avons aussi lu. En témoignent les quelques coups de cœur qui suivent :

 

1. Roman policier : PLUS FORT QU'ELLE par Jacques Expert

Cette nuit-là, dans la banlieue chic de Bordeaux, Cécile, 44 ans, est réveillée par une voix familière. Quelques instants après, elle est précipitée dans l’escalier de marbre de sa maison et tuée sur le coup. Immédiatement, la police s’intéresse à la liaison que son mari entretient, depuis trois ans, avec son assistante, Raphaëlle. Liaison pour laquelle Raphaëlle a tout quitté, y compris ses enfants, métamorphosée par cet amour plus fort qu’elle. Qui a tué l’épouse gênante ? Le mari infidèle ? Sa maîtresse éperdue d’amour ? Les deux ensemble ?
Quelle machination est en route pour que le commandant chargé de l’enquête ne puisse démêler cet imbroglio : crime parfait ou pas vraiment ? Et qui manipule qui ?
C’est la question qu’on se pose jusqu’au dénouement final, car Jacques Expert s’amuse à dérouter son lecteur !
Un thriller psychologique addictif !

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2. Littérature étrangère : LA PAPETERIE TSUBAKI et LA RÉPUBLIQUE DU BONHEUR par Ito Ogawa

Depuis le temps que vous nous pratiquez, vous aurez compris qu’à la Médiathèque de Lattes, on aime particulièrement les romans japonais !
Suffit de voir le nombre de coups de cœur consacrés à des auteurs nippons pour s’en rendre compte.
Parmi eux, il y en a une que l’on apprécie particulièrement : Ito Ogawa. Ses livres sont une ode à la douceur, aux moments partagés, aux choses simples de la vie. On y mange beaucoup et bien, on s’y fait des amis, on y suit le rythme des saisons et des traditions.
Toutes ces réjouissances sont évidemment présentes dans La papeterie Tsubaki, ainsi que dans sa bien-nommée suite La république du bonheur.
Poppo, jeune japonaise d’une vingtaine d’années, nous y raconte le retour dans la ville de Kamakura, qu’elle avait quittée des années plus tôt, suite à une brouille avec sa grand-mère. Une grand-mère qui a remplacé ses parents et l’a éduquée comme sa propre fille. Mais qui était aussi d’une grande sévérité comme en atteste le titre pompeux dont l’afflige Poppo : l’Aînée.
À la mort de l’Aînée, Poppo reprend la papeterie familiale, et propose ses services d’écrivain public. Des clients de tous âges s’adressent à elle pour se déclarer, rompre, compatir, exiger… Poppo, avec son perfectionnisme, sa bienveillance et son écoute, se fait leur porte-parole dans ces moments critiques. L’occasion pour elle de nouer quelques amitiés durables, voire plus si affinités. Mais aussi de se réconcilier avec son propre passé, notamment avec l’ombre de l’Aînée…

Dans une interview accordée au magazine Planète Japon, Ito Ogawa révélait que le métier d’écrivain public n’existait pas dans son pays. Mais elle a su si bien l’intégrer au paysage local, en y ajoutant tout un tas de rituels minutieux fidèles à l’esprit japonais, qu’on n’y voit que du feu.
Sa série, pleine de bons sentiments, fait du bien au moral. On croise les doigts pour qu’un troisième tome soit vite publié !

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3. Documentaire : LES TRIBULATIONS D'UNE CUISINIÈRE ANGLAISE par Margaret Powell

À toutes celles et ceux qui ont aimé les séries Downton Abbey et Maîtres & valets un conseil : lisez ce petit livre qui leur a servi d’inspiration !
Margaret Powell y raconte sa vie de cuisinière, à partir des années 1920, au service de riches familles anglaises. Ecrit dans un style cru et direct, dépouillé de toute fioriture, l’ouvrage évoque les origines modestes de l’auteure, ses hésitations de débutante, ses frustrations face aux inégalités sociales, les petites maniaqueries de ses employeurs successifs ainsi que toute la vie des grandes maisonnées de l’époque vue “d’en bas” (en haut les maîtres, en bas les valets).

Sous la plume sans apprêt de Margaret Powell revit un temps désormais révolu, mais vieux d’à peine un siècle.
C’est anecdotique, plein d’humour, croustillant comme une bouchée à la reine. C’est aussi une chronique sociale où l’on découvre la condition du peuple, sans apitoiement mais avec beaucoup de lucidité et de dérision.
Le tout est porté par la personnalité remarquable de l’auteure, une vraie battante qui n’hésite pas à reprendre ses études à presque 60 ans, alors qu’elle a quitté son emploi et fondé une famille, pour avoir des sujets de conversation avec ses enfants aux côtés de qui elle se sent ignare !
Les années de domesticité ont exacerbé son sentiment d’infériorité mais aussi son désir d’élévation.

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Littérature jeunesse : quand SHERLOCK HOLMES se prend un coup de jeune…

1. LES ENQUÊTES D'ENOLA HOLMES par Nancy Springer

C’est bien connu : la littérature est une source inépuisable d’inspiration pour le cinéma et la télévision. L’arrivée des plateformes VOD n’y change rien. Netflix et consorts l’ont bien compris. Ils ne se privent pas d’exploiter le filon.
Parmi leurs récentes adaptations, il y en a une qui a fait florès : Enola Holmes.
Bien que distrayant et servi par un casting 100% pur british, le film s’éloigne parfois grossièrement de l’œuvre originale inventée par Nancy Springer, pour sacrifier à l’air du temps.

Dans les six livres qui composent la série littéraire, Enola Holmes est bien la sœur du célèbre détective Sherlock, et du moins célèbre gentleman Mycroft. En revanche, ce qu’elle n’est pas, c’est une experte en arts martiaux. Elevée à la campagne, loin de toute société, elle n’entretient pas de complicité particulière avec sa mère. Une des rares choses que toutes les deux partagent, c’est le goût pour les messages codés. Un goût qui se révèle très utile à Enola pour retrouver la trace de sa mère, quand celle-ci disparaît sans crier gare le jour de ses 14 ans. Ainsi que pour échapper à ses frères qui veulent la mettre en pension en découvrant sa situation isolée ! Forcée de fuir, Enola en profite pour s’adonner à la passion familiale : enquêter. Plus particulièrement : retrouver des lords et des ladys disparues… avec qui elle ne flirte pas, contrairement à ce que Netflix veut bien nous faire croire ! Dans sa quête d’indépendance, Enola reste seule jusqu’au bout, comme le laisse présager son prénom, anacyclique de l’anglais “alone”.

Beaucoup plus subtils que la version filmée, magnifiquement écrits et dotés d’un vocabulaire d’une grande richesse pour une œuvre estampillée jeunesse, les livres de Nancy Springer se dévorent les uns à la suite des autres comme des scones à l’heure du thé. Imprégnés d’un irrésistible esprit anglais malgré les origines américaines de l’auteure, émaillés de références culturelles et littéraires d’époque, ils abordent aussi des sujets de société comme la condition féminine au 19ème siècle ou celle des nécessiteux.

Egalement disponibles dans votre médiathèque : Les enquêtes d’Enola Holmes, tomes 1 à 6, adaptation en bandes-dessinées par Serena Blasco

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2. SHERLOCK, LUPIN & MOI par Alessandro Gatti et Pierdomenico Baccalario

Forte de son succès, Enola Holmes a fait des émules !
Cette fois, point de petite sœur sortie de derrière les fagots. Mais un personnage féminin secondaire issu des aventures de Sherlock Holmes : Irene Adler. Pour simplifier, dans l’œuvre originale de Conan Doyle, Irene est à Sherlock ce que Catwoman est à Batman. Une rivale fascinante (voire plus si affinités) qui lui a fait subir l’une de ses plus cuisantes défaites…
Rajeunie sous la plume d’un duo d’auteurs italiens, Irene Adler nous raconte sa toute première rencontre avec Sherlock Holmes. Cela se passe à l’été 1870, dans la ville de Saint-Malo. Irene et Sherlock y séjournent avec leurs familles respectives. Ils ne sont encore que des adolescents. Un troisième larron, et pas des moindres, se joint à eux : Arsène Lupin. Si Irene est une fille à papa nourrissant des désirs d’émancipation, Sherlock fait déjà preuve d’une froide logique à la limite de la sociopathie tandis qu’Arsène affiche des airs de mauvais garçon adepte du déguisement et de la savate.
Comment ce trio infernal pourra-t-il résister à la découverte d’un cadavre sur la plage de Saint-Malo ? Il faudra bien plus que les interdictions des parents ou les intimidations de la pègre locale pour les détourner de ce mystère à résoudre. S’ensuivront d’autres nombreuses enquêtes au fil des 10 tomes parus à ce jour…

Beaucoup moins adulte et aboutie qu’Enola Holmes, cette série néanmoins fort sympathique offre une bonne entrée en matière pour les jeunes lecteurs désireux de s’initier au roman policier. Avec en prime, le 19ème siècle comme décor historique.

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3. Bonus cinéma : LE SECRET DE LA PYRAMIDE par Barry Levinson

Mais les Italiens ne sont pas les premiers à avoir imaginé la jeunesse de Sherlock Holmes !
Arte nous l’a rappelé pendant les fêtes de fin d’année en rediffusant le film de Barry Levinson Young Sherlock Holmes, soit en français Le mystère de la pyramide.
Le film, tout comme ses interprètes, a vieilli depuis sa sortie officielle en 1984. Ses effets spéciaux un peu moins, les hallucinations de la scène d’ouverture faisant toujours sensation. Les personnages sont très bavards en comparaison des dialogues minimalistes caractérisant le cinéma actuel. Mais il y a dans l’œuvre cette légèreté, ce charme aventureux propres aux films jeunesse des eighties.

Pas étonnant quand on sait que Chris Colombus en est le scénariste. L’homme a travaillé sur d’autres titres cultes tels que Les Gremlins, Les Goonies, Maman j’ai raté l’avion… dont on retrouve ici l’atmosphère fantaisiste. Sans parler des deux premiers Harry Potter qu’il a réalisés des années plus tard !
D’ailleurs ce Secret de la Pyramide n’est pas sans évoquer l’univers magique du sorcier anglais. Son héros, le jeune John Watson, petit brun binoclard aux yeux bleus, lui ressemble beaucoup. L’école oxfordienne où il fait ses premiers pas rappelle grandement Poudlard, avec ses professeurs farfelus, ses élèves en uniformes et ses rivaux pédants style Drago Malefoy. C’est là-bas que Watson fait la connaissance de son voisin de chambrée Sherlock Holmes, escogriffe flegmatique et sûr de lui, qui l’embarque dans la résolution de morts mystérieuses liées au gourou d’une secte d’inspiration égyptienne. D’où la pyramide.
Dans cette affaire les deux adolescents sont aidés de la jolie Elizabeth Hardy. Ils forment avec elle un éphémère trio, précurseur du désormais célébrissime Harry-Ron-Hermione.

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Coup de ♥ cinéma : FRANCES HA de Noah Baumbach

Habitué aux vicissitudes des couples modernes (Marriage Story en 2019, Les Berkman se séparent en 2005), le réalisateur Noah Baumbach s’essaie à la chronique de célibataire, chose qu’il avait déjà tentée avec plus ou moins de succès dans Greenberg avec Ben Stiller, deux ans auparavant. Mais là où ce dernier dépeignait un trentenaire irascible et monomaniaque, Frances Ha, tourné dans un superbe noir et blanc nous rappelant le meilleur de Woody Allen, suit une jeune femme (femme-enfant ?), professeur de danse en recherche d’identité qui malgré ses déboires, ses périodes de doutes et de désarroi, à chaque fois, rebondit grâce à sa candeur et son énergie communicative.

Même si Greta Gerwig est la coscénariste du film, cela crève les yeux que le réalisateur a cherché le parfait angle pour rendre son héroïne attachante : une jeune femme volontaire mais indécise qui peine à joindre les deux bouts. Et ça fonctionne ! Comment ne pas tomber amoureux du sourire de Greta Gerwig ? Entre dialogues crus et amitiés sincères, rupture et rencontres inattendues, Noah Baumbach nous plonge dans la vie précaire des jeunes artistes new-yorkais.
La danseuse à la recherche d’un toit, d’un chez-soi est aussi en quête d’un soi, d’une identité et d’un avenir tout au long du film.

Le bel hommage esthétique à la Grosse Pomme mais aussi les différents clins d’œil au cinéma français rajoute un attrait à ce petit film sans prétention et au budget restreint.
Le charme opère.

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Nouvelle référence magazine…

En tant que médiathèque d’une ville portuaire, proche de la mer, on nous a souvent reproché de ne pas avoir de magazine consacré à la voile.
À cela nous avons envie de répondre : nul n’est parfait ! Mais au moins, nous avons le désir de nous améliorer !

C’est pourquoi nous proposons désormais à nos adhérents un tout nouvel abonnement à VOILE MAGAZINE, un mensuel axé sur l’aspect pratique et technique de la voile.

Bien sûr, celui-ci devra faire ses preuves. S’il ne trouve pas son lectorat au cours de l’année à venir, nous lui souhaiterons “bon vent” !



Début de l'abonnement :
numéro 302 du mois de février 2021

À retrouver tous les mois au rayon magazines du secteur Adultes !

Prix littéraires 2020

Que diriez-vous d’un rapide tour d’horizon des derniers prix littéraires disponibles dans votre Médiathèque ?
On s’est dit que ça pourrait vous intéresser, vu qu’avec l’année que l’on vient de passer, on ne sait plus trop lesquels ont été décernés ou pas !
Dans l’ensemble la plupart des jurys a maintenu la tradition, malgré quelques retards de verdict dus aux confinements successifs.
Au final, c’est pas moins de 16 ouvrages primés au cours de l’année 2020 que vos bibliothécaires vous proposent à l’emprunt. Pas mal hein ?
En plus, la majorité est d’ores et déjà disponible. Seuls le Grand Prix de l’Académie Française (La grande épreuve) et le Goncourt des Lycéens (Les impatientes) devront être attendus. Prévus aux achats de février, ils seront vraisemblablement disponibles au printemps.

 

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Nouveautés Musique Janvier 2021

Nouvelle référence magazine…

Le journal préféré des 7-14 ans arrive enfin dans votre Médiathèque !

Toutes les semaines, retrouvez les aventures de vos héros Disney préférés, mais aussi le meilleur de la bande-dessinée d’humour, l’actualité, la culture, les jeux…



Début de l'abonnement :
numéro 3576 du mercredi 30 décembre 2020

À retrouver au rayon magazines du secteur Jeunesse !

Playlist spécial Noël 2020

Ho ho ho…

… comme le gros bonhomme en rouge, nous sommes encore dans les temps pour vous aider à passer un bon réveillon (mais si, c’est possible).
Voici donc notre playlist de Noël, à servir entre la dinde (vegan) et les marrons (chauds).

Vous y trouverez uniquement des ingrédients anglo-saxons. Nous essaierons d’être plus francophones l’an prochain (ceci n’est pas une promesse).

Le Canadien Gonzales est notamment mis à l’honneur avec deux titres au piano. Le dernier album du gaillard bourru est l’un de nos coups de cœur de cette fin d’année.

Vous verrez aussi que nous avons privilégié les voix féminines et les ambiances ouatées, aériennes, contemplatives pour ce moment délicieux où le cosmos se remet en place, implacable, attirant à nouveau notre minuscule vaisseau vers l’été et la lumière.

Comme d’habitude, vous pouvez retrouver la majorité des titres à la Médiathèque : ils sont soit déjà dans notre fonds, soit en chemin.

Mais quittons-nous sur un autre mythe. Après la séparation des Vous-Savez-Qui, Lennon & McCartney n’avaient plus grand-chose en commun, hormis leur catalogue inégalé, indestructible et impérissable. Quel lien ténu mais indéfectible pouvait encore relier ces deux frères séparés dans les 70’s ?
Ni le concert pour le Bangladesh, ni la sauce custard, ni même Presley : c’est bien l’esprit de Noël, mais si, qui les poussa à écrire ces deux… merveilles, pour rêver d’une paix sur terre aux hommes de bonne volonté.

Ne les détrompons pas et éloignons-nous doucement, sur la pointe des pieds…

Chhhhhhhhut…

01

“Last Christmas”
Chilly Gonzales
Tiré de l’album A Very Chilly Christmas, 2020


02

“Jingle Bell Rock”
Bobby Helms
Tiré de l’album Jingle Bell Rock, 1970


03

“Chrismastide”
Tori Amos
Tiré de l’album Dream theory in Malaya, 2020


04

“Happy Xmas (War is Over)”
John Lennon
Single, 1971


05

“Good King Wenceslas”
Loreena McKennitt
Tiré de l’album A Winter Garden, 1995


06

“Gabriel’s message”
Sting
Tiré de l’album IIf on a Winter’s Night, 2009


07

“All I Want for Christmas is You”
Chilly Gonzales
Tiré de l’album A Very Chilly Christmas, 2020


08

“Wonderful Christmastime”
Paul McCartney
Single, 1979


09

“Santa Claus is Coming to Town”
Frank Sinatra, Seal
Single, 2017


10

“Have Yourself a Merry Little Christmas”
Tori Amos
Single, 1998


11

“Jesus Christ the Apple Tree”
Jane Sibery
Tiré de l’album Shushan the Palace : Hymns of Earth, 2003


12

“Oiche Chiuin (Silent Night)”
Enya
Tiré de l’album And Winter Came, 2008


13

“White Christmas”
Bing Crosby
Single, 1942

Les BD de Noël sont arrivées !!

Nos nuits sont de plus en plus longues, la saison des raclettes a commencé et les guirlandes électriques ornent nos rues depuis plusieurs semaines… Oui, il n’y a pas de doute, Noël approche à grands pas.

L’heure pour la Médiathèque de vous proposer notre dernière sélection de BD de l’année, à lire, près de la cheminée, sous la couette, bref où que vous soyez…

À vos masques, prêt(e)s, partez !

Acquisitions adultes – automne 2020

Année 2020, terminus, tout le monde descend !

Le voyage fut long et pénible cette année, à la manière d’un train retardé, détourné, immobilisé… bref, qui n’en finit plus de subir des accidents de parcours.

Ce qui n’a pas empêché la Médiathèque de Lattes de vous approvisionner en nouveautés tout au long de cet interminable voyage, avec la même régularité et dans les mêmes proportions qu’habituellement.

Pour clore la saison en beauté, l’ultime arrivage de ce cru 2020, version adulte, ne compte pas moins de 120 ouvrages.

À l’heure où nous publions notre article, les résultats des grands prix littéraires ne sont pas encore connus. C’est sûr, ils ne seront pas tous présents dans cette sélection. Mais on en trouvera déjà quelques-uns qui se sont illustrés au cours de la dernière rentrée littéraire (Nature humaine de Joncour, Le cœur synthétique de Delaume, Yoga de Carrère, Betty de McDaniel, Héritage de Bonnefoy…).

Avec ça, on n’a pas oublié de combler les carences de notre fonds. C’est ainsi que quelques incontournables d’Appelfeld, Duras, Lovecraft ou Sarraute rejoignent nos rayons, à la demande de nos adhérents bibliophiles.

 

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Acquisitions jeunesse – automne 2020

Noël… on a du mal à le croire, avec le confinement, les boutiques fermées, les rayons condamnés, mais ce n’est plus que dans un mois !

Y aura-t-il des cadeaux, si le Père Noël est lui aussi confiné au Pôle Nord ?
Y aura-t-il un réveillon en famille si les regroupements ne sont pas autorisés ?
Impossible de le garantir à ce jour.

Une chose est certaine, en tous cas, c’est qu’il y aura bien des nouveautés à la Médiathèque de Lattes !
Après les parents, c’est au tour des enfants de recevoir une bonne centaine de nouveaux ouvrages. Notre façon à nous d’offrir à nos adhérents de tous les âges un semblant de Noël… avec les moyens du bord !

Pour accéder aux listes de nouveautés, cliquez sur les pastilles ci-dessous :