FICHE TECHNIQUE :
Titre : Le treizième conte
Auteur : Diane Setterfield
Pays : Grande-Bretagne
1ère année de parution : 2006
Cote : R. SET
« Le silence n’est pas l’environnement naturel des histoires. Elles ont besoin de mots. Sans eux, elles se fanent, s’étiolent et meurent. Et pour finir, elles vous hantent. »
Mieux que Jane Austen, Agatha Christie et J.K.Rowling réunies, Vida Winter, personnage central du Treizième conte, est la plus grande écrivaine que l’Angleterre ait donnée au monde. C’est aussi « une raconteuse d’histoires, une fabulatrice, une menteuse ». À tous les biographes qui sont venus frapper à sa porte, elle n’a servi que bobards, fables, salades. Elle s’est inventé mille vies, sans jamais vraiment raconter la sienne.
Mais le temps n’est plus aux duperies. L’énigme vivante qu’incarne Vinda Winter se meurt. Il faut maintenant passer aux aveux. Le besoin se fait pressant. Alors Miss Winter engage une biographe, Margaret Lea. Margaret n’est pourtant qu’une libraire. Elle n’écrit qu’en dilettante. Mais Miss Winter l’a choisie elle. C’est à Margaret qu’elle veut confier son histoire et parler de sa famille, les Angelfield.
Manoir biscornu, secrets de famille, folie, apparitions et brouillard qui vous pénètre jusqu’à la moelle… Diane Setterfield a réuni tous les ingrédients pour recréer une Angleterre mystérieuse, digne des sœurs Brontë et consorts, auxquels son roman rend hommage. Dans ce jeu de miroirs et de faux-semblants, chaque personnage porte en lui ses propres blessures, recherche ses propres réponses, tout en faisant écho à celles des autres protagonistes.
Diane Setterfield décrit avec un style puissant la quête de soi et de ses origines, le désespoir et l’absence, mais aussi le processus d’imagination. Beaucoup de ses phrases ont l’étoffe d’une citation. Elles contribuent à faire du Treizième conte une de ces histoires qui, même formalisées avec des mots, vous hantent durablement. Pas étonnant que la BBC en ait tiré un téléfilm en 2013, avec Vanessa Redgrave dans le rôle de Vida Winter !