Albert Londres, pendant les premiers mois de la Grande Guerre, est correspondant militaire sur le front français – l’occasion pour lui, selon une de ses formules qui restera célèbre, de « porter la plume dans la plaie ».
Dans un style enlevé, où souffle un patriotisme non dénué de lucidité, le jeune journaliste – il vient d’avoir trente ans – partage le quotidien des soldats, erre au plus près des batailles et, chronique après chronique, se fait le témoin de la grande Histoire.