Coup de ♥ cinéma : FRANCES HA de Noah Baumbach

Habitué aux vicissitudes des couples modernes (Marriage Story en 2019, Les Berkman se séparent en 2005), le réalisateur Noah Baumbach s’essaie à la chronique de célibataire, chose qu’il avait déjà tentée avec plus ou moins de succès dans Greenberg avec Ben Stiller, deux ans auparavant. Mais là où ce dernier dépeignait un trentenaire irascible et monomaniaque, Frances Ha, tourné dans un superbe noir et blanc nous rappelant le meilleur de Woody Allen, suit une jeune femme (femme-enfant ?), professeur de danse en recherche d’identité qui malgré ses déboires, ses périodes de doutes et de désarroi, à chaque fois, rebondit grâce à sa candeur et son énergie communicative.

Même si Greta Gerwig est la coscénariste du film, cela crève les yeux que le réalisateur a cherché le parfait angle pour rendre son héroïne attachante : une jeune femme volontaire mais indécise qui peine à joindre les deux bouts. Et ça fonctionne ! Comment ne pas tomber amoureux du sourire de Greta Gerwig ? Entre dialogues crus et amitiés sincères, rupture et rencontres inattendues, Noah Baumbach nous plonge dans la vie précaire des jeunes artistes new-yorkais.
La danseuse à la recherche d’un toit, d’un chez-soi est aussi en quête d’un soi, d’une identité et d’un avenir tout au long du film.

Le bel hommage esthétique à la Grosse Pomme mais aussi les différents clins d’œil au cinéma français rajoute un attrait à ce petit film sans prétention et au budget restreint.
Le charme opère.

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