C’est le 17 septembre dernier que la rencontre avec Charles BERBERIAN, lauréat du Grand Prix d’Angoulême 2008, a eu lieu dans les locaux de la Médiathèque de Lattes.
Ô surprise, l’auteur de Monsieur Jean et du Journal d’Henriette n’est pas venu seul ! Il était accompagné de l’éditeur belge Frédéric NIFFLE. Mais aussi du couple TRONDHEIM-FINDAKLY, qui nous avait déjà fait les honneurs de sa présence en 2018. Un TRONDHEIM très en forme, d’ailleurs, puisqu’il est intervenu à maintes reprises dans les échanges avec notre invité, pour orienter la discussion sur les coulisses parfois obscures du monde de l’édition.
Bien sûr, la rencontre a connu son lot d’incidents techniques, lesquels ont l’art de pimenter tout événement en direct. Heureusement notre invité et son public ont su faire preuve de patience et passer outre.
BERBERIAN, qui était en promotion pour la sortie de son nouvel album de bande-dessinée Les amants de Shamhat, est revenu sur la genèse de l’œuvre, qu’il faut situer dans la découverte de la statue d’Ebih II au musée du Louvre.
Celle-ci donna à l’auteur l’envie de s’intéresser à la figure de Gilgamesh, roi légendaire mésopotamien et premier héros de l’humanité, dont il est question dans la bande-dessinée.
Un sujet auquel BERBERIAN était prédestiné ? C’est ce que l’on aurait plaisir à croire en l’entendant nous parler de son enfance en Irak, et des efforts déployés par son père pour l’intéresser au patrimoine archéologique du pays. Un patrimoine désormais inaccessible compte tenu du contexte géopolitique.
Après de riches échanges, de non moins riches digressions au cours desquelles furent évoquées ses sources d’inspiration et ses collaborations artistiques, BERBERIAN a manifesté sa passion pour la musique en jouant quelques morceaux sur sa guitare trimballée depuis Paris. De la parole à la musique, de la musique à la lecture d’extraits, il n’y avait qu’un pas. BERBERIAN le franchissait au gré de sa fantaisie, confirmant l’artiste qu’il est.
La rencontre s’est terminée par une séance dédicace orchestrée par notre partenaire, la librairie AZIMUTS.
Merci aux auteurs de s’être déplacés pour partager ce moment avec nous.
Merci au public d’avoir répondu présent à l’appel.
Merci à la librairie AZIMUTS d’avoir rendu possible cette rencontre.
Et merci à notre correspondante Midi Libre pour son article, que vous pourrez lire en cliquant ici.