FICHE TECHNIQUE :
Titre : Zorro
Auteur : Isabel Allende
Pays : Chili/Amérique
1ère année de publication : 2004
Cote : R. ALL
« Comme le renard, tu devras découvrir ce qui se cache dans l’obscurité, dissimuler, te cacher le jour et agir la nuit. »
Que connait-on de Zorro ? La série des studios Disney qui tourne en boucle depuis des décennies sur nos chaînes télévisées ? Les quelques adaptations cinématographiques avec Alain Delon ou Antonio Banderas dans le rôle titre ?
Ce que l’on sait moins, c’est que le justicier masqué a quasiment le même parcours que d’autres héros populaires, tels Conan le Barbare ou Tarzan. Personnage de roman feuilleton, il naquit au début du XXe siècle sous la plume de l’américain Johnston McCulley et connut un succès immédiat. Aujourd’hui, Zorro est une marque déposée.
En 2004, la marque en question s’est associée à la romancière Isabel Allende pour raconter la genèse du héros. Mêlant aventures, Histoire et exotisme, le Zorro de Allende est un roman de cape et d’épée jubilatoire se déroulant fin XVIIIe-début XIXe siècle. On y croise des indiens, des pirates, des gitans, des sociétés secrètes et des hidalgos sans scrupules. Tous vont contribuer à façonner l’image de Zorro dans l’esprit du jeune Diego de La Vega. Parti de sa Californie natale pour parfaire son éducation en Espagne, il ne tardera pas à revêtir le costume du justicier.
Pas de doute, ce Diego-là a beaucoup plus de consistance que dans la série signée Disney. Isabel Allende a fait de lui un métisse, tout comme Bernardo, son frère de lait. Leur destin est lié à celui des Amérindiens, à leur culture imprégnée de chamanisme, ainsi qu’aux persécutions subies sous le joug des colons espagnols.
Comme quoi, même les héros de notre enfance ont une personnalité plus complexe qu’il n’y paraît !
Je l’ai lu en 2004 ou 2005, j’ai adoré !!!! c’est une nouvelle façon de revisiter la légende de Zorro !
Merci pour votre commentaire, Madame Bellegarde. Cela fait plaisir de voir que Zorro a conquis d’autres lecteurs avant nous ! Comme vous le soulignez justement, Isabel Allende a su donner un nouveau souffle à la légende du héros en le resituant dans l’Histoire, et en exploitant la dimension tragique de ses origines. Votre contribution enthousiaste prouve que le résultat vaut le détour, et qu’il est plus qu’une simple opération marketing visant à exploiter la franchise !
J’ai adoré ! c’est vivant plein de rebondissements ! J’aime ce que Isabelle Allende a fait avec le personnage de Bernardo, i l est moins transparent et a un rôle plus important ! Bravo ! J’au lu le livre d’un trait pour ne pas dire d’un z qui veut dire Zorro ! Ah ! Ah! Ah !
Merci pour votre commentaire plein d’enthousiasme et d’humour, Madame Fuzier ! Espérons qu’il ait fini de convaincre ceux qui avaient encore des réticences à lire Zorro ! Il est vrai que le personnage de Bernardo a gagné en épaisseur sous la plume d’Allende. Exit le serviteur benêt et rondouillet. La relation fraternelle qu’il entretient avec Diego, d’égal à égal, mais aussi les origines indigènes que ces deux-là partagent, contribuent grandement à nous les rendre attachants.
Gasp ! Damned ! Caramba !
Bernardo, benêt ? Mais c’est lui qui détient toujours l’information et la fait parvenir au bellâtre, certes à la manière que l’on sait, honteusement pompée sur le fabuleux Harpo Marx, lui aussi plus doué pour les signes que la parole.
Rondouillet ? Un peu enveloppé en effet, mais pas besoin de chercher bien loin pour trouver plus sphérique, n’est ce pas ?
Encore heureux que vous n’ayez pas mentionné sa calvitie funésienne… On avait dit pas le physique.
Décidément, mesdames, monsieur, vous ne respectez rien, ou presque…
Adios
Le Vengeur masqué
Certes, Monsieur Mass(qu)é ! N’empêche que chez Allende c’est quand même mieux que chez Disney ! Vous en conviendriez si vous aviez lu le livre… d’ailleurs, il est en rayon, il n’attend que vous et nous vous le réservons dès à présent !
Décidément, Zorro n’a pas fini de faire parler de lui !