À Oakland, dans la baie de San Francisco, les Indiens ne vivent pas sur une réserve mais dans un univers façonné par la rue et par la pauvreté, où chacun porte les traces d’une histoire douloureuse. Pourtant, tous les membres de cette communauté disparate tiennent à célébrer la beauté d’une culture que l’Amérique a bien failli engloutir. À l’occasion d’un grand pow-wow, douze personnages, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, vont voir leurs destins se lier. Ensemble, ils vont faire l’expérience de la violence et de la destruction, comme leurs ancêtres tant de fois avant eux.
Débordant de rage et de poésie, ce premier roman, en cours de traduction dans plus d’une vingtaine de langues, impose une nouvelle voix saisissante, véritable révélation littéraire aux États-Unis.
Ce roman à la construction originale vous passionnera jusqu’au dernier chapitre. Je suis un grand lecteur d’auteurs amérindiens et j’espère que Tommy Orange continuera dans cette même voie pour décrire le désespoir et la misère des Indiens des villes américaines. Il sera l’égal de Sherman Alexie ou de James Welch.
Merci Pascal pour ce précieux commentaire, en résonance avec la projection du film Hostiles qui a eu lieu courant novembre et au cours de laquelle le livre de Tommy Orange a déjà été évoqué. On pense aussi à votre commentaire sur le livre de Louise Erdrich, LaRose, qui aborde lui aussi le sort des Amérindiens. Toutes ces contributions prouvent bien votre intérêt pour le sujet, en effet. Qu’en est-il de la trilogie Mille femmes blanches de Jim Fergus, dont on entend de nouveau beaucoup parler suite à la publication du dernier tome ? Ou de L’envol du moineau d’Amy Belding Brown ? Ces deux-là ne sont certes pas des auteurs amérindiens, mais c’est pourtant bien des indiens dont il est question dans leurs ouvrages.