Régis Féraz est le dernier de nos poilus. Ancien éclusier au Clos du May sur le canal latéral à la Loire, il n’est bourbonnais, certains disent « bourbonnichon », que d’adoption. Qu’il le veuille ou non , il est devenu un héros. On voudrait d’ailleurs recueillir de sa bouche un ultime témoignage. Mais ce centenaire passe pour un peu « bredin », pour un peu fou. Depuis des années il ne veut plus entendre parler de la Grande Guerre. Seule Léone sait quel souvenir indicible son grand-père veut garder pour lui…
Sans jamais se départir de cette ironie tendre qui fait notre délice, Jean Anglade nous entraîne sur les pas d’un enfant de la patrie, emporté dans les cruautés d’un siècle meurtri par la folie des hommes.