L’avenir de la France et l’Europe s’est scellé en 1914 ; cent ans plus tard, Max Gallo nous raconte cette année cruciale pour l’histoire du monde. À Paris, gare de l’Est, en ce dimanche 2 août 1914, c’est la mobilisation générale. Il y a bientôt cent ans, le samedi 1er août, l’Allemagne a déclaré la guerre à la Russie, l’alliée de la France. L’Empire austro-hongrois est, dès le 28 juillet, entré en guerre contre la Serbie. L’engrenage des alliances, des ultimatums, des mobilisations, entraîne les nations dans sa mécanique sanglante. Berlin est solidaire de Vienne. Paris, lié à Londres, soutient Saint-Pétersbourg. En quelques heures, toutes les grandes gares européennes ressemblent à la gare de l’Est. Tous ces hommes qui partent, innocents, inconscients, n’imaginent pas que des centaines de milliers d’entre eux vont mourir ou être blessés avant que l’année 1914 se termine, et que cette guerre, qui devait être brève et locale, deviendra la Première Guerre mondiale.
Dans 1914, le destin du monde, Max Gallo fait revivre jour après jour cette année 1914, décisive pour l’avenir du monde. Car il faut attendre la guerre dans les Balkans en 1991 pour que, là-même où avait été assassiné l’archiduc François-Ferdinand le 28 juin 1914, le cycle ouvert presque quatre-vingts ans plus tôt soit clos. 1914 a été le destin du monde.