L’auteur, grand voyageur, nous emmène à Norilsk, ville la plus polluée au monde, la plus froide aussi (moins soixante degrés en hiver), la plus moche et la plus triste. Il n’avait pourtant jamais été en Russie. Encore moins en Sibérie. Il n’aime pas le froid et avait quelques a priori sur les Russes. Mais il a dit oui. Et il s’est embarqué avec son acolyte « La Bête », un copain photographe, dans une aventure sans égal : découvrir cette cité minière aux mains des oligarques, à trois cents kilomètres au-dessus du cercle polaire. Un ancien goulag, fermé aux touristes et aux Russes, accessible uniquement avec une autorisation du FSB. Une ville sans animaux, sans arbres. En résumé, la ville la plus pourrie du monde. Revenu de ce voyage pas comme les autres, nourri de rencontres inoubliables, il en tire ce livre qui oscille entre enquête gonzo et récit au décor noir.