« Ça crame ! Laissez-nous sortir ! »
Les cris de terreur ne peuvent rien face à l’immense brasier qui dévaste Le Bazar de la Charité ce 4 mai 1897. Les femmes tétanisées par les flammes arrogantes qui dansent de plus en plus près de leurs robes bouffantes de glycérine, succombent, brûlées vives ou piétinées par la lâcheté des hommes. Pour le député de Lenverpré et ses sbires, il faut d’urgence trouver un coupable, et Victor, ce jeune anarchiste, ferait bien l’affaire. Mais au nom de tous ces cadavres méconnaissables, Lucile, Alice et les autres entendent bien fait surgir la vérité envers et contre tout….
Une peinture au cordeau de cette fin de siècle agité.