Fondée voici près d’un demi-siècle, Greenpeace fait trembler les entreprises. Pourtant, à plusieurs reprises, les accusations de l’ONG se sont révélées fausses. Lorsque des entreprises décident de l’attaquer en justice, Greenpeace recule parfois et revient sur ses accusations. Néanmoins, rien ne semble pouvoir écorner son image. L’ONG est- elle à ce point irréprochable pour bénéficier d’autant de faveur médiatique ? Le présent essai met en lumière le contraire. Loin de se consacrer à ses objectifs affichés, Greenpeace semble avant tout se mettre au service d’elle-même. Ses principales dépenses de fonds ne vont pas à ses campagnes, mais à ses levées de fonds. En parallèle, les trois cas de guerre de l’information analysés dans ce livre montrent comment Greenpeace déforme et oriente les faits contre le secteur pétrolier et le nucléaire afin de servir non pas l’écologie, mais un militantisme idéologique bien souvent opposé au souci de l’environnement. Plus encore, ce livre souligne le rôle de « mercenaire vert » de l’ONG et apporte un éclairage original sur les méthodes d’une ONG qui se veut exemplaire. En somme, une pratique entre business et ingénierie du consentement !