Lectrice du monde et d’elle-même, Aude Seigne, bourlingueuse du XXIe siècle, écrit avec une acuité et une souplesse inédites sur le voyage et ses amours lointaines.
Le voyage ? Un exercice de légèreté. Un ravissement aussi : parce que parfois la beauté est terrassante, complète, trop forte, une illumination, une sorte d’orgasme métaphysique tremblant. « Quelque chose craque en moi, une paroi se rompt sans crier gare, la possibilité de l’abîme se dévoile en même temps que celle du bonheur absolu. »
L’amour ? Les premières fois, un flirt qui peut « la laver de tout », ou encore le grand amour.
Chroniques de l’Occident nomade a tout d’un roman d’apprentissage. Aude Seigne tatônne autour du globe comme dans sa narration, elle le sait et le revendique. Le voyage certes, mais pour être plus présente au monde.