Paddington serait-il devenu un ours mal léché ? Accusé d’avoir dérobé un précieux pop-up chez un antiquaire, le célèbre plantigrade est jeté sans ménagement en prison, où il s’accoquine très vite avec les pires crapules… Mais attention, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué… Car la famille Brown, convaincue de l’innocence de leur protégé, va se lancer dans une rocambolesque mission sauvetage !
L’enquête, menée tambour battant dans un Londres de carte postale, alterne avec des moments de pure comédie où Paddington, entre candeur et gaucherie, enchaîne maladresses et quiproquos pour notre grand plaisir ! Mais l’ourson n’est pas seulement attachant ; il est aussi saisissant de réalisme, tant et si bien qu’on en oublie qu’il s’agit d’une image de synthèse. Signés Framestore (studio qui a également travaillé sur Avatar , Gravity ou encore la saga Harry Potter), les effets numériques sont parfaitement intégrés aux décors et au jeu des acteurs.
La réalisation est donc élégante – couleurs chatoyantes, décors soignés, costumes pimpants – et le casting à l’avenant : Hugh Bonneville (vu dans Downton Abbey), Sally Hawkins (figure de proue du cinéma indépendant britannique), Julie Walters (alias Molly Weasley, la maman de Ron dans Harry Potter)… Et, cherry on the cake, un Hugh Grant en grande forme ; il faut le voir faire son miel de son personnage d’acteur sur le retour “méchamment mégalo” !
Alors, vous reprendrez bien un toast with marmelade, dear ?
Référence Paddington 2, de Paul King (2017) Cote : F PAD