LaRose, Louise Erdrich

Dakota du Nord, 1999. Un vent glacial souffle sur la plaine et le ciel, d’un gris acier, recouvre les champs nus d’un linceul. Ici, des coutumes immémoriales marquent le passage des saisons, et c’est la chasse au cerf qui annonce l’entrée dans l’automne. Landreaux Iron, un Indien Ojibwé, est impatient d’honorer la tradition. Sûr de son coup, il vise et tire. Et tandis que l’animal continue de courir sous ses yeux, un enfant s’effondre. Dusty, le fils de son ami et voisin Peter Ravich, avait cinq ans…

2 réflexions au sujet de « LaRose, Louise Erdrich »

  1. A partir d’un drame qui sépare deux familles Louise Erdrich (La Chorale des maîtres bouchers) nous narre presque deux siècles de culture, de traditions de la Nation Ojibwé. Les LaRose sont quatre personnages féminins qui se succèdent depuis les années 1830 de mère en fille ou presque. Le dernier est un petit garçon de cinq ans cédé à une famille voisine par respect pour une ancienne coutume .
    Comment civiliser les Amérindiens en arrachant le Sauvage qui est en eux ? Des pages poignantes sur la tuberculose de la première LaRose.
    Un roman sur les « bienfaits » de nos lointains cousins pour en arriver à l’Amerique de « Donald »

    1. Merci pour votre commentaire Monsieur LIETARD. Il apporte un bon éclairage sur le livre de Louise Erdrich qui s’avère plus qu’une histoire belle et poignante. En filigrane, comme vous l’avez souligné, il y a le sort réservé aux tribus amérindiennes. Votre intervention aura certainement suscité l’intérêt d’autres lecteurs.

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