ORDINARY PEOPLE, Diana Evans

Voilà treize ans qu’ils sont ensemble.
Pourquoi le pronom « je » a-t-il disparu, corps et âme, de la langue de leurs couples ?
Quand les bras grands ouverts de la maternité se sont-ils refermés comme les dents d’un piège ?
À Londres, dans une ville amoureusement parcourue et habitée, de l’élection de Barak Obama à la mort de Michael Jackson, deux couples se débattent avec leur histoire, le travail, la quarantaine, les illusions perdues, et leur statut d’émigrés de la deuxième génération devenus parents à leur tour. Ils ont cru à l’intégration, voilà qu’ils se désintègrent.
Là-haut, sur sa colline de la rive Sud, le phare du Crystal Palace les veille. La vie doit-elle, comme lui, accepter de voir ses facettes et ses façades tomber en mille morceaux pour être rebâtie ailleurs, en trois fois plus grand ?
Avec brio, avec verve, avec un scalpel trempé dans un élixir de poésie, Diana Evans répond.

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