En 1914, Louis Barthas a trente-cinq ans. Tonnelier dans son village de l’Aube – Peyriac-Minervois -, il est mobilisé au 280e d’infanterie. Au front, il note tout ce qu’il voit, tout ce qu’il ressent. De retour chez lui, survivant, il va rédiger au propre son journal de guerre sur dix-neuf cahiers d’écolier. Le livre, chef-d’oeuvre d’observation et d’humanité, présenté par l’historen Rémy Cazals et vendu à près de cent mille exemplaires depuis sa première édition en 1978, est devenu un classique .