En 2006, un mal mystérieux frappe de nombreuses ruches du sud des États-Unis. Il s’étend ensuite sur tout le continent. Des millions d’abeilles meurent ou disparaissent. L’œuvre d’un virus ? D’un parasite ? Les chercheurs se perdent en conjectures, mais rapidement l’étau se resserre autour des pratiques agricoles industrielles. L’usage accru de pesticides, notamment des néonicotinoïdes, est mis en cause. Une pratique qui affecte non seulement les abeilles, mais aussi la diversité génétique des espèces végétales, voire la biodiversité dans son ensemble ! Comment en sommes-nous arrivés là ? La crise des abeilles nous révèle les dessous de cette tragédie silencieuse. L’ouvrage constitue un réquisitoire sévère contre le laxisme scandaleux des agences de surveillance. Aujourd’hui, le doute n’est plus permis : il faut interdire les produits chimiques les plus dangereux. Pour le futur des abeilles, pour l’avenir de l’alimentation mondiale et pour notre santé.