On a été happé par UN OCÉAN, DEUX MERS, TROIS CONTINENTS de Wilfried N’Sondé

“L’esclavage était une gangrène qui nous menaçait tous, sa logique consistant à redéfinir la nature humaine à sa guise.”

Il y a des livres dont vous appréciez la lecture.
Il y a en d’autres qui vous mettent de véritables claques.
Un océan, deux mers, trois continents fait partie de ceux-là. Son style tragique et puissant, la gravité de son sujet, en font un véritable chef-d’œuvre.

On pourrait réduire l’ouvrage de Wilfried N’Sondé à une énième dénonciation de l’esclavage. Ou comment un authentique prêtre congolais du XVIème siècle est envoyé en ambassade auprès du Pape, et découvre l’horreur du commerce humain sur le navire négrier censé le transporter. Son périple ne lui épargnera aucune vicissitude ni aucune désillusion. Réduit à l’impuissance, il fera néanmoins preuve d’une détermination sans faille en ne perdant pas de vue sa mission, dans laquelle il voit le salut du peuple africain.

Buste de Nsaku Ne Vunda au Vatican

Mais le thème prédominant de Un océan, deux mers, trois continents est peut-être moins l’esclavage que la violence. Violence d’une époque en particulier et de l’Homme en général. Parce qu’il n’y a pas que les Africains qui souffrent de la situation. Et qu’il n’y a pas que les Européens qui profitent du trafic. N’Sondé n’hésite pas à dénoncer l’implication des premiers comme le calvaire des seconds. Tous sont les maillons d’un système infernal qui broie l’humain et le transforme en instrument, en accessoire ou en objet. Un procédé qu’utilise une autre institution présente dans le livre : l’Inquisition.

Au milieu de tant d’atrocités, N’Sondé nous accorde quelques bouffées d’oxygène. D’abord par le souvenir d’une Afrique lumineuse et syncrétique, image du paradis perdu. Ensuite par l’aventure, car le périple du prêtre Dom Antonio Manuel, né Nsaku Ne Vunda, en reste une. Enfin, par ces fragiles lueurs d’humanité rencontrées au milieu de l’horreur, l’une d’elles portant le nom de Martin…

FICHE TECHNIQUE :
Titre : Un océan, deux mers, trois continents
Auteur : Wilfried N'Sondé
Pays : Congo
1ère année de publication : 2018
Éditeur : Actes Sud

Cote : RH. NSO

Coup de ♥ DVD : LES BÊTISES, de Rose & Alice Philippon

Des fameux bonbons cambrésiens, Les bêtises en ont la fraîcheur et la douceur. Juste ce qu’il faut de sensibilité pour aborder un sujet délicat : l’adoption. François (Jérémy Elkaïm, lunaire et désarmant de candeur) est prêt à tout pour rencontrer sa mère biologique. Même à se faire passer pour un serveur embauché à l’occasion d’une fête donnée chez elle. De maladresses en bévues, cet invité surprise va chambouler la réception, qui va prendre une tournure pour le moins inattendue…

Premier film des sœurs Philippon, cette comédie porte un regard tendre sur la famille, ses petits secrets et ses gros arrangements. Et quelle famille : Jacques Weber (le père, débonnaire), Anne Alvaro (la mère), Jonathan Lambert et Alexandre Steiger (les frères) y campent une galerie de personnages haut en couleurs. Sans oublier Sara Giraudeau, la (pauvre !) barmaid et binôme de François pour qui elle va vite prendre fait et cause malgré sa gaucherie…

Et l’oncle ? C’est Tati bien sûr, dont la fantaisie et le burlesque imprègnent le film. Sa folie douce infuse petit à petit, jusqu’à une scène finale désopilante… Un film léger et pétillant comme du champagne !

Référence
Les bêtises, de Rose et Alice PHILIPPON (2015)
Cote : F PHI

Alors ? Il était comment Lewis Trondheim ?!

Éh oui, c’était bien lui, vous l’avez raté ! Pourtant ce jour était à marquer d’une pierre blanche !
Discussion avec Trondheim et Findakly…

L’inénarrable Lewis Trondheim, l’auteur aux presque deux cents albums (plus de cent disponibles à la Médiathèque) était présent samedi 22 septembre en nos murs pour une rencontre-dédicace. Son épouse Brigitte Findakly, coloriste et auteur des Coquelicots d’Irak, était là elle aussi. Le public présent (une trentaine de personnes) a d’ailleurs été particulièrement sensible à cette dernière œuvre qui a été longuement évoquée. Lewis en a assuré la partie graphique, délaissant pour un temps le style animalier. L’attachement de Brigitte aux Coquelicots d’Irak, qui s’inspire de son enfance passée dans ce pays, était palpable.

Trondheim et Findakly en pleine dédicace…

Lewis Trondheim a ensuite évoqué son travail, mais également sa formation en autodidacte. À cette occasion, il a encouragé le public à ne pas censurer ses impulsions artistiques et à dessiner le plus possible d’après nature. Pour lui, c’est une des clés du progrès. Puis Lewis est revenu sur son rôle d’éditeur qu’il joue non seulement chez l’Association, maison qu’il a cofondée en 1990, mais également pour le compte d’autres célèbres enseignes lui ayant confié la direction de collections. L’auteur n’a pas caché la liberté dont il jouissait dans cet exercice. Il a confié qu’il choisissait les livres à éditer non pas en fonction de leur potentiel commercial mais à l’affect.

Trondheim et Findakly avec l’équipe de la médiathèque et la librairie Azimut…

Au fil de la conversation, d’autres grands noms de la bande-dessinée ont été mentionnés, notamment Marjane Satrapi (Persépolis) ou Joann Sfar (Le chat du rabbin), l’anecdote la plus croustillante restant le quiproquo provoqué par Riad Sattouf (L’arabe du futur, Les cahiers d’Esther) avant la décoration de Lewis comme Chevalier des Arts et des Lettres.

Pièces de la mini exposition visible en médiathèque…

En conclusion de la rencontre, Brigitte Findakly et Lewis Trondheim ont répondu aux questions de l’assistance, puis ont dédicacé leurs albums pour le bonheur de tous.
Un immense merci aux deux auteurs, pour leur disponibilité, leur gentillesse et l’humilité qu’ils ont su conserver malgré l’immensité de leur œuvre et les multiples distinctions qu’ils en ont tirées.
Merci également au public présent, à Frédéric pour avoir partagé ses photographies, et à notre partenaire la Librairie Azimuts !

Vivement la prochaine rencontre BD !
Autres pièces de la mini exposition…

 

PS : nous savons maintenant à quelles espèces appartiennent les oiseaux qu’utilise Lewis Trondheim pour représenter son épouse et lui-même. Une perruche pour Lewis, une cigogne pour Brigitte… avis aux amateurs !

 

Retour sur les écoutes musicales du 29 septembre 2018 (Audiofil 070)

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Bobby McFerrin

L’Audiofil 070 a eu lieu samedi dernier (le 29 septembre) avec 16 participants. Pour cette première de la saison, nous avons balayé les nouveautés de tous genres et inauguré les points techniques de cette année avec la gamme pentatonique (5 notes) aidés visuellement par Bobby McFerrin, son sens de l’improvisation et de la pédagogie.

Affiche de la série “Le maître du haut château”

Vous retrouverez tous les morceaux diffusés pendant la séance dans la playlist ci-dessus, notamment le générique de la série télévisée Le maître du haut château dont nous avons longuement parlé.
Comme un fait exprès, le livre éponyme de Philip K. Dick, qui a servi de base à la série télévisée, est la clé de voûte de notre thématique sur l’Uchronie.
Coup de pub opportuniste ? Non, seulement info…

Rendez-vous le 27 octobre, à la Sainte-Emeline (dont la gelée tue la vermine…), pour les prochaines écoutes !

 

Coup de ♥ BD : DANS LA COMBI DE THOMAS PESQUET de Marion Montaigne

Le 2 juin dernier, le Français Thomas Pesquet, 38 ans, astronaute, rentrait sur Terre après avoir passé 6 mois dans la station spatiale internationale. La réalisation d’un rêve d’enfant pour ce type hors-norme qui après avoir été sélectionné parmi 8413 candidats, suivit une formation intense pendant 7 ans, entre Cologne, Moscou, Houston et Baïkonour…


Marion Montaigne dresse, dans ce “presque” roman graphique, un portrait très imagé, un rien parodique, intéressant et drôle de l’astronaute Thomas Pesquet. Avec un style très loin du dessin académique, Marion Montaigne contribue pourtant à faire comprendre tous les aspects du quotidien d’un astronaute.

Elle nous invite à suivre les longs préparatifs de son vol, à l’ESA, au CNES,  à la Nasa (USA), à la cité de l’espace et au centre Youri Gagarine en Russie. Elle raconte sa vocation, son admission, ses attentes, sa formation, ses doutes, sa vie quotidienne, ses compagnons d’équipage pendant et après son séjour dans l’espace, achevé début juin 2017.

Cette histoire, pour laquelle Thomas Pesquet a laissé carte blanche à Marion Montaigne tout en portant un regard complice, n’est pas une BD documentaire “ordinaire”, mais un ouvrage de vulgarisation – un peu déjantée – sur la mission Proxima et ses enjeux.

Extrait à découvrir sur le site de l’éditeur

Références :
Titre : Dans la combi de Thomas Pesquet
Auteur : Marion Montaigne
Éditeur : Dargaud
Année de publication : 2017
Cote : BD MON

On s’est ressourcé avec LA PÉNINSULE AUX 24 SAISONS de Mayumi Inaba

“Les choses changent, les choses passent, et c’est bien ainsi. Ce n’est pas l’homme qui ajoute ou qui retranche, c’est la nature.”

 

Qui n’a jamais eu envie de tout plaquer pour se mettre au vert ? Certains osent sauter le pas, écœurés par le rythme de dingue que nous impose la vie citadine. Au Japon aussi, on observe ce phénomène. Là-bas comme ailleurs, le retour à la campagne est motivé par un besoin d’authenticité. C’est devenu tellement tendance que même les mangas s’emparent du sujet.

Mais La péninsule aux 24 saisons n’est pas un manga. C’est un roman à caractère autobiographique. On pourrait même le qualifier de réflexions. Mieux encore de méditations, pour rester dans l’ambiance zen. Ces méditations sont inspirées par l’installation de l’auteure sur la presqu’île de Shima, loin de la folie de Tokyo. Pendant un an, l’auteure va vivre au rythme de la nature et de ses vingt-quatre saisons, dont elle découvre le principe grâce à un calendrier traditionnel. Les vingt-quatre saisons tiennent davantage compte des multiples changements de la nature. Elles guident pas à pas celui qui tire sa subsistance de la terre.

Dans la presqu’île de Shima, on réapprend la lenteur. Les petites choses qui s’y déroulent sont anodines : le rucher de la voisine, la vieille barque échouée dans le marais, les moustiques et la chaleur assommante, la décharge sauvage, le séjour de la mère vieillissante, les lucioles à la nuit tombée, la fête au milieu des bambous, le cimetière des camélias… autant de tableaux qui poussent l’auteure à s’interroger sur la vie -la sienne et celle des autres-, sur la mort, sur tout ce qui passe, s’enfuit, s’écoule, ainsi que sur le rapport de l’homme à son environnement.
Simple et poétique comme un haïku.

 

FICHE TECHNIQUE :
Titre : La péninsule aux 24 saisons
Auteur : Mayumi Inaba
Pays : Japon
Editeur : Philippe Picquier
1ère année de publication : 2014

Cote : R. INA

 

Thématique “Uchronie” – automne 2018

Carte des États-Unis inspirée du Maître du haut château de Philip K. Dick…

L’Uchronie est un genre artistique qui imagine ce que serait le monde si le cours de l’Histoire avait été différent.
On peut résumer l’Uchronie par la question “Et si… ?” : et si l’empire romain n’avait jamais été démantelé ? Et si les Nazis avaient gagné la deuxième guerre mondiale ? Et si JFK n’avait pas été assassiné ?

À l’origine, l’Uchronie proposait des alternatives plausibles à l’Histoire. Désormais, elle verse volontiers dans le merveilleux, en englobant d’autres sous-genres, tel que la Fantasy historique. Ici, on mélange des éléments historiques à des éléments fantastiques : et si les Anglais avaient recouru à la magie des fées pour combattre Napoléon ? Et si les extraterrestres avaient débarqué pendant l’exposition universelle de Paris ? Et si Richelieu avait possédé une armée de dragons ?

Les différents secteurs de la Médiathèque s’associent pour vous faire découvrir ce genre un peu fou, mais néanmoins passionnant.

Littérature adulte :

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Littérature jeunesse :

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Cinéma :

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Bande-dessinée :

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Acquisitions littérature adulte – septembre 2018

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L’été fut chaud, l’été fut éprouvant.
Maintenant il touche à sa fin, et avec lui les grandes vacances.
Septembre est de retour avec ses airs de rentrée.

On va reprendre ses habitudes.
On va retrouver les sentiers de la Médiathèque. Du moins pour ceux qui l’auraient oublié pendant le relâchement estival.
Son équipe de bibliothécaires dévoués sera là pour vous accueillir, fidèle au poste, avec, en prime, une soixante de nouveaux romans.

De quoi passer un bon moment en attendant les livres de la rentrée littéraire, ceux dont les médias vont parler dans les semaines à venir, ceux qui vont concourir pour les grands prix, et qui feront l’objet d’un prochain arrivage.

 

 

Programmation du théâtre Jacques Cœur – saison 2018/2019

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La Médiathèque de Lattes se met au diapason du Théâtre Jacques Cœur pour sa programmation 2018-2019. Retrouvez les livres qui ont inspiré les spectacles, sur la table dédiée, juste à l’entrée de la médiathèque.

 

Programme complet de la saison théâtrale :

 

Message de l’association  :
“Nous vous rappelons que l’association Les amis de Jacques Cœur propose  à ses adhérents une bibliothèque sur la mezzanine du théâtre dans laquelle vous pouvez emprunter les livres en lien avec la programmation. Nous vous invitons à lire ces ouvrages et à assister aux rencontres au cours desquelles des clés de lecture vous seront présentées pour une réception encore meilleure du spectacle.”

Téléchargement du programme 2018-2019 de l’association

 

Nouvelle référence magazine : COYOTE MAG

 Vous aimez les mangas ? Les films d’animation ? Les jeux vidéos ? Le cinéma et la musique asiatique ?

Bref, vous êtes un geek dans l’âme ?

La Médiathèque de Lattes a ce qu’il vous faut : un nouvel abonnement au magazine bimestriel Coyote Mag !

À découvrir sans attendre au rayon Manga de votre médiathèque !

Début de l'abonnement :
numéro 73 d'août-septembre 2018 avec L'attaque des titans en couverture

Public conseillé :
À partir de 14 ans

 

Thématique “Musiques de séries et de jeux vidéos” – Rentrée 2018

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Afin d’inaugurer un nouveau rayon de son fonds musical (cotes 521 et 523), la Médiathèque de Lattes vous propose une  table thématique consacrée aux musiques de séries et de jeux vidéos.

Moins connues du grand public que les bandes originales de films, les musiques de séries et de jeux vidéos ne font pas moins appel à des compositeurs prestigieux -voire aux mêmes compositeurs- et sont capables de rivaliser avec les plus grosses productions hollywoodiennes.

Explorez ces nouveaux territoires sonores en vous laissant guider par Maître Pacman…

 

 

On a été grisé par MILLÉSIME 54 d’Antoine Laurain

FICHE TECHNIQUE :
Titre : Millésime 54
Auteur : Antoine Laurain
Pays : France
Editeur : Flammarion
1ère année de publication : 2018

Cote : R. LAU

 

” Mes amis, nous allons boire plus qu’un vin, commença-t-il, nous allons boire… du temps.”

 

Recette pour un coup de cœur désopilant : prenez Le fabuleux destin d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet. Mélangez-le à Minuit à Paris de Woody Allen. Saupoudrez le tout d’une bonne dose de soucoupes volantes. Vous obtiendrez Millésime 54, le nouveau grand cru signé Antoine Laurain !

Ces références vous font un peu tiquer ? Trop loufoques pour vous ? Trop “science-fiction” ? Ne vous méprenez pas, Millésime 54 est avant tout une reconstitution colorée du Paris des années cinquante. Il permet de faire revivre avec force détails cette France rétro dont le charme continue d’opérer à l’étranger, et que les touristes croient innocemment retrouver en visitant notre beau pays…
Les soucoupes volantes ne sont qu’un prétexte pour expliquer le voyage dans le temps des quatre héros du roman. Un prétexte qui est lui aussi un clin d’œil intelligent à un fait authentique : en 1954, la France connut une vague d’observations d’ovnis exceptionnelle, dont nous parle encore Wikipédia.

Derrière cette histoire rocambolesque, on sent qu’Antoine Laurain veut nous délivrer un message. Il nous rappelle un temps où les inconnus s’interpelaient amicalement dans la rue, où les vedettes de cinéma se laissaient aborder à une table de restaurant. Un temps où, certes, il n’y avait pas de téléphones portables, mais où il y avait de la convivialité. Sans tomber dans le passéisme malhonnête du “C’était mieux avant”, l’auteur pointe du doigt ce que notre société a perdu en simplicité et en sociabilité, en la confrontant avec celle qu’elle était il y a tout juste une soixantaine d’années.
Une époque pas si éloignée, que beaucoup d’entre nous ont connu, et dont certains se souviendront peut-être avec bonheur…

 

Coup de ♥ DVD : PADDINGTON 2, de Paul King

Paddington serait-il devenu un ours mal léché ? Accusé d’avoir dérobé un précieux pop-up chez un antiquaire, le célèbre plantigrade est jeté sans ménagement en prison, où il s’accoquine très vite avec les pires crapules… Mais attention, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué… Car la famille Brown, convaincue de l’innocence de leur protégé, va se lancer dans une rocambolesque mission sauvetage !

L’enquête, menée tambour battant dans un Londres de carte postale, alterne avec des moments de pure comédie où Paddington, entre candeur et gaucherie, enchaîne maladresses et quiproquos pour notre grand plaisir ! Mais l’ourson n’est pas seulement attachant ; il est aussi saisissant de réalisme, tant et si bien qu’on en oublie qu’il s’agit d’une image de synthèse. Signés Framestore (studio qui a également travaillé sur Avatar , Gravity ou encore la saga Harry Potter), les effets numériques sont parfaitement intégrés aux décors et au jeu des acteurs.

La réalisation est donc élégante – couleurs chatoyantes, décors soignés, costumes pimpants – et le casting à l’avenant : Hugh Bonneville (vu dans Downton Abbey), Sally Hawkins (figure de proue du cinéma indépendant britannique), Julie Walters (alias Molly Weasley, la maman de Ron dans Harry Potter)… Et, cherry on the cake, un Hugh Grant en grande forme ; il faut le voir faire son miel de son personnage d’acteur sur le retour “méchamment mégalo” !

Alors, vous reprendrez bien un toast with marmelade, dear ?

Référence
Paddington 2, de Paul King (2017)
Cote : F PAD