Confinés… (mais cultivés) #11 – Coups de cœur musicaux

1. THE DECALOGUE par Sufjan Stevens et Timo Andres : bientôt disponible dans votre Médiathèque !

On savait que le jeune prodige du folk US (folk au sens TRÈS large) aimait Steve Reich et la musique répétitive. Il en avait semé des indices dans Illinoise et surtout dans The BQE, une bande originale instrumentale de 2009. Il récidive avec une commande pour ballet au piano solo.
Écrit pour le New York City Ballet, les dix pièces composant le bien-nommé Decalogue sont interprétées par le jeune Californien Timo Andres qui n’a pour l’instant que deux albums solo au compteur (sans parler de ses participations à des compilations de musique contemporaine). Ici il possède déjà une grande maîtrise et les pièces, de style plutôt post romantique ou impressionniste, sont admirablement mises en valeur par son jeu puissant et subtil.
Les compositions, qu’Andres trouve méditatives, et qui pourtant envoient du lourd par moment, sont quelque part entre Tableaux d’une exposition de Moussorgski (1874) et A leaf de McCartney (1995).
Encore un gars très versatile. Un hasard ? En tout cas, sublime.

Rappelons que Stevens offre légalement un de ses concerts, Carrie & Lowell Live, sur YouTube :

 

2. O CÉU É VELHO HÁ MUITO TEMPO par Lucas Santtana : bientôt disponible dans votre Médiathèque !

Lucas Santtana (avec deux “t”, et sans rapport avec Carlos) est l’héritier turbulent des Tropicalistes (Tropicália), qui étaient apparus dans les années 60 au Brésil en réaction à la dictature militaire, Caetono Veloso et Gilberto Gil en tête. Jusqu’ici, il nous avait habitués à des mélanges de samba aux accents symphoniques. Il avait souvent recours aux machines. Il laissait entendre des samples, tels ces petits emprunts à Debussy. Il enregistrait même des bruits d’aéroport, ou encore la voix de Fanny Ardant. Toutes ces fanfreluches sonores, si l’on ose dire, il les a désormais laissées de côté. Dans les dix morceaux qui composent ce nouvel opus, il se concentre sur la voix, l’accompagnement minimaliste à la guitare et pratiquement pas de percussions.
Certes les chansons sont envoûtantes, le rythme invite à la flânerie. Mais ne vous y trompez pas : Lucas Santtana chante son pays et sa vie intime. Il écrit sur la corruption et la violence dans un morceau, tandis que le suivant évoquera un souvenir amoureux. Mais le dispositif reste le même : une guitare et sa voix, toute en nuances. On entend son sourire franc, on le sent s’assombrir. On voit son visage en l’écoutant.
Aujourd’hui, Santtana puise dans une musique inventée à une époque où il n’était pas encore né. C’est la bande-son du Brésil des années 1950, la Bossa Nova. En choisissant ce genre musical, Lucas Santtana rend hommage à João Gilberto, disparu le 6 juillet 2019.

 

3. BLACK PUMAS par Black Pumas : bientôt disponible dans votre Médiathèque !

Sextet trouvant ses racines dans les sonorités Motown des 70’s, le groupe Black Pumas est né de la rencontre entre le jeune chanteur Eric Burton et le guitariste Adrian Quesada. Les activités de producteur de ce dernier lui ont déjà valu un Grammy Awards, ainsi qu’une reconnaissance du milieu, pour son travail avec de nombreux artistes dont Prince, ou plus récemment Nathaniel Rateliff & The Night Sweats.
L’album Black Pumas compte 10 titres dont un “Fire” à la Curtis Mayfield, dans lequel Quentin Tarantino puiserait sans doute l’inspiration de son prochain film. Quant à la ballade groovy “Black moon rising”, soul, sexy et légèrement orchestrée, elle n’est pas sans évoquer certaines pièces de Lenny Kravitz, spécialement dans son intro percussion. Burton et Quesada font preuve d’une classe et d’une habileté déconcertante dans leur maîtrise des codes, pourtant diablement exigeants, de la soul. On pense à Sam Cooke, Otis Redding, voire Har Mar Superstar (période Bye bye 17) pour la modernité des arrangements.

 

Le confinement, vu par l’atelier d’écriture…

L’association Écri’Service, qui anime l’atelier d’écriture ayant lieu un samedi par mois à la Médiathèque, a suspendu ses activités le temps du confinement. En attendant, ses participants de tous âges ont reçu pour consigne d’écrire des textes libres sur le thème… du confinement !  L’association a gentiment accepté de les partager avec nous, afin de participer à l’accompagnement culturel des adhérents de la Médiathèque en cette période troublée. En voici une sélection :

ACROSTICHES par Bernie et Léamsi

Etre là à attendre
Sans visite sans sorties
Pour protéger nos vies.
Obligés nous dit-on
Isolés, impuissants
Restons à la maison.

Coronavirus, tu m’énerves !
On ne va plus à l’école,
Nous restons à la maison,
Finies les activités sportives,
Isolé de mes copains, ils me manquent.
Non à la contamination car
Ensemble nous te vaincrons.

 

CONFINEMENT VOYAGEUR par Marcal

Comme tous les après-midis ou presque, le beau temps le permet, alors je m’installe sur mon transat dans le jardin pour un moment de détente. Cette “retraite” forcée nous y oblige et finalement ce n’est pas si terrible que ça après tout, je dirais même que nous avons plutôt de la chance car beaucoup de gens sont en souffrance et nous n’avons pas à nous plaindre.
Je lis, je rêve, je ferme les yeux et j’écoute le silence. Seuls quelques cris d’oiseaux se font entendre et c’est très agréable. Je pense à tous ces projets de voyage tombés à l’eau ! Tiens, j’y plongerais bien dans l’eau ! Mer, étang, même une mare me suffirait ! Une idée me vient tout à coup. Puisque cette année les voyages sont improbables, et bien je vais ressortir mes albums, mes books de ceux que j’ai déjà fait. Pourquoi pas ? Du fond d’un placard je sors mon précieux carton. Le premier album : la Grèce. J’y suis allée plusieurs fois. Péloponnèse, Météores, Cyclades, Eubée, Rhodes, Corfou …
Je vous invite au voyage à travers ce poème que la magie de ce pays m’a inspiré. Il s’intitule Souvenir des îles grecques. C’est cadeau.

Du Pirée le bateau m’emmène jusqu’à Paros,
Une île des Cyclades escale pour Mikonos.
L’acropole s’éloigne, adieu les caryatides,
Dieux de l’Olympe vous me serviraient de guide.
Je vais dérouler le fil d’Ariane avec Minos,
Et dompter les lions sur l’île de Délos.
Voilà donc Santorin berceau de l’Atlantide,
De Fira à Pyrgos je cavale intrépide.
Une journée détente à bord d’une caïque,
Me fait découvrir des lagons aux couleurs magnifiques.
Je ne peux t’oublier Parikia et ton fameux moulin,
Rendez-vous de la fête, rendez-vous des copains.
Mezze, Ouzo, Tzatziki et autres moussakas,
Que nous dégustions entre amis chez Katérina.
Je reviendrais pour découvrir d’autres trésors,
J’irais d’îles en îles, j’irais de ports en ports.
De la Crète aux Cyclades,
De Cythère aux Sporades,
J’ai rêvé de Zeus, d’Héraclès, d’Apollon,
J’ai fait de toi, Athènes, le plus beau des balcons.

Maintenant fermez les yeux. Laissez-vous emporter vers ce pays de mythologie, d’incroyables légendes. Accrochez-vous à la cuisse de Jupiter, et peut-être, si votre imagination vous emmène plus loin, rencontrerez-vous Éros, le dieu de l’amour.
Bon voyage…

 

A CASA D’IRENE – CHRONIQUE DU CONFINEMENT par Richelieu

Voici que s’achève la quatrième semaine du confinement.
Depuis le début de cet épisode inédit de notre histoire, j’avoue que je suis quelque peu désorienté.
Ma vie est d’ordinaire très imbriquée dans une fréquentation proche de mes semblables : randonnées, conférences, gymnastique, atelier de peinture, atelier d’écriture, shoppings divers et variés… Et puis tout d’un coup, finito.
Le temps depuis le début de cette aventure (car c’est bien une aventure puisqu’on ne sait pas du tout où cela va nous mener…) ne m’a jamais paru aussi inexistant : je prétends depuis longtemps que le temps n’est qu’une illusion, et que notre vie se déroule en fait dans l’éternité.
Jamais cette idée fixe ne s’est trouvée aussi renforcée que maintenant !
La vie que nous menons actuellement me rappelle une vieille chanson triste, toute en accords mineurs, en tête du hit-parade italien dans les années soixante : “A casa d’Irene”. Un couplet commençait par les paroles “Giorni senza domani”, qui se traduit en français par “Jours sans lendemain”. Voilà bien ce qui nous arrive aujourd’hui, tous nos jours se ressemblent, hier, aujourd’hui, demain, c’est du pareil au même ! En plus, la météo semble s’être calquée sur les circonstances, nous proposant une suite semblant sans fin de journées magnifiques…
Autre chose me vient à l’esprit, ce film américain fantastique qui s’intitule en français Le jour sans fin. Il met en scène un journaliste -Bill Murray- pris dans une aberration temporelle qui lui fait revivre chaque matin le même jour, scandé par une rengaine toujours identique sur son radio-réveil. Ce malheureux personnage met son exil temporel à profit pour tenter de conquérir le cœur de la belle Andie MacDowell, qui finira lors de la énième version de cette journée, par répondre à son amour, mettant fin par la même occasion au piège temporel infernal.
Oh, on ne peut pas dire que l’on s’ennuie. D’abord, le confinement à deux laisse la place à la conversation. Je pense souvent à ceux qui sont seuls. Comment font-ils ? Le téléphone peut-il les aider ?
Et puis il y a le jardin, espace de “déconfinement” limité, soit, mais bien là. Je pense souvent à ceux qui sont dans un appartement, avec en plus des gosses à gérer toute la journée… Comment font-ils ? Les bons conseils journalistiques et autres “tutos résosociesques” peuvent-ils les aider ?
Si cet état permet de se ménager de longs moments sans véritable activité, propices à réfléchir, voire à faire la sieste, il présente le danger de laisser s’installer insidieusement une très fâcheuse invitée : la paresse.
C’est pour cette raison que, sincèrement, cela commence à me peser. J’ai hâte de revoir les copains, de courir les sentiers, de faire les magasins librement. J’en ai marre de ces journalistes qui croient malin de demander aux célébrités “Et que ferez-vous dès que le confinement sera terminé ?” Et ceux-ci se croient obligés d’affirmer qu’ils courront embrasser leurs petits enfants…
Pour ma part je sais bien ce que je ferai : je prendrai ma voiture et je filerai voir la mer !


Vous en voulez encore ?
Faites un petit tour sur le blog d’écriture de l’association Écri’Service !
Ou replongez-vous dans la revue Zin’o’script, consacrée aux 7 péchés et aux 7 vertus ! Toujours par l’association Écri’Service !

 

Confinés… en musique #3

La playlist d’aujourd’hui est un peu particulière dans le sens où elle n’a pas été conçue comme d’habitude. Normalement, le secteur musique se charge seul de choisir les morceaux, faisant autorité en la matière.
Mais là, chacun de vos bibliothécaires a été sollicité pour proposer un ou deux titres qu’il écoute en ce moment, ou, à défaut, qu’il affectionne. D’où l’aspect hétéroclite de cette playlist au final pas si éclectique que ça, vu qu’on s’y cantonne au genre pop/rock. C’est dans les périodes traversées qu’elle trouve sa diversité, de 1967 à 2020. Et pour accentuer cette caractéristique, c’est par ordre chronologique de sortie des morceaux qu’elle vous est présentée. Encore un voyage auditif dans le temps, en somme !
Pour lancer la playlist, cliquez sur la vidéo juste au-dessus.
Et pour avoir plus d’infos sur les morceaux présentés, c’est en-dessous que ça se passe :

01

“Sunrise”
The Who
Tiré de l’album The Who sell out, 1967


02

“Imagine”
John Lennon
Tiré de l’album Imagine, 1971


03

“Le sud”
Nino Ferrer
Single, 1975


04

“Le coup de soleil”
Richard Cocciante
Single, 1978


05

“Perfect”
Fairground Attraction
Tiré de l’album The first of a million kisses, 1988


06

“20000 over the sea”
Enigma
Tiré de l’album A posteriori, 2006


07

“Freely”
Devendra Banhart
Tiré de l’album Smokey rolls down thunder canyon, 2007


08

“Geography”
Boo Hewerdine
Tiré de l’album Open, 2015


09

“J-boy”
Phoenix
Tiré de l’album Ti Amo, 2017


10

“Bien sûr”
Jean-Louis Aubert
Tiré de l’album Refuge, 2019


11

“Colors”
Black Pumas
Tiré de l’album Black Pumas, 2019


12

“Comme un voleur”
Madame Monsieur, Jérémy Frérot
Single, 2020

 

Confinés… (mais cultivés) #8 – Art et musées

Vous l’ignorez sans doute, mais nous comptons une artiste parmi nos collègues ! Pour ajouter un peu de couleurs dans la morosité du confinement, cette dernière a accepté de nous révéler l’une de ses peintures, cette éclatante Étoile, assortie, comme il se doit, de sa citation littéraire :

“L’espoir est comme le ciel des nuits, il n’est pas coin si sombre où l’œil qui s’obstine ne finisse par découvrir une étoile. “
Octave Feuillet (romancier et dramaturge français surnommé le “Musset des Familles”. Né en 1821 à Paris, il fut membre de l’Académie Française.)


Et puisqu’on parle d’art, que diriez-vous d’une petite visite au musée ?
Pour ce faire, un outil désormais incontournable : Google Arts & Culture.
Visites virtuelles, expositions en ligne, collections et présentation d’œuvres… tous les plus grands musées du monde s’y sont mis, parmi lesquels le Musée d’Orsay, le Musée de l’Orangerie, le Château de Versailles, le MoMa de New York, le British Museum ou le Musée de Wuhan en Chine
Et si ces quelques exemples ne vous comblent pas, vous avez toujours la possibilité de faire une recherche personnalisée dans la barre de Google Arts & Culture tout en haut de la page.

En revanche, si c’est le Louvre qui vous intéresse, il faudra vous rendre directement sur le site du musée. Pas de Google pour celui-ci. Il fait bande à part ! L’onglet “Œuvres et palais” du menu vous permet d’accéder à la présentation d’une grande partie des collections, par département ou par thème :

Quant aux visites virtuelles, il y en a quelques-unes, sur la page dédiée :

Le musée du Louvre a tout de même consenti à créer une chaîne YouTube, sur laquelle sont publiées plusieurs vidéos relatives à ses activités :

Mais il n’est pas le seul musée que l’on retrouve sur YouTube. Y sont aussi représentés le Musée d’Orsay, le Musée du Quai Branly ou plus proches de nous, le Musée antique d’Arles, le site archéologique Lattara, ou le Musée de Lodève. Là encore, la barre de recherche de YouTube vous permettra d’aller plus loin dans votre quête insatiable d’art et de culture !

Quant au Musée Fabre de Montpellier, s’il est possible d’explorer sa collection permanente via une fenêtre de recherche sur son site internet, ou de visionner les vidéos de sa chaîne Youtube, c’est sur sa page Facebook qu’il reste actif pendant le confinement.
Même déclinaison pour le Mo.Co, le musée d’art contemporain montpelliérain : YouTube et Facebook.

Pour les enfants, ajoutons que les deux musées d’O (Orangerie et Orsay) proposent plusieurs “promenades imaginaires” sous forme audio, permettant de découvrir les chefs-d’oeuvre d’Edgar Degas, Berthe Morisot ou Auguste Renoir.

Enfin, on pourrait difficilement parler d’art sans évoquer la cultissime émission de France 2 “D’art, d’art !”, à voir et à revoir en replay sur le site de France TV. Destinée aux parents et aux grands-parents, celle-là ! France TV qui s’exporte aussi sur Facebook et sur YouTube avec sa chaîne dédiée aux arts.


En conclusion, nous ne résistons pas à la tentation de partager la vidéo des guides-conférenciers sur laquelle Annie, l’une de nos fidèles adhérentes, a attiré notre attention. Drôle, érudite et d’un pragmatisme tout à fait d’actualité !

 

Confinés… en musique #2 – Jazzy

Nous poursuivons nos playlists “spécial confinement” avec une thématique jazz. Si la majorité des œuvres présentées datent des années 2010, il y aura tout de même une brève incursion dans les années 60 avec Bill Evans, et dans les années 80 avec Uzeb. C’est aussi ça la magie de la culture : voyager dans le temps, en plus de voyager dans l’espace, tout en restant sagement chez soi !
Là encore, l’ensemble des titres présentés est disponible à la Médiathèque : avis aux intéressés !
Pour lancer la playlist, cliquez sur la vidéo juste au-dessus.
Et pour avoir plus d’infos sur les morceaux présentés, c’est en-dessous que ça se passe :

01

“La saboteuse”
Ahmed Yazz
Tiré de l’album La saboteuse, 2017


02

Maurice and Michael (Sorry, I didn’t say Hello)
Ambrose Akinmusire
Tiré de l’album A rift in decorum, 2017


03

“I loves you, Porgy”
Sophie Alour
Tiré de l’album Time for love, 2017


04

“Gotham goodbye”
Franck Amsallem
Tiré de l’album Gotham goodbye, 2019


05

“You and the night and the music”
Bill Evans
Tiré de l’album Interplay, 1962


06

“Uzeb”
Uzeb
Tiré de l’album Uzeb club, 1989


07

“New muse”
Jack DeJohnette
Tiré de l’album Sound travels, 2012


08

“Mambo pa la niña”
Roberto Fonseca
Tiré de l’album Yesun, 2019


09

“Laude novella sia cantata”
Paolo Fresu, Daniele di Bonaventura
Tiré de l’album Altissima Luce, Laudario di Cortona, 2019


10

“Sea monkey”
META
Tiré de l’album Incurve life, 2019

 

Confinés… (mais cultivés) #6 – Littérature adulte

On l’aura compris : confinement = plus de temps pour lire !
Voici donc une petite sélection d’ouvrages, tirés du fonds de la Médiathèque, ou du fond de nos bibliothèques personnelles, et qui ont fait le plaisir de nos jours de détention d’enfermement !
À emprunter à la réouverture, ou bien à réclamer pour de futurs achats, si nos présentations vous plaisent !

 

1. CE QUE TU AS FAIT DE MOI de Karine Giebel : future nouveauté de votre Médiathèque !

Ce roman décrit l’histoire d’amour tumultueuse et destructrice du commandant de police Richard Ménainville et de la lieutenant Laetitia Graminsky.
Elle, intègre son premier poste, encore stagiaire, à la brigade des stupéfiants de L. , en attendant sa titularisation.
Mariée, maman d’une petite Lolla, elle fait ses premières armes, d’abord affectée à des tâches subalternes avant de demander à aller sur le terrain.
Lui, c’est son supérieur le plus gradé. Compétent, juste, équitable, suscitant l’admiration de tous. Quarante-cinq ans. Marié et fidèle à son épouse bien aimée, père exemplaire de deux enfants.
Leur rencontre va changer leur vie à tout jamais. Leurs personnalités vont voler en éclats à travers leur passion mêlée d’amour et de haine.
Pris au piège de leur passion qui les mène à la folie, les deux protagonistes se retrouvent en salle d’interrogatoire à délivrer l’histoire de leur relation si particulière.
L’auteur nous propose ici un roman psychologique sur fond de harcèlement, d’abus dans le milieu de la police aux effets secondaires meurtriers.

 

2. L’ANNÉE DU LION de Deon Meyer : déjà disponible dans votre Médiathèque !

Le roman qui avait prédit l’épidémie !
Afrique du Sud. Un virus, La Fièvre, a décimé la population. À peine 5 % ont survécu au virus et parmi eux, plusieurs sont morts dans le chaos qui a suivi.
Willem Storm et son fils Nico sont parmi les rescapés. Mais Willem ne se contente pas de survivre. Il invite les gens à se joindre à lui pour fonder une nouvelle communauté. Avec le groupe qu’il réunit, il devra faire face à de nombreuses difficultés : famine, conflits entre les personnes, attaques de pillards… jusqu’à ce qu’il se fasse assassiner. Son fils mène alors l’enquête.

 

3. L'ART D'ÊTRE LIBRE DANS UN MONDE ABSURDE de Tom Hodgkinson : déjà disponible dans votre Médiathèque !

Cet essai est un point de vue radical et extrême sur la société occidentale actuelle. L’auteur critique l’héritage du puritanisme qui a selon lui conduit à la disparition d’un système médiéval beaucoup plus enviable que la société contemporaine. Le système de guildes basé sur l’entraide, la coopération et la qualité , l’équilibre entre travail pour la communauté et travail pour soi, les savoir-faire artisanaux et les festivités caractérisaient pour lui cette période. L’auteur s’appuie donc sur le mode de vie de l’époque médiévale pour nous faire prendre conscience de la complexité de notre société. Un document choc à lire.

 

4. SIX ANS À VÉLO AUTOUR DU MONDE de Pascal Bärtschi : pas (encore?) disponible dans votre Médiathèque !

“Imaginez un monde où le temps ne serait que synonyme de météo, pas de montre, pas d’horaires, pas de stress. Seulement le soleil qui rythme vos journées. Croyez moi, ce monde existe, j’y ai vécu pendant presque 6 ans ”.
Pascal Bärtschi, cet aventurier des temps modernes, jeune homme empreint d’une grande humilité part de sa Suisse natale le 3 Novembre 2012 pour un tour du monde à vélo.
Doté d’une vie des plus classiques (boulot d’électricien, compagne, achat d’une maison) il a laissé tout cela dernière lui pour vivre de découverte du monde et de sport.
Il conte les petites et grandes pages de son expédition hors normes, ses aventures et mésaventures, ses découvertes mais aussi ses nombreuses rencontres qui l’ont enrichies. Après avoir traversé 6 continents et 59 pays en 1129 jours il termine son périple en août 2018.
“À travers ce récit, je veux transmettre mes émotions, mes joies, mes peines, mais surtout vous faire prendre conscience que chacun peut vivre ses rêves s’il s’en donne les moyens ”.
Ce livre est sans aucun doute une invitation au voyage et à l’ouverture d’esprit …

Vous aussi, partagez vos dernières lectures coups de cœur dans les commentaires ci-dessous !

 

Tout chaud !

Une nouvelle étape dans notre voyage à la rencontre des arbres remarquables de Lattes est désormais disponible : découvrez le frêne couché de la Maison de la Nature en cliquant sur l’image ci-contre.
Un grand merci à l’association “Lattes en transition” et à la Maison de la Nature, sans qui cette aventure n’aurait pas été possible !

Vous pouvez également accéder à cette ressource documentaire via la rubrique CONSERVATION & ARCHIVES du menu.

 

Retour sur les écoutes musicales du 07 mars 2020 (Audiofil 083)

Téléchargement de la liste des morceaux au format PDF

 

Eh bien, notre audiofil 083 se déroula fort bien : les habitués étant présents, comme de nouvelles têtes et oreilles, la musique fut rarement aussi diverse et équitablement appréciée. Pourtant, nous passâmes en un clin d’œil du Japon à la Serbie, les Charybde et Scylla du bizarre, rencontrâmes des langues étranges – le kobaiën de Magma et la piste à l’envers de Jocelyn Pook – et reconnûmes que cet Avishai Cohen-là, pur homonyme, était bien trompettiste et non contrebassiste de jazz.
Certains durent même admettre (à contrecœur) que la chanson française leur procurait du plaisir, en l’occurrence par deux fois, avec La Féline, subtil groupe pop, et le magistral dernier album de Jeanne Cherhal.
Pour clore la séance, un petit hommage fut rendu à l’immense Lyle Mays, récemment disparu, pianiste et alter ego de Pat Metheny

Que dire de plus ? Si le passé des écoutes n’a pas toujours été simple, cette fois-ci, il le fut !

Ci-contre, de haut en bas : Jocelyn Pook, Avishai Cohen, La Féline, Jeanne Cherhal, Lyle Mays

 

Confinés… (mais cultivés) #4 – Histoires de garçons, à lire

1. Version adulte : LE PETIT GARCON QUI VOULAIT ÊTRE MARY POPPINS d'Alejandro Palomas

Tout commence par une journée de classe ordinaire. Sonia, la maîtresse, demande à ses élèves de primaire ce qu’ils voudraient faire plus tard. Guillermo “Guille” surprend tout le monde avec sa réponse : être Mary Poppins. Ce n’est là qu’une nouvelle manifestation de la personnalité atypique du gamin. Sonia convoque le père. Son instinct lui dit que quelque chose ne tourne pas rond. Manuel, le papa de Guille, a tout du macho. Il supporte mal les extravagances de son fils, son manque de virilité. Et la maman dans tout ça ? Absente. Partie exercer son métier d’hôtesse de l’air à Dubaï. Guille est confié aux soins de Maria, la “conseillère d’orientation” de l’école. Autrement dit la pédopsychiatre. Commence alors pour Maria un travail de fourmi : interpréter les indices semés par Guille au fil de leurs séances, pour comprendre la situation familiale du garçon et les vraies raisons de son comportement…
Contrairement à ce que le titre et la couverture laissent supposer, il n’y a pas de magie dans ce livre espagnol. C’est une histoire psychologique, familiale et réaliste, avec une narration à plusieurs voix, chacun des protagonistes s’exprimant à son tour. Pas le roman du siècle. Pas brillant pour son style littéraire ni pour son intrigue facile à démêler. Mais un roman sympathique, qu’on lit d’une traite, en un après-midi. Parce qu’on brûle de savoir comment la famille de Guille se sortira du piège émotionnel dans laquelle elle est empêtrée !

 

2. Version jeunesse : MAÏTÉ COIFFURE de Marie-Aude Murail

Louis fait partie de ces adolescents grands, maigres et taiseux qui font le désespoir de leurs parents. Pas vraiment bon élève. Pas de passions le prédisposant à un avenir. Bien difficile, dans ces conditions, de trouver un stage d’observation ! Bonne-Maman a une idée : pourquoi pas le salon de coiffure où elle a ses habitudes ?
Louis accepte, sans doute par opposition à son père qui ne jure que par les diplômes. S’ouvrent alors pour le garçon des perspectives inattendues dans le microcosme coloré de Maïté Coiffure : le plaisir du travail manuel, les premiers émois amoureux, les coups durs de la vie…
Maïté Coiffure fut initialement édité au début des années 2000. Les références culturelles dont il est truffé sont aujourd’hui un peu dépassées (Charmed, L5…). Les personnages sont assez caricaturaux. Pourtant le livre a raflé une quantité incroyable de prix, décernés par les collégiens de l’époque. Comment expliquer ce succès ? Parce que le roman de Marie-Aude Murail a le mérite de promouvoir le travail manuel, dans un système qui a encore tendance à le dénigrer. Le travail manuel comme voie d’épanouissement pour les élèves en difficulté scolaire. Beaucoup de collégiens ont dû se retrouver dans les errances et le mal-être de Louis.
Et puis, malgré les clichés, le salon de Madame Maïté finit par devenir un lieu attachant. Où l’on ne fait pas que l’apprentissage d’un métier, mais aussi celui de la vie !

Ces deux ouvrages feront partie des nouveautés disponibles à la réouverture de la Médiathèque !

 

Confinés… (mais cultivés) #3 – Histoires de filles, à regarder

1. LES DEMOISELLES DU TÉLÉPHONE sur Netflix

La célèbre plateforme de vidéos à la demande propose la série espagnole Las chicas del cable (Les demoiselles du téléphone en français), déclinée en 5 saisons :
Madrid, dans les années 20, quatre jeunes femmes sont engagées en tant qu’opératrices à la Compagnie du Téléphone, quatre tempéraments bien différents, quatre destins uniques mais un même combat pour l’indépendance des femmes !
Amour, haine, trahisons, désillusions sont au rendez-vous, mais un seul objectif pour ces femmes : “se battre pour leurs droits” !
À toutes celles (et ceux) dont le côté féministe ne demande qu’à se révéler, un conseil : foncez ! Cette série est faite pour vous !
Seul bémol : la musique ! On aimerait entendre du bon swing des années 20 pour mieux s’immerger dans l’ambiance. Mais c’est loin d’être le cas !

 

2. WHY WOMEN KILL sur M6, les jeudis à 21h00 et en replay

Marc Cherry, le créateur de la mythique série Desperate Housewives, revient avec une nouvelle production : Why women kill !
On y suit 3 couples à 3 époques différentes. Leur point commun ? Occuper la même maison dans le même quartier pavillonnaire.
En 1963, Beth Ann (Ginnifer Goodwin, la Blanche-Neige de Once upon a time) est complètement soumise à son mari Rob. Elle incarne la parfaite femme au foyer, version années 60. Jusqu’au jour où elle découvre que Rob la trompe avec la serveuse d’un diner
En 1984, Simone (Lucy Liu déchaînée) vit une vie de rêve, faite de mondanités et d’hypocrisie, avec son troisième mari Karl. Lors d’une réception, elle met la main sur des photos compromettantes de ce dernier dans les bras… d’un homme ! Le tempérament volcanique de Simone se réveille…
En 2019, Taylor (Kirby Howell-Baptiste) mène une brillante carrière d’avocate. Celle de son mari Eli est au point mort. Le couple vit en union libre, Taylor n’ayant jamais caché sa bisexualité à Eli. Mais, un soir, Taylor ramène l’une de ses aventures extraconjugales à la maison…
Tous les ingrédients qui ont fait le succès de Desperate Housewives sont au rendez-vous : actrices charismatiques, humour, drames domestiques, un peu de Bree Van De Kamp dans Beth Ann, un peu de Gabrielle Solis dans Simone… mais avec un accent légèrement plus trash, à l’image du générique d’ouverture. Ou quand les épouses se rebiffent…

 

3. CULOTTÉES sur France 5, tous les jours à 11h40 et 16h55, et en replay

Après Silex and the city, Tu mourras moins bête et plus récemment Les cahiers d’Esther, c’est au tour de la bande-dessinée de Pénélope Bagieu, Culottées, d’être adaptée en série animée pour la télévision.
Mais si ! Rappelez-vous : nous vous avons déjà parlé de cet ouvrage dans un ancien coup de cœur !
Eh bien, l’adaptation télévisée en reprend le principe : 30 portraits de femmes fortes qui ont marqué l’histoire par leur engagement (souvent féministe), leur parcours atypique ou leur personnalité. 30 portraits en 30 épisodes de 3 minutes chacun. On y retrouve notamment Joséphine Baker, Nellie Bly, Leymah Gbowee ou la reine Nzinga.
Le graphisme minimaliste et les aplats colorés rappellent le style de Pénélope Bagieu. La narration est assurée par Cécile de France qui double les voix de tous les personnages.
Ces deux spécificités, conjuguées au format court de la série, donnent aux destins de ces pionnières, des allures de fables. Avec pour morale, le message que chacune d’elles adresse au téléspectateur en fin d’épisode. Comme si de leurs combats, de leurs vies souvent mouvementées, il y avait un enseignement simple à tirer. Un enseignement qui parlera à toutes les femmes, mais pas que, du fait de son universalité !

Vous aussi, vous regardez ces programmes ? Vous souhaiteriez que nous les acquérions pour les emprunter ? À moins que vous n’en n’ayez d’autres à conseiller sur le même sujet ? Dites-le dans les commentaires ci-dessous !

 

Confinés… en musique #1

Pour cette première playlist “spécial confinement”, le secteur musique a réuni dix morceaux en tous genres (classique, chanson française, rock…) issus d’œuvres entièrement disponibles dans votre Médiathèque. Et attention : la plupart d’entre elles sont récentes, voire très récentes (des nouveautés 2020, quoi) ! Admirez un peu l’effort !
Pour lancer la playlist, cliquez sur la vidéo juste au-dessus.
Et pour avoir plus d’infos sur les morceaux présentés, c’est en-dessous que ça se passe :

01

“Joue, joue, joue”
Graeme Allwright
Tiré de l’album The best of, 2003


02

“Una furtiva lacrima”
Benjamin Bernheim, Gaetano Donizetti
Tiré de l’album Récital, 2019


03

“Swimming in your ocean”
Crash Test Dummies
Tiré de l’album God shuffled his feet, 1993


04

“Summer”
Joe Hisaishi
Tiré de l’album Dream songs, 2020


05

“Camera’s rolling”
Agnès Obel
Tiré de l’album Myopia, 2020


06

“Mon enfant intérieur”
Louis Chedid
Tiré de l’album Tout ce qu’on veut dans la vie, 2020


07

“Camarades”
Christophe Chassol
Tiré de l’album Ludi, 2020


08

“Alone”
Neil Finn
Tiré de l’album Out of silence, 2017


09

“Fear not for man”
Fela Kuti
Tiré de l’album Afrodisiac, 1977


10

“Au lever”
Olivier Calmel
Tiré de l’album Immateriel, 2017

 

 

Tuto malin : transporter vos livres à la japonaise…

La thématique Japon, qui a occupé nos tables tout au long du premier trimestre 2020, touche à sa fin. Pour la clore en beauté, voici un tutoriel furoshiki. Ou comment transporter vos livres dans un emballage tissu simple à réaliser :

Etape 1 :

– Munissez-vous d’un tissu carré d’environ 25 cm x 25 cm (dimensions valables pour une pile de 5 ou 6 livres petit et/ou grand format ; prévoir un peu plus grand pour le transport de bandes dessinées).
– Positionnez-le en losange devant vous.

Etape 2 :

– Déposez votre pile de livres au centre du tissu, à l’horizontale.

Etape 3 :

– Réunissez les deux coins verticaux du tissu au dessus de votre pile.

Etape 4 :

– Nouez-les ensemble avec un nœud double.

Etape 5 :

– Réunissez les deux coins horizontaux du tissu au-dessus de la pile.

Etape 6 :

– Nouez-les ensemble avec un nœud double.

Etape 7 :

– Tadam ! Votre sac en tissu improvisé est prêt. Vous pouvez le transporter en vous servant du dernier nœud double comme d’une anse.

 

Merci à Laurence, de l’association Matsuri Events, qui a animé l’atelier furoshiki lors de la Nuit de la Lecture 2020. On lui doit l’idée de cet article !

 

Confinés… (mais cultivés) #1 – kids

Pour inaugurer le premier article de cette rubrique inédite, nous vous proposons une sélection spécial “parents épuisés / à court d’idées / surbookés” (bref, parents confinés).

Vous en avez assez de lire T’choupi va au pot pour la 18ème fois de la journée (car oui, tout en étant un parent bienveillant pleinement conscient de l’importance de la répétition dans le processus d’appropriation du récit et d’apprentissage de l’enfant vous n’en restez pas moins un humain doté d’un stock de patience limité) ?!

L’école des loisirs a pensé à vous ! La célébrissime maison d’édition vous offre gratuitement quelques-un de ses Albums filmés, à visionner en ligne. Vous reconnaitrez ici le personnage fétiche de Mario Ramos dans C’est moi le plus beau.

Vous trouvez que vos enfants passent déjà (beaucoup) trop de temps sur les écrans ? Pas de problème, vous pouvez vous tournez vers la version podcast. France Inter propose ainsi gratuitement l’excellent Une historie et… OLI. Et hop ! 5 min de répit !

Si vous en avez encore l’énergie, vous pouvez profiter de ce temps mort pour boire un mojito fureter sur papapositive.fr, une véritable mine d’or pour les petits comme pour les grands. Vous y trouverez aussi bien les vidéos des albums de la série Quelle Histoire… mais aussi des propositions d’activités manuelles sans oublier des articles très intéressants pour aider les parents dans leur quotidien !!

Et pour aider les enfants dans l’accueil de leurs émotions durant cette période délicate, nous vous recommandons ce cahier imaginé par Isabelle Filliozat, et gratuitement mis à disposition par les éditions Nathan durant le confinement. A vos ciseaux, à vos crayons et à notre imagination ! Confiné, cultivé… apaisé !

La Médiathèque de Lattes est fermée jusqu’à nouvel ordre

  • La boîte de retour n’est plus utilisable pendant cette période
  • Conservez les documents que vous avez empruntés jusqu’à la réouverture de la Médiathèque, en ne tenant pas compte de la date de retour qui vous a été donnée lors du prêt
  • Évitez de vous déplacer

COVID 19 : nouveau service aux abonnés de la Médiathèque

“Afin d’agrémenter vos journées de confinement et finir de vous convaincre qu’il faut rester chez vous, nous vous proposons de vous amener à domicile des livres, DVD ou CD (3 documents maximum) par l’intermédiaire de vos élus de quartier.
Pour ce faire vous pouvez contacter les agents de la Médiathèque les vendredis et mercredis de 9h à 12h afin qu’ils vous aident à faire votre choix au 04-67-22-22-31 ou leur envoyer un mail à mediatheque.lattes@gmail.com.
Une fois votre choix effectué, les élus municipaux vous amèneront vos commandes le vendredi après midi et le mercredi après midi.
N’oubliez pas de laisser votre dernière adresse et votre numéro de téléphone en cas de besoin.
Bon confinement à tous !

Cyril MEUNIER, le Maire “

Afin de permettre au plus grand nombre de bénéficier de cette mesure, il a été décidé qu’un même adhérent ne pourrait emprunter par mail ou par téléphone que tous les 10 jours. Merci de votre compréhension.